Un Terrible malheur nous est arrivé

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Céline_51:
quelle tristesse... tes mots sont difficiles à lire et je n'ose meme pas maginer votre peine
toutes nos pensées vous accompagnent

Bambinette:
Laurence, donnes-toi du temps ; et je pourrais dire la même chose à Hanene ; toi, Dorothy, je crois que tu commences à remonter la pente, à te tourner vers l'avenir.

Il faut du temps pour pleurer, c'est nécessaire ; il faut du temps pour avoir mal, pour se souvenir, pour regretter ; tout çà, c'est une façon d'exprimer sa souffrance, c'est çà le travail de deuil.

Bien sûr, ces moments-là sont difficiles, avec l'impression de s'enfoncer dans sa douleur, et se demander comment et quand on va en sortir.

Avec le temps ... et avec autant de fois que tu en as besoin, venir sur ce forum ; venir exprimer tout ton ressenti, toute ton amertume, tout ; vide ton sac à chaque fois que tu le sens trop plein.

Nous serons là, toutes et tous, pour accueillir ta peine ; et tu verras, petit-à-petit les jours vont passer, la peine s'atténuer, un petit peu, un peu plus.

Beaucoup de pensées pour vous deux, Laurence et Hanene, et aussi pour toi Dorothy.

 :-* :-* :-* :-*

PetitPoney:
Toutes mes pensées dans ces moments si difficiles...
Pleurer, c'est plus que normal dans des moments pareils, et c'est aussi nécessaire. C'est notre façon d'évacuer la douleur.
Il va sûrement vous falloir du temps pour retourner à une vie "normale", mais dites-vous qu'il y a un mieux par la suite, et que vous retrouverez l'espoir.
Vous avez besoin de faire votre deuil, et ça ne se fait pas en 2 jours.
En tout cas on est tous là pour vous écouter, vous lire et vous parler.
Plein plein de courage à toutes les trois :-* :-* :-* :-*

Tétards:
bonjour laurence..

escuse moi de ne pas t'avoir repondu hier, je ne suis pas venu sur le forum...
je ne sais pas vraiment si je peux repondre a ta question, chaque personne est tres differente, reagit differament...

au debut je pleurais aussi tous le temps, je pensais aux puces sans arret, je ne faisais rien même la tele ne m'interressait pas , je voulais seulement comprendre alors j'ai fait beaucoup de recherches...
tu te rendras compte au fil du temps que tu as des trou de memoire... des moment que l'on oublie, des jours qui sont passés mais il n'y a aucun souvenir... on veut savoir alors le temps passe et on s'en rends pas compte...

puis un jour tu decide de te mettre un coup de pied dans le derriere, tu pense a faire des choses que tu n'as pas envie mais tu les fais quand même pour faire plaisir a ton hom... les jours passent et tu te fais ensuite plaisir a toi... mais tu pleur encore moins souvant mais ce sont des grosses crises de larme qui durent un peu plus longtemps...

mes puces sont parties il y 2 mois et 11 jours... je peux te dire a ce stade que je n'ai pas pleuré depuis 10 jours, c'est un record... mais je sais que je vais pleurer a un moment ou un autre... il y a des jours ou le manque et trop important pour ne pas le faire sortir...
pour ma part je suis en mater et je n'envisage absolument pas de reprendre le travail... je veux m'occuper de mon hom, de moi... prendre le temps...
aujourd'hui oui je peux affirmer que je vais mieux, beaucoup mieux... mais on oublie pas, on se pose tjrs les même questions..

alors te dire combien de temps pour toi, je ne peux pas... a mon avis il y a un minimum de 8 semaines pour realiser entierement ce qui c'est passé et pour commencer a apprendre a vivre avec la perte de ses enfants... ce n'est pas dans la nature des choses....  pour avancer tu dois passer un cap tres important... la culpabilité... arrete de te dire que c'est de ta faute, CE N EST PAS VRAI... tu n'es pas coupable...
pour ce qui est de reprendre le travail... ca c'est a toi de voir si tu peux ou si ca fait encore trop mal... honnetement je pense que c'est un peu tot... alors fais toi arreter si tu peux...

je ne sais pas comment je pourrait te reconforter d'avantage... on ne peut pas... je suis a ton ecoute si tu as besoin, n'hesite surtout pas..

courage dans la douleur

un petit clin d'oeil a tes anges qui veillent sur vous

amitié sinceres       
dorothy

laurence59320:
Bonjour,

Merci à toutes pour votre écoute chaleureuse et  pour vos conseils.

