BS?

belles soeurs

Bein oui tu m'étonnes  tout comme avec les gros débiles qui vous disent "des multiples : oh mon Dieu quelle horreur!!!"
Z'ont bien le droit de penser ce qu'ils veulent, mais z'ont surtout de le garder pour eux  !!!!

Quand je relis tout ce que vous avez dit aujourd'hui je me rend compte que vraiment la situation n'est pas la même en fonction de la santé des enfants, de celle de la maman, de la proximité ou non de la famille, de la reprise du travail ou non, du type de travail, si on habite en ville ou à la campagne etc

Et puis on ne prend pas les choses de la même façon si on avait déjà son avis sur la façon d'éduquer UN enfant (maternage etc) ou bien si on s'est intéressé au sujet alors que l'on savait déjà qu'il allait y en avoir 2.

Quand j'étais petite j'aurai adoré avoir une jumelle parceque ma soeur était trop jeune...du coup je pense souvent à ça en me disant que oui il y a une certaine frustration mais qu'il y a (ou aura plutôt) aussi plein de moments uniques.

On ne vit pas non plus les choses de la même manière si la grossesse c'est bien passée ou bien si pendant des mois on avait le peur constante de la prématurité du handicap etc

Pour ce qui est des "oh ça doit être du travail quand même", je dis que ça va comme pour les contredire et me persuader 

Bande de pipelettes va! Je m'absente un jour, et voilà, 4 pages, dans la vue! 
Bon ben, vous l'aurez bien cherché, je vais vous répondre alors!! 

Je pense aussi que des enfants d'âge rapprochés ça peut être plus dur que des jumeaux, mais y'a tous les cas de figure, parce qu'il y a beaucoup de choses qui entre en jeu.
Mes grandes ont 18 mois d'écart, ça c'est très bien passé pour moi. 

Ça, c'est un problème que j'avais déjà avec mes aînées, quand on a plusieurs enfants (et qu'on a pas la chance d'avoir une chambre suffisamment isolée pour chacun), c'est inévitable, et oui, c'est super ch*ant... 
Mais que peut-on y faire...?  J'espère déménager, pour ne plus en avoir 3 dans une chambre, ça limitera peut-être déjà ce genre de choses, mais en attendant, ben je fais avec, même si'l y a des jours où... 

+1.

Complètement d'accord avec ça. En tout cas, pour les miens, ça a été le cas dès le départ. Quand mon fils a eu plus besoin de moi à cause de son reflux, ma fille était moins en demande. Plus tard, il allait mieux, elle avait des coliques, ça a été son tour de me demander plus. Et ça s'est souvent passé comme ça par la suite.
Et quand ils ont vraiment besoin de moi, ils me le font savoir, même si je suis déjà occupée par l'autre ou par une des grandes!

Ce ne sont pas mes premiers, donc je ne pourrais pas répondre là-dessus (mais je pense que j'aurais eu plus de mal si ça avait été le cas, parce qu'avec l'expérience, on est plus détendu ).
Par contre, je pense vraiment qu'on peut galérer bien plus avec un seul qu'avec 2. Mon aînée a eu de très fortes coliques pendant 5 mois, rien n'y a fait, elle ne dormait pas du matin au soir, et je n'exagère pas, elle ne fermait pas l’œil plus de quelques minutes avant de se tordre de douleur à nouveau (heureusement, elle faisait de bonne nuit). Mon mari était en arrêt à ce moment-là, nous étions 2 pour nous occuper d'elle, et pourtant, ça a été TRÈS éprouvant pour nos nerfs... Bien plus pour moi que de gérer les 2 petits seule.

