Salut les filles!

Bon, j'ai énormément de retard pour vous lire, mais je publie déjà mon message avant de lire les 10 pages en retard.

Je n'ai pas donné signe de vie depuis le début de la semaine et pour cause: j'ai été hospitalisée 3 jours (rentrée hier après-midi).
En effet, les douleurs intercostales prenaient une telle ampleur, me pourissant tellement la vie et m'empêchant de m'allonger, j'ai commencé à craquer nerveusement dans la nuit de lundi à mardi. Impossible de dormir, mais aussi impossible de me reposer, car allongée ou appuyée contre un dossier, j'avais toujours cette sensation qu'on me poignardait dans le thorax. Des hauts et des bas depuis 3 semaines, il fallait qu'on trouve enfin une solution!
Mon chéri m'a donc emmené aux urgences mardi matin et comme les douleurs se situent toujours à gauche depuis la mi-février, l'interne a tout de suite voulu vérifier si le coeur et les poumons allaient bien: ECG normal, gaz du sang aussi, elle m'a dit qu'il fallait investiguer à fond pour savoir ce que j'avais et surtout comment me soulager, donc hospitalisation.
J'ai passé la 1ère nuit sous Efferalgan codéiné: soulagement minime et surtout j'ai vomi toute la nuit jusqu'au lendemain. Il semblerait que je ne supporte pas la Codéine. Impossible de manger pendant 24h, j'étais un vrai zombie.
Ils m'ont donc gardé une nuit supplémentaire pour tester autre chose (Acupan), qui ne m'a pas soulagé du tout, j'ai passé une nuit atroce. Petit moral au réveil, car rien ne fonctionnait et les médecins me disaient que la seule chose + forte était la morphine (et il en était bien sûr hors de question!).
A côté de ça, tous les examens (écho cardiaque, radio pulmonaire, prises de sang...) étaient OK, ce qui était rassurant, mais l'équipe médicale ne savait plus trop quoi faire.
Jusqu'à ce que le chef de service me dise que de toute façon c'était positionnel (les filles prennent parfois une position qui m'écrase un nerf thoracique, c'est pour ça que les douleurs vont et viennent), que concrètement j'allais traîner ces douleurs jusqu'à l'accouchement, avec des hauts et des bas, et que seules l'ostéo et l'acupuncture pouvaient me soulager pendant mes crises. Chouette!
En même temps, j'ai accepté ce diagnostic avec +de recul, car bizarrement la 3e nuit passée à l'hôpital avait été la meilleure (5h de sommeil, le grand luxe!!), alors que je n'avais pris que du Doliprane! Je n'y comprenais plus rien, mais les filles avaient sans doute bougé et libéré ce nerf...
Hier matin juste avant de quitter l'hôpital, écho bi-mensuelle avec mon gynéco habituel, qui m'a confirmé ce diagnostic.
On a pu voir les louloutes qui vont toujours très bien: aucun signe annonciateur de STT, 900g et 1kg à 26SA+3! Le gynéco les a qualifiées de grassouillettes, mais tant mieux si elles prennent un peu d'avance niveau poids: ça ne durera pas éternellement!!

C'est le meilleur boosteur de moral que je connaisse: voir mes filles faire des vagues et des bosses sous ma peau, et savoir qu'elles sont bien au chaud dans mon ventre.
Voilà pour les nouvelles de mon côté!

Bon, je poste ça et je file lire les 10 pages de lecture en retard: je suis contente de vous retrouver les pipelettes!

A+