Tu veux que je te dégoute 
Les conditions de travail.....en hôpital....

Après, que te dire... 
C'est un boulot très varié, on couvre beaucoup de spécialités "médicales" et paramédicales mais aussi diversité dans le travail (salariat, libéral, secteur scolaire, PMI, etc..). Tu ne connaitras jamais le chômage 

Conditions de travail difficiles, oui, parfois. Mais je ne connais pas de job où tout est rose   
Par contre, en retour beaucoup de reconnaissances, de marques d'affection de la part des patients. Ca c'est le top, très gratifiant, très valorisant. Je rentre presque tous les jours avec un cadeau de mes patients. Hier, c'est une cliente dont j'ai accompagné son mari cet été en fin de vie, qui me guettait dans sa rue pour me donner une courge de son jardin. Avant hier, je suis rentrée avec de la confiture et des marrons. C'est un aspect bassement matériel mais bien plaisant d'avoir ce retour, cette reconnaissance dans son travail.

Gestion de la vie de famille, sans problème. Je travaille 10 jours par mois. Mes jours de boulot, zhom se dégage un peu de temps pour gérer les enfants, les accompagner à l'école le matin, les gérer le soir (correction des devoirs, douches, repas). Pas de nounous pour nous, pas de garderie. Qq fois, je toque chez la voisine pour qu'elle me dépanne.
Quand les jujus étaient en crèche, zhom les déposait le matin. Je les récupérais dans l'AM (horaire coupé en libéral). je repartais en tournée du soir quand zhom rentrait. Un peu short et la course mais pas tous les jours. A cette période, je travaillais 2 week end par mois pour justement ne pas me prendre trop la tête avec la garde des enfants. Donc 10 j - 4 j de week end, restait 6 jours "de semaine" dans le mois.

Si tu as des questions plus précises, n'hésites pas   

Sandra je suis trop d'accord avec toi!!
oui des heures sup, de la fatigue, des cris, des insultes, en fait tout ce qui fait notre bas monde 

j'ai déjà changer 3 fois de service perso pour varier mais je n'en regrette aucun, je les ai tous adoré 

après malade ou impossibilité de rendre service au taf ben faut savoir le dire même si des fois les collègues ou chef le prennent mal 
mais il est vrai aussi que ton tel sonne pour ici trèèèèèèèèèèèèèèèèès souvent, je suis à 50% parental pour encore un an........

Merci les filles...

Je viens de terminer le fil sur les conditions de travail en hôpital. C'est certain, c'est vraiment pas cool la gestion dans certains cas.

Mais en même temps, je comprends aussi qu'à la base, vous aimez ce que vous faites: aider et soigner les patients (pas clients hein    ).

Sinon, vous avez commencé à répondre à certaines de mes questions: je veux un poste (déjà!mais vu le taux de chômage bas, ça donne espoir) et qui n'est pas trop routinier, j'aime la polyvalence, le fait qu'il y a plusieurs débouchés et secteurs, j'ai aussi besoin de valorisation et de reconnaissance. Bon, sur les 2 derniers points, j'ai bien compris que ce n'était pas toujours le cas en hôpital  .

Je trouve important de connaître les 2 côtés de la médailles avant de faire un choix...

Moi j'ai adoré bosser au SICS (le "pool") j'allais partout, et si ça fait peur au début, c'est formateur.
Effectivement, l'éventail d'exercice est large !
A l'hôpital, j'ai bossé en chir générale, en chir ortho, au SICS, et surtout aux urgences adultes (méd. et chir) où on faisait aussi toute la traumato infantile.
J'ai fait 3 ans de libéral, en partie dans Paris travail (7 jours d'affilée sur 14), en partie en banlieue (travail 12 jours / 14, mais avec horaires me permettant de gérer seule mes enfants)
Puis j'ai passé le concours de cadre de santé, et ai été cadre de nuit, cadre en psychiatrie, cadre à la Qualité/Gestion des risques, Cadre formateur en IFSI, puis Cadre formateur en école de Cadres (IFCS)

Côté horaires, j'ai préféré travailler en 12 heures, et j'ai pas mal alterné jours et nuits (aux urgences 3 mois de chaque en alternance, plus ou moins).
Je n'aimais pas travailler de jour en service en faisant 6h/14h ou 13h/21h, mais les horaires de nuit en hospitalisation me convenaient bien (j'étais SICS à ce moment) 21h/7h c'était l'idéal pour moi avec des enfants petits (mon fils avait deux ans et 4 mois quand j'ai repris le travail)

Maintenant, il faut savoir que les études sont difficiles humainement parlant, les équipes hospitalières sont souvent dures avec les étudiant(e)s, ces mêmes équipes étant souvent peu empathiques (litote) avec les patients.

