Club de celles qui ne savent pas quoi faire de leur peau...
Kathryn2:
Hello !!
ancienne comptable en cabinet d'expertise, ça fait maintenant depuis février 2006 que je ne travaille plus... dans un premier temps en CP, puis inscrite chez Paul l'emploi, je n'ai pas trouvé de poste correspondant à ce que je souhaitais, à savoir un mi-temps en entreprise avec les horaires qui me conviennent (ouais, je suis difficile, mais rien qu'un temps partiel, c'est introuvable... ::))
Donc ben je m'occupe pendant mon temps libre d'enfants en étant bénévole à la médiathèque de mon village. J'envisage de faire une formation l'année prochaine pour devenir assistante bibliothécaire et si ça me plait, pourquoi pas prolonger en tentant le concours de bibliothécaire...
Reste qu'aucun métier ne sera compatible avec 0% de garderie je pense... donc bon, je chemine, je chemine, mais e tout cas, je n'ai jamais eu d'ambiance de boulot si géniale que j'ai envie de retourner coute que coute au boulot comme avant... J'aime trop la vie de famille :D
Au plaisir de lire vos expériences ^^
Biz
MarieMTP:
coucou tout le monde,
chouette, je suis pas la seule que cette maternité a déboussolé au niveau professionnel. Je suis infirmière, diplômée en novembre 2008 et j'ai attaqué direct dans le service où je suis encore aujourd'hui. J'ai été arrêté très tôt avec ma grossesse (novembre 2010) et j'ai repris il y a une semaine à 80% de nuit. Bon, reprise en douceur car 2fois 2 nuits et je suis actuellement en vacances pour 5 semaines (eh oui, je devais les prendre maintenant car sinon je les perdaient). Et j'ai l'impression de ne plus être capable de supporter la pression qui émane de mon boulot. Mon energie, j'ai envie de la consacrer à mes puces plutot qu'à l'hôpital. J'ai bcp moins de patiente avec les patients ( ::)) et l'ambiance ne me plait vraiment plus. En plus, on a des pbes d'effectifs et ils veulent ouvrir 6 lits de plus (sans augmenter les équipes) pour pouvoir décharger le service de réa qui est à coté et je me sens vraiment pas les épaules pour gérer des patients aussi lourds.
je suis triste de ne plus ressentir cette petite motivation que j'avais à aller au boulot. Je pense sérieusement changer de service (ça, c quasiment sur queje vais le faire) voir carrément demander une dispo à l'hôpital pour aller postuler dans un centre de rééducation où je bossais comme aide soignante pdt mes études. Le travail est pas passionnant mais les patients sont bcp moins lourds et la paye est carrément mieux (eh oui, mon mari n'ayant pas un travail super bien payé, il faut bien trouver de quoi vivre). Mais réduire mon envie d'aider les autres à une question de fric et de boulot plan plan, ça me fout les boules. Et les horaires sont vraiment à la con, du coup je verrai moins les filles que si je reste de nuit là où je suis.Je me demande vraiment ce que j'avais en tête quand j'ai passé le concours d'entrée...
j'avais déjà un doute pdt mon congé mater sur mon avenir professionnel et je m'étais demandé ce que je pourrais bien faire si je n'étais plus IDE...et mon choix s'était porté sur la pâtisserie. J'ai tjs aimé faire les desserts mais je manque cruellement de technique. J'aimerai bien faire une formation mais de là à en faire mon métier, il y a un grand fossé. je ne me vois pas aller frapper à la porte de l'AFPA pour leur demander si ils ont des formations. Et reprendre des études...pas franchement envie.
je suis toute perdue dans ma tête, et je vois que je ne suis pas la seule.
merci Marinette d'avoir ouvert ce fil, ça fait du bien d'écrire ce qu'on a dans la tête.
marinette:
En fait j'ai l'impression que quand on choisit notre branche, à 18 ans en sortant du lycée (en gros, ou dans les mêmes environs d'âge voire un peu plus tôt pour les filières pro), on ne s'imagine pas ce que c'est la vraie vie, on ne sait pas bien évaluer les contraintes, et du coup quand on devient maman et que nos priorités évoluent (sans parler de la remise en question de certaines valeurs) on se retrouve souvent le bec dans l'eau parce que ça ne correspond plus très bien.
Alors pour les garçons c'est plus facile, car ils se sentent moins "enchaînés " à leurs enfants, moins indispensables à la maison, peut-être qu'ils se font moins de noeuds au cerveau aussi ;D (et puis ils n'ont pas les arrêts liés à la grossesse et la fusion des premiers mois avec le bébé pareil), mais je trouve que c'est pas du tout évident de tout concilier en étant fidèle à ce qu'on ressent.
Babcasie, je ne sais pas comment tu vois les choses, mais perso je sais que je n'ai pas du tout l'âme d'une maman au foyer au long cours. J'ai besoin d'une vie sociale qui me soit propre, de discussions d'adultes, de me sentir efficace intellectuellement....Mais en ce moment, vu les circonstances, ben c'est à la maison que je suis le plus utile, la vie serait trop compliquée sinon. Je me dis que c'est une phase particulière de ma vie, mais j'ai pas envie qu'elle s'éternise, et que je me retrouve comme une tarte quand tous les enfants iront à l'école.
Je sias aussi que je ne serai plus capable de donner comme avant, ne serait-ce qu'en disponibilité. Ma vie a trop changé et il faut en tenir compte.
En fait il y a tellement de critères...mais est-ce faire la fine bouche de se torturer ainsi les méninges? bien des mamans n'ont pas le choix et se lèvent pour faire un boulot purement alimentaire sans plaisir.
