Education et transmission de valeurs, "mentalité".
P'tite Lilli:
Isazou, ma phrase ne faisait pas référence à toi mais à mon vécu avec Guilhem.
Il prenait un réel plaisir à gratter ses cordes, à inventer ses propres mélodies (pas du tout mélodieuses entre autre :-X ). C'est lui qui a demandé à l'origine à apprendre la guitare. Mais l'aspect répétition, rigueur, etc, etc.. le rebutait +++. Donc nous avons cédé. Peut