Après, comme je l'ai dis, y'a beaucoup de choses qui rentrent en compte, d'abord le caractère, tempérament de chacune, ça, ça joue forcément beaucoup, parce qu'on appréhende pas les choses de la même façon. Ensuite notre passé, en tant que parent ou non, mais notre vécu fait qu'on appréhende les choses différemment.
En ce qui me concerne:
- J'ai toujours eu le pressentiment qu'un jour, j'aurais des jumeaux, et (honte à moi! ), je fais partie de ces ch*euses qui en ont toujours eu envie, et mon mari aussi d'ailleurs (mais je vous rassure, on gardait ça pour le fond de notre coeur, on ne bavait pas devant les parents de jumeaux en leur disant "wwouuuaaaah!!! Trop d'la chaaaaaance!!!"  ). On avait envie de vivre ça, et on ne le regrette absolument pas.
- Ma grossesse s'est plutôt bien passée, même si elle a été bien plus compliquée que mes 2 autres, rien de grave, donc ça aide. Et pas de soucis de santé avant/pendant/après, ça aide aussi.
- J'ai eu un accouchement de rêve (ça aide aussi à bien démarrer, je pense).
- En dehors des problèmes de démarrage de l'allaitement, leur arrivée s'est très bien passée.
- A part quelques coliques/reflux, j'ai "hérité" de 2 bébés en pleine santé, qui n'ont fait que dormir et manger durant les 7 premiers mois.
Et surtout, je crois que le fait d'avoir déjà mes grandes m'a fait appréhender les choses très différemment.
En effet, dès le départ, je savais qu'avec 2 bras et 4 enfants, je ne pourrais pas être à 100% avec chacun tous le temps. Mais surtout, mon expérience avec mes aînées a fait que j'étais beaucoup plus cool avec eux, plus détendue, je pense qu'eux l'ont ressenti, et même quand ils râlaient tout de même, et bien, je n'aime pas laisser un bébé pleurer, mais si je n'ai pas le choix, je n'ai pas le choix! Point! A quoi bon m'angoisser pour ça?! 

Alors attention, ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit, ce n'est pas parce que je le vis bien que tout est parfait à la maison pour autant.
Oui, je suis folle de joie de les avoir. Je ne regrette pas un seul instant de les avoir eu en même temps, parce que je savoure chaque jour la chance que j'ai de vivre cette expérience qui n'est pas donnée à tous.
Ceci dit, y'a aussi des jours où je craque, où je cri, ou je pleure, où j'ai envie de tout plaquer, parce que non, je ne vis pas au pays des bisoun*urs, et que des problèmes, il y en a aussi (même si je pense qu'ils sont plus souvent liés à mes grandes et au fait qu'ils soient 4).
MAIS, ça ne prend pas le dessus sur ma joie de les avoir eu ensemble, je n'ai qu'à les regarder se faire un câlin en rigolant tous les 2 pour oublier le reste en un clin d'oeil.

Ben, je vais peut-être te surprendre, mais non, dans un cas comme ça, je ne leur parle forcément plus que ça! 
Quand je change l'un par exemple, et que l'autre me réclame, là, j'explique, que j'arrive, que je serais disponible dès que j'aurais fini avec l'autre, souvent ça se passe bien, parfois ils pleurent, mais ça ne dur pas, puisque J'ARRIVEEEEEE!!! 
Mais, pour la séance de câlins quand ils réclament ensemble, c'est autre chose. Déjà, pour éviter le problème du poids, et de l'agitation, je le fais plutôt sur le canapé si possible, ça m'évite de supporter tout leur poids, et je m'épuise moins à les tenir en place. Ensuite et bien, à 3, ça dur rarement très longtemps.
Au bout d'un moment, ils ne sont pas parfaits, je te rassure, ils commencent eux aussi à s'agiter/s'attraper/se griffer, etc... Alors oui, je commence par leur parler, parce qu'il faut bien que je leur apprenne ce qu'il vaut mieux faire ou pas, mais à cet âge, je n'attends pas d'eux qu'ils arrêtent, ils ne peuvent pas encore le comprendre, l'envie d'aller au contact de l'autre à tout prix est plus forte que le manque de tact.
Donc c'est pas compliqué, si aucun de nous 3 n'y prend plus de plaisir, et bien le câlin s'arrête là, point, et y'a pas mort d'homme! On se rattrapera plus tard, individuellement ou pas.
Et d'ailleurs, bien souvent, s'ils me réclament tous les 2 sans raison apparente, je fais mine d'être très occupée (pas assise hein, faut pas rêver! ) et au bout de quelques secondes, ils m'ont oubliée et jouent ensemble tranquillement (en se chamaillant un jouet régulièrement, je te rassure!!  ).