Enfin, il y a un certain consumérisme des soins qui font que certains patients n'ont aucune considération pour les infirmières qu'ils estiment à leur service, corvéables à merci (surtout vu cela en banlieue    )

Il ne faut surtout pas idéaliser le métier, la désillusion fait qu'un très grand nombre d'étudiant(e)s abandonne en cours de route.

L'idéal est de bosser l'été comme ASH pour voir de l'intérieur l'hôpital (lieu de stages pdt les études) avant de se décider (pas toujours réalisable !)

Attention, il existe du chômage dans certaines régions (la Bretagne par exemple) il faut te renseigner en fonction de ta région (je ne sais pas exactement où tu es) ; car si région bien dotée en IDE, les bons postes sont rares... et les horaires parfois difficiles (journées coupées, un peu comme les caissières)

Enfin, il faut savoir que si tu passes un contrat pour que l'hôpital paie tes études, tu leur devras un certain nombres d'années, où là tu n'auras aucun choix, et sera affectée systématiquement là où personne ne veut aller 

Sinon, c'est un super métier, moi j'ai adoré (et cadre aussi, sauf en psy à la fin car la fainéantise et l'absentéisme des psychiatresme rendait dingue  )

 

ça se voit...

 

Ben dans ce cas là je réponds que sur mon contrat y'a écrit infirmière et pas boniche, que je suis là pour qu'il rentre chez lui et pas pour qu'il reste et je pars.
Par contre, à l'hôpital c'est pas des patients, c'est des clients  et ils le savent donc faut s'attendre régulièrement à des remarques ou ordres déplacés.
Mon dernier jour de boulot, je montrai à la nouvelle du service les patients pour qu'elle les visualise(on distribuait les médicaments), une "mamie" nous a insulté car l'ASH avait oublié sa serviette de table, on s'est pris dans la tronche qu'on était des mer*des car on était en gériatrie, qu'on savait pas travailler, que j'étais tellement grosse que j'allais exploser, et après c'est parti dans les insultes "classiques" 


Sandrine, tu l'aimes ton job 

Perso, j'ai bossé aux urgences d'un chu mais ma voiture m'ayant laissé tombé (plus d'embrayage et pas de sous pour le remplacer), j'ai été obligé de ne pas reconduire mon contrat (un cdd de 6mois qui devait déboucher sur un cdi), j'ai atterri dans l'hôpital où je bosse. Un centre hospitalier qui fait de la médecine gériatrique et générale, de l'oncologie (post-cure/inter-cure pour la moitié des patients), des soins palliatifs oncologiques, de la rééducation et maintenant un soin longue durée. J'ai commencé de nuit en soins palliatifs, maintenant je suis de jour en soins longue durée. Je fais des formations et compte bien demander de psser un DU  Y'a des tonnes de possibilités, j'essaye tant bienq ue mal de m'investir dans la vie de l'hôpital pour varier mon job et me former personnellement et professionnellement.

Pour la vie de couple, ça peut être difficile pour le mari d'être seul le we et devoir gérer les gosses seuls pendant que tu bosses, je pense que l'homme doit être conscient de ça, c'est important, tout comme les rappels au dernier moment pour bosser.

hello tite puce

je suis infirmière de bloc à 80%
je suis au bloc uniquement pour les horaires (7h30-16h)
sinon en horaires normaux ( 6h50 en releve donc en tenue- 14h)  moi c'était pas gérable, mais mes filles étaient bébés donc à voir pour toi.

juste deux rappels

1) vocation / profession


2)ne pas mettre la charrue

les seuls que j'ai connu à l'école qui avaient des enfants et qui ont réussi à tenir jusqu'au bout des 3 ans et quelques de formation, c'était:
-les hommes,
-les mères de grands enfants (et encore un peu larguées car "maltraitées" en service par les IDE en poste plus jeunes qui ne comprennaient pas pourquoi à 40 et queqlues on voulait faire ce boulot),
-ou celles dont le mari s'occupait des gosses

ne pas oublier le financement de la formation
-l'alternance de stages/cours avec si hors paris des stages à perpete, si dans paris et ailleurs des stages fatiguants car tu es la bete de somme des IDE/ AS
-Aujourd'hui avec la nouvelle formation il y a moins de stress car il n'y a plus de msp, mais j'ai remarqué que les mères de famille les foiraient régulierement (trop de pression , ne se sentaient pas e droit à l'erreur, à leur place...)
-l'inexistance ou presque de places en creches hospitalières pour les ESI
- ça dure 3 ans, c'est looooooong
- des promos de 35 eleves parfois de filles de 18-20 ans (moi je viens de la pitié, nous étions 400 au début, 180 à avoir eu le DE 3 ans plus tard, sur 200 à le passer.....)

enfin tout ça pour dire que c'est pas forcément gagné, et en plus pour un boulot qui est loin d'offrir les avantages qu'on s'imagine....