Oui en même temps ils n'ont pas demandé à venir au monde non plus..
C'est bizarre, évidemment qu'ils sont chez eux mes enfant. Ils sont d'ailleurs bien pluss chez eux ici que moi
C'est ici qu'ils sont nés, c'est ici qu'ils grandissent, qu'ils créent des relations avec d'autres gens. La maison c'est la leur, il y a des règles qui régissent la maison, pas beaucoup c'est vrai, et en général c'est les même que dehors. La politesse, le respect, la protection de l'environnement. Des règles de bases, des règles de vie, qu'ils vivent ici ou ailleurs, ce seront toujours les mêmes.
Ce ne sont pas eux qui les fixent parce que ce sont des enfants et qu'ils sont encore trop jeune pour comprendre comment ça fonctionne la vie, et que ces règles sont là pour leur donner des directions.

C'est où sinon chez eux ?

C'est bizarre je trouve comme vision des choses ? Ca veut dire quoi alors ? Qu'on est quand même bien sympa de les loger ces gros squatteurs ?

Steph : Je persiste et signe. Pour moi, bien au-delà d'un problème d'éducation, il y a un problème psy. Peut-être aggravé par la situation avec son père, par le fait d'avoir des petits frères qui vivent avec leurs deux parents, c'est possible. Je suis contente de lire qu'il va surement pouvoir être suivi de près, il y a des traitements pour calmer les pulsions de violence. Ce n'est pas normal et ce n'est pas une question d'avoir été trop écouté ou mal éduqué, et ça va bien au-delà qu'une simple crise d'ado (je vois pluss ta fille dans la crise d'ado )
Bon courage, c'est une sacrée épreuve que vous traversez.

Je suis personnellement assez d'accord avec Gadelle. Bien sûr que les enfants sont chez eux, mais c'est notre maison et nos règles (et dieu sait que chez nous elles sont strictes, l'Amoureux est intransigeant). Bien sûr que ce ne sont pas des squatteurs mais ca n'est eux qui décident.

Et certes il y a sûrement un probleme psy sous jacent, il est déjà sous un médicament non anodin mais l'absence totale de limite ne pourra l'aider à se canaliser...

c'est pas que ça te regarde ou pas mais j'apprécie un témoignage d'une ancienne ado

alors à la base j'ai beau être  une maman "cool" j'avoue...  mais ps sans limite.. loin de là..
le truc qui se passe c'est que j'en suis à un point ou j'essaie juste d'éviter le conflit et vous comprendrez que par conflit c'est carrément de la violence..j'ai connu ça avec leur père et j'ai mis quelques années avant de m'en sortir et là rebelote  sauf que c'est mon fils et donc rien avoir au niveau relationnel /affecte ... donc oui comme il n'accepte aucune frustration et ben j'évite qu'il soit frustré alors je sais que c’est ni une solution ni lui rende service mais c'est purement égoïste   j'avoue, ne pa avoir envie de subir cette violence ... j'ai encore les cheveux en sang ma plaie à la tete  s'est rouverte  j'ai des hématomes partout  ..bon ce qui est physique n'est finalement pas le plus important saut que............le brasseur d'air (gros truc en fer) aurait atterri  dans la tete d'un des jumeaux    , donc c'est là ou je me réveille (trop tard   surement )  que j'appelle à l'aide!  et je n'ai aucune solution ,et qui dit autorité avec lui dit soit violence  (si BP) soit limite chantage si moi  .....rien de bien constructif
et si nous nous subissons ça reste mon fils et je m’inquiète  pour son avenir ..il va se brouiller au boulet?? frapper sa femme ses gosses    donc je me dois de  faire quelque chose maintenant c’est  clair
je mise sur un suivis psy...............   solution ou pas  
pare qu'on saurait lui dire ses interdits mais sans qu'il casse tout ce qui est  matériel dans la maison ou humain ...
chéri arrive a se raisonner car leur "bagarre" en est arrivée au chiottes    chéri a juste eut envie de l’attraper par sa mèche et de lui fracasser la tete contre la cuvette  mais...il s'est raisonné oups la prison oups je peux tuer le gosse de chérie........sauf que le poulpe ne raisonne pas..  

 je partage ton point de vue et  même  si carence éducative il y a je ne pense pas que se soit la clef du problème ...en fait j'en sais rien  j'avoue!! mais quand même je côtoie  beaucoup d'ados j'ai bossé en IME      
et comme tu le diagnostiquais Anna   ce coté borderliner   fait que les suivis sont difficiles ..un coup c'est  celui qui gagne les concours dessins, rugby du collège  un coup c'est celui qui est exclu ...
c'est le jeune qui a plein d'amis dont il est très apprécié   , (qui se sont radinés aux urgences hier )
il a bien sur plein de bons cotés et c'est super déstabilisant   je trouve!!

merci isasa ,gadelle pour vos interventions  

je t'avoue que j'ai tenu un discours proche de celui là    (sauf que lui en panne il pousse  de me tel pas!  après il me sollicite pour aller acheter des pièces    mais j'ai fait voir ma tete   il est assez proche de moi et je pense être  la seule personne qu'il respecte..(un minimum  )   bref chaque phrase il répondais "je sais oui"  bon la psy était passée avant

Oui mais tu raisonnes en adulte qui a construit son nid. Quand tu étais petite, la maison de tes parents, c'était chez toi, non ?
Moi quand je rêve d'un endroit que je considère comme étant "chez moi" c'est la maison où j'ai grandi, dans le quartier où j'ai grandi (ce n'est plus chez moi, mes parents ont déménagé).
Je ne pense pas que mes enfants soient des enfants rois, il y a des règles à respecter partout, ce n'est pas toujours les mêmes , mêmes s'il y a des points commun.. Evidemment quand ils auront leur "chez eux", ils feront ce qu'ils veulent de ces règles intérieures. Tout comme les règles ici ne sont pas les mêmes que chez mes parents.

Mais disons que ici, ce ne sera plus chez eux à partir du moment où ils auront leur chez eux.
Tout en gardant leur place à la maison, évidemment.

Je trouve ça dur de dire à un enfant qu'il n'est pas chez lui...
Tout comme je trouve d'ailleurs très dur de dire à son fils de 16 ans que s'il n'est pas content il peut prendre la porte.
Merde, même avec un gamin comme le poulpe je serai morte de trouille à le savoir à la rue !
Question drogue, prostitution, délinquance.. C'est pas le meilleur moyen de protéger nos enfants
Je regarde mes bouts de chou aujourd'hui, je sais bien qu'ils ne resteront pas si mignon bien longtemps, mais dans mon coeur, même à 40 ans, ils seront toujours ces petits bouts de chou qui pleurent dans mes bras au moindre bobo. Je ne pourrai JAMAIS les abandonner. Ce serai m'arracher le coeur.