Je crois que ça prends du temps d'adapter un logement à l'arriver des enfants, moi pour l'aînée, on était loin d'être au point (on en a passé du temps à ramasser les cd et les dvd!!  maintenant ils sont à l'étage! ), à la deuxième, c'était déjà bien plus au point, et maintenant, y'a plus rien qui dépasse! 
Alors oui, ça peut paraitre contraignant (et c'est pas toujours la classe  ), mais je crois que pour éviter de se prendre beaucoup la tête, il faut vraiment se poser, et réfléchir à comment régler chaque problème, et trouver une solution pour chaque, de façon à ce qu'ils puissent évoluer dans le logement sans danger et sans que tu soit obligée d'être derrière pour ramasser.
Choisi une pièce où tu peux être avec eux, et adapte-là à eux, parce qu'il va se passer quelques années encore avant que eux ne soient adaptés à la pièce! 
Met des barrières là où il faut, retire ce qui doit l'être, etc...

Pour les sorties avec les bébés (les escaliers, les ascenseurs, etc...), j'ai un avantage, je vis dans un petit village, et je suis assez casanière, donc en dehors des sorties pour l'école (en poussette, à pieds) et le pédiatre (très rarement), je ne sort pas souvent avec eux, et encore moins en ville, ça aide.

Sans doute aussi que le fait de ne pas travailler facilite les choses pour moi. Matériellement, et aussi parce que je suis moins stressée/fatiguée.
Je ne comprends pas comment tu fais pour travailler à la maison avec eux, là, c'est moi qui t'admire!  Je ne peux rien faire qui demande toute ma concentration quand ils sont là, et les moments de siestes simultanées sont encore trop aléatoire pour que je puisse compter dessus pour abattre à coup sûr un boulot qui doit être fait.
Je me demande: est-ce que ce ne serait pas plus simple pour toi (si c'est possible bien sûr), de les faire garder quelques heures par jour? Tu pourrais durant ces heures travailler à 100%, et être plus disponible quand tu est à nouveau avec eux, et moins angoissée parce qu'il faut que tu avance alors qu'ils sont en demande de toi, non? Peut-être que vous seriez tous plus détendu.


Je me demande aussi si je ne suis pas moins frustrée de devoir me "partager" entre les 2 parce que j'ai déjà vécu ça depuis longtemps avec les grandes, c'est peut-être plus difficile quand on a des jumeaux en 1er, je ne sais pas. Là, j'ai déjà vécu des relations plus individuelle avec mon aînée, puis le partage quand la seconde est arrivée, donc maintenant, 2 de plus, ça ne change pas grand chose à ce niveau-là. Dès le départ, je savais que j'allais devoir me partager entre les 4, mais que, les journées ne faisant que 24h, je ne ferais pas de miracle de toute façon, mais juste du mieux que je pourrais pour me consacrer à chacun.
Peut-être que le "truc" pour vivre sereinement avec des jumeaux, c'est ça finalement, faire au mieux, leur donner tout l'amour qu'on peut, sans culpabiliser en pensant à ce qu'on aurait pu faire s'ils étaient arrivés dans notre vie individuellement.


Bref... ( ) tout ça pour dire: aucune situation n'est parfaite, on fait tous ce qu'on peut avec ce qu'on a, mais je pense que moins on se prend la tête, moins on se prends la tête! 