Aujourd'hui ce n'a pas été toujours facile, mais je suis contente de moi, j'ai réussi à aller passer la journée chez mes beaux parents ou ma belle soeur était aussi venue pour passer la journée avec ces deux enfants (de 2 et 5 ans), nous avons été faire quelques courses dans plusieurs magasins, ce n'a pas toujours été facile, de plus que chez Leclerc, j'ai croisé une collègue qui je ne sais pas si elle m'a vu mais moi en la voyant j'ai préféré faire comme si je ne l'avais pas vu (car je n'avais en envie de m'ecrouler en sanglot dans le magasin) surtout que c'était dejà dur de me retenir. Et en sortant du magasin nous avons vu un oncle et une tante à mon mari, qui nous ont juste dit bonjour, nous avons écourté la rencontre car ils savent aussi ma souffrance et on bien senti qu'a se moment là je n'avais pas envie d'en parler (car j'avais pas envie de m'ecrouler sur le parking), c'était très dur. J'avais vraiment les larmes au bord des yeux. Je me suis donc décidé à prendre un demi atarax, parce que je sentais bien que je n'allez plus tenir très longtemps. Dans l'AM, je ne pensais pas mais, moi qui me sentais mal a l'aise avec mes neveux, qui avais même du mal à les regarder sans avoir les larmes au yeux depuis le départ de Noémie et de Nathan, j'ai beaucoup parlé avec ma nièce de chose et d'autres, elle est même venu s'installer d'elle même sur mes genoux (ce qu'elle faisait aussi d'elle même avant ma grossesse). ça m'a fait enormément de bien de m'evader un peu dans son univers. Je ne pensais pas qu'une petite fille de 2 ans, pourrait m'aider autant. Je sais que sa maman lui a expliqué beaucoup de chose ainsi qu'à son frère par rapport au pourquoi de notre tristesse ainsi que celle de toute la famille et par rapport au retour parmi les anges de leur cousin et cousine, je ne sais pas exactement ce qu'ils ont compris ; je sais aussi que nous aussi quand serions prêts nous devrons leur expliquer pour qu'ils puissent continuer à se construire correctement.
Ce soir je vais manger à l'extérieur avec mon mari, juste nous 2 ça va nous faire du bien. On a aussi besoin de se retrouver à l'extérieur.


Par contre ce qui m'a fait du mal tout à l'heure c'est un mail d'une "copine", qui m'a dit que pour qu'on puissent ce reconstruire ils fallaient qu'on pense que c'étaient des foetus et non des enfants car ils n'étaient pas a terme, je lui ai répondu que ça façon de penser me déranger enormément et me blessé au plus profond de mon coeur ; même si elle été libre de penser comme elle le voulait.
Elle dans son histoire à  fait le choix, lors de sa première grossesse spontanné,  d'une IMG à un terme legerement plus tôt, ce choix elle l'a fait à un moment donné de sa vie, je le respecte, elle n'a pas voulu voir sa fille et ne le regrette absolument pas a ce moment même si elle dit dit qu'elle pense regulièrement à elle. Vu le contexte les médecins l'on aussi surement aider dans ce sens à ne pas voir cet enfant comme un être à part entière mais comme un foetus.

Nous notre contexte est totalement différent,
Elle a du mal a comprendre que nous nous avons voulu les voir, les embrasser, leur parler et les accompagner même s'ils étés déjà décédés. C'est notre choix de parents et nous ne regrettons rien, nous nous pensons que de pas avoir fait ce bout de chemin avec eux nous empecherai a ce jour de progresser.
Je lui également dit que je voulais jamais plus qu'elle nous parle de nos enfants avec ces termes que c'est surement pas ce qui nous aiderai.
Je vais voir sa réponse mais si je sens qu'elle ne peut pas accepter notre façon de penser et notre amour pour nos enfants, Là même si sa volonté au départ est de nous soutenir et de nous aider, ce qu'elle fait est tous le contraire.
Je n'hésiterai donc pas à ne plus lui parler. Même si je sais que c'est aussi ce que pense d'autres personnes. Je souhaiterai que même si c'est ce qu'elles pensent c'est qu'au moins elles le gardent pour elles car ça ce n'est pas nous aider à progresser et à faire notre deuil.

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