Salut à toutes!
Je rentre de mon 1er séjour (3 jours) passés ailleurs qu'à a maison, ça s'est très bien passé. Faut dire que ma mère m'a bien aidée (mon homme n'est pas venu avec), mais les bb et moi avons bien assuré, eux en étant pas plus excités que d'habitude, et moi en ayant eu une organisation béton, j'ai même rien oublié, et je suis fière d'avoir embarqué mes enfants et mon chien dans ce petit voyage! Dans la voiture ils ont bien roupillé, sauf au retour ma fille a rouspété pendant la dernière 1/2 heure.
Je suis contente de lire que de plus en plus de bébés font leurs nuits! Les miens pas vraiment encore, mais ça va mieux. Ils commencent à vraiment sourire maintenant aussi! Je ne sais pas combien ils pèsent, mais ils portent du 3 mois.
Et demain matin, rv osthéo, je vous raconterai.
Pour ce qui est des moments où on craque, où on en peut plus, comme je vous comprends S&D, Marisofi et les autres! Moi aussi je disais dans un message il y a quelques jours que je peux comprendre que des mamans craquent et secouent leur bébé. Avec l'épuisement, on en vient vite à désespérer et avoir l'impression que c'est un cercle infernal qui ne finit jamais.
Moi j'ai trouvé les débuts très très difficiles: les 4 ou 5 1ères semaines, je ne pouvais pas dormir plus de 1h15 d'affilée, jamais. Il se passait 3h entre le début d'une têtée ou bibi, et le début de la suivante. Il faut compter 45mn par repas, le temps de faire le rot, que bb arrête de se tortiller, etc...45mnX2=1h30, puis faire pipi, boire un verre d'eau, se coucher...et ça fait qu'il reste 1h10 de sommeil, et encore, si tout va bien!! bon, je ne vous apprends rien, vous vivez ou avez vécu la même chose, mais franchement, j'ai trouvé ça complètement infernal comme rythme, et pourtant j'ai été aidée par les amis et par le papa. Maintenant la nuit ils ne viennent "que" toutes les 5 ou 6h en moyenne, et ça change la vie.
Mais régulièrement, je craque quand même, quand un bébé voire 2 hurlent car ils sont fatigués et excités et ne trouvent pas leur sommeil notamment.
J'ai remarqué que parfois, dans le cas du syndrome "excitation-épuisement" (appelons comme ça cette charmante combinaison que visiblement je suis pas la seule à vivre régulièrement le soir...

), le bébé réussit mieux à se calmer dans son lit que dans mes bras ou dans le transat. Ce qui n'empêche pas de lui parler de temps en temps d'un air zen pour qu'il se sente pas abandonné non plus. Ou de ne pas aller lui parler si on en peut plus et qu'on a besoin d'oublier le bébé en question pendant 20mn...
Je veux dire que bien sur, parfois on laisse pleurer bébé parce qu'on en peut plus (et on a raison de se préserver dans ce cas-là), mais au-dela du fait qu'on arrive plus à faire autrement, je crois bien que parfois, le bébé en a besoin, c'est ce qu'il y a de mieux à faire pour lui (et pas que pour nous). Chez moi par exemple le portage en écharpe ou le sein est assez miraculeux 9 fois sur 10. Mais j'en viens à me dire qu'il ne faut pas faire stopper les pleurs et cris à tout prix, que pour eux ça a une fonction (certaines pleurs bien sur, celles de fatigue, d'excitation) et qu'ils ont vraiment besoin qu'on les laisse les évacuer.
Bon peut-être que je fais tout ce laïus juste pour me donner bonne conscience de ne pas toujours être fraiche et dispo pour porter et caliner mes bb quand ça crise fort...Je me dis souvent qu'un des avantages des jumeaux, c'est qu'on peut défendre toute sorte de conception théorique, spéculer comme on veut, etc...au final, on fait toujours comme on peut, et ce, qu'on "adhère" ou pas à nos pratiques...
Marisofi: je crois comprendre en te lisant qu'il y a parfois quelques tensions avec ton homme, au sujet des enfants. Avec le mien il y en a régulièrement (euh, quotidiennement?

), pourtant il participe beaucoup. Mais ça me semble vraiment inévitable. Ca demande beaucoup de compréhension et dialogue au sein du couple, mais pas facile quand on est crevés et qu'on a peu de temps pour son couple...
Mais je comprends que le taux de divorce/séparation chez les parents de multiples soit plus élevé que chez les autres (comme le taux de dépression d'ailleurs)...

Purée, qu'est-ce que je parle, désolée...