Je pense aussi (et je ne dis pas ça pour te faire culpabiliser encore plus, tu le fait déjà assez en ayant la grande tare de les avoir fait en même temps!!  ), que tes petits ressentes ton angoisse, ta peur de ne pas assez leur donner à chacun, et que ça, ça les angoisses, et donc que ça complique les choses. Non pas qu'ils doute de ton amour, loin de là, juste qu'ils ne sont pas capable d'analyser cette angoisse qu'ils ressentent chez toi, et comme ils ne comprennent pas, ça les stress.

Au fait, on vous l'a peut-être pas dit, mais le ZEN et REPOS de la grossesse gémellaire, ça vaut aussi pour après.

ah ben +1 avec la Louve ^^

- grossesse et accouchement nickel (même si césa "en urgence")
- allaitement nickel
- bébés sans souci particulier (pas de régurgitations, pas de coliques, peu de pleurs, quasi pas malades...)
- je n'ai pas de souci de santé
- je ne bosse pas
- mon conjoint est très présent
- j'ai toujours réussi à me garder un moment pour m'aérer la tête (mon conjoint gardait les enfants et ho, je partais faire une balade) et aujourd'hui qu'ils sont grands j'ai pas mal d'activités extérieures
- ce sont mes premiers mais je n'ai eu aucune appréhension

Donc disons qu'en plus du tempérament de chacun, les conditions de la grossesse, de vie... ça joue pas mal aussi... la confiance en soi aussi sûrement un peu aussi car j'ai quand même du tenir bon dans mes choix face aux "attaques" diverses... (allaitement long, cododo, pas de fessée...)


et je plussoie un max cette phrase là

biz

Futago, dis-donc, ta famille...  ...
Tu as bien raison d'avoir pris tes distances ! Il faut savoir se protéger quand on a des proches dysfonctionnels et "toxiques"

Bon j'ai commencé à lire mais il y a beaucoup de pages et mes poupettes ne me laissent pas vraiment le temps de tout lire (et puis j'ai plein de choses a faire). Alors pour résumer, je crois que chaque cas est différent : on a tous nos personnalités, nos faiblesses, nos enfants sont différentes et pas que du fait de la façon dont on les élève, notre environnement aussi est différente, nos boulots etc...et pui nos rêves, ont façon de vomir l'éducation d'un enfant et la façon dont on s'en occupe. De mon côté, je trouve mes filles super cool. MAIS. Ce n'est pas pour autant que je me tourne les pouces. Je suis toute seule a m'en occuper toute la semaine (mon homme part alors qu'elles dorment encore et revient quand elles dorment déjà). Je n'ai aucun relais. Parfois, je suis fatiguée. Je rêve d'une grasse mat alors que ça n'a jamais été mon truc. Mais une maman de singleton aussi. Et je déteste les conseils que les mamans de singleton me donnent. Je suis quelqu'un de super organisée (limite un peu rigide sur certaines choses) et dans mon organisation, ça roule. Mais quand on me dit que il faudrait que je m'organiser mieux pour pouvoir un peu en profiter et qu'avoir des enfants n'empêche pas des après midi shopping... j'habite en region parisienne, je compte 1/2 h pour aller aux portes de Paris si tout va bien, après il faut trente dans Paris....et puis d'abord il faut mettre un manteau a chacun des puces, les installer dans la poussette pour aller jusqu'à la voiture, la les installer dans les sièges auto et puis pareil dans l'autre sens quand on est arrivé. Et puis prévoir les bibs et petits pots. Et ma copine ne comprenait pas pourquoi je ne le faisais plus toute seule. Je n'ai rien dit. Je me suis pose des questions sur moi et ma façon de faire. C'est vrai que ce genre de choses, maintenant je ne le fais que si je suis accompagnée et puis moins souvent de toute façon. J'en ai conclu qu'elle avait tord et qu'elle a beau dire, et j'ai beau avoir de vrais petits anges, ce n'est quand même pas pareil...