J'essaye d'anticiper aussi et je me dis que dans 15-20 ans, on en aura peut-être 5 qui voudront faire des études assez longues et il faudra assurer, à l'âge où on aimerait justement lever un peu le pied. Et mine de rien ça va venir vite !
Des fois je me dis que l'idéal serait de gagner au loto juste assez pour vivre sereinement et de s'investir dans du bénévolat qui nous tient à coeur ;D
N&N, si tu avais des gardes de nuit, ça serait souvent? tu as pu discuter avec une infirmière scolaire déjà? et infirmière en libéral ça ne pourrait pas être plus simple pour les horaires ?
Patricia, le télétravail est une piste intéressante, comme se mettre à son compte. Mais bon, il faut bien avoir bétonné son projet comme tu dis, être au clair avec là où on veut aller. J'ai une amie qui était cadre dans une entreprise, avec des horaires pourris et la désagréables impression de passer à côté de l'enfance de ses enfants. Elle a tout plaqué pour monter sa boîte il y a 3 ans, de services à la personne. Ca se présente plutôt pas mal et elle est ravie du changement. Elle est chez elle tout le temps, bosse pas mal, mais à des horaires compatibles avec sa vie de maman (genre elle s'arrête de 16h à 21h et finit le soir si elle est à la bourre, ou alors elle met un bon coup de collier le matin). Ca demande de l'autodiscipline je pense mais c'est vrai que c'est confortable, et pas du tout le même stress.
En plus, comme mon mari est militaire, on déménage tout le temps et ça va continuer encore un bon moment. du coup c'est dur d'envisager un métier peu mobile (ouvrir un cabinet de je sais pas quoi d'ailleurs, se poser dans une structure qui ne propose pas des postes partout...)
Pour la VAE, je ne sais pas torp comment utiliser mes diplomes. J'ai une maîtrise de mécanique aéronautique et un diplome d'ingénieur aéronautique aussi. Et un master de logistique (dont j'ai validé la théorie mais pas la pratique, il me manque la soutenance d'un mémoire à cause de ma première grossesse, mais ça à la limite je m'en tape). Mais souvent je me dis que ça me fait une belle jambe :P
Des fois je me dis que je mettrais bien mes compétences de gestion humaine et logistique au service d'une bonne cause (travailler comme responsable de flux ou de services dans les restos du coeur, le secours poop, ou à '"létat-major" d'ONG humanitaires, mais les places sont chères et s'acquièrent en interne ou par recommandation, sans compter que quasi tout se passe à Paris ou dans des grandes villes où il n'y a pas de base aérienne pour mon mari). Ou alors changer complètement? mais pour faire quoi? n'est-ce pas prendre le risque d'un miroir aux alouettes pour se retrouver au même point dans 5 ans?
Anna, j'ai 9 semaines de vacances mais je ne suis pas enseignante, c'est Joseth ;) Tu fais quoi?
marinette:
Sinon, il existe dans toutes les villes des CIO (centre d'orientation et d'information). a la base c'est plutôt pour les élèves mais ils accueillent (gratuitement) tout le monde, il suffit de prendre rdv. Ils ont des catalogues immenses sur tous les métiers et les différentes voies pour y accéder. On peut aussi faire des bilans de compétences.
patoutenette39:
ben dis donc, il motive ce fil, marinette ;)
je suis en train de m'entraîner à faire une lettre de proposition d'intervention vacataire dans une école d'éduc :P
j'dois encore faire un CV
Symboliquement, je me dis que je poste le tout avant d'aller au boulot lundi
Citation de: marinette le 03 Novembre 2011 à 14:21:27
En fait j'ai l'impression que quand on choisit notre branche, à 18 ans en sortant du lycée (en gros, ou dans les mêmes environs d'âge voire un peu plus tôt pour les filières pro), on ne s'imagine pas ce que c'est la vraie vie, on ne sait pas bien évaluer les contraintes, et du coup quand on devient maman et que nos priorités évoluent (sans parler de la remise en question de certaines valeurs) on se retrouve souvent le bec dans l'eau parce que ça ne correspond plus très bien.
+1 et c'est ce qu'on martèle aux grands à la maison : mieux tu bosses à l'école, plus tu apprends à rebondir. on leur demande pas de faire des grandes études, juste apprendre à apprendre. Comme ça, en cas de reconversion professionnelle, ils n'auront pas peur d'y aller
J'essaye d'anticiper aussi et je me dis que dans 15-20 ans, on en aura peut-être 5 qui voudront faire des études assez longues et il faudra assurer, à l'âge où on aimerait justement lever un peu le pied. Et mine de rien ça va venir vite !
Des fois je me dis que l'idéal serait de gagner au loto juste assez pour vivre sereinement et de s'investir dans du bénévolat qui nous tient à coeur ;D j'en rêve ;D
Patricia, le télétravail est une piste intéressante, comme se mettre à son compte. Mais bon, il faut bien avoir bétonné son projet comme tu dis, être au clair avec là où on veut aller. J'ai une amie qui était cadre dans une entreprise, avec des horaires pourris et la désagréables impression de passer à côté de l'enfance de ses enfants. Elle a tout plaqué pour monter sa boîte il y a 3 ans, de services à la personne. Ca se présente plutôt pas mal et elle est ravie du changement. Elle est chez elle tout le temps, bosse pas mal, mais à des horaires compatibles avec sa vie de maman (genre elle s'arrête de 16h à 21h et finit le soir si elle est à la bourre, ou alors elle met un bon coup de collier le matin). Ca demande de l'autodiscipline je pense mais c'est vrai que c'est confortable, et pas du tout le même stress.
elle s'y est prise comment ta copine ? ça m'intéresse, et je crois de plus en plus que c'est un truc qui pourrait me convenir, tu bosses et t'organises depuis chez toi, mais tu sors aussi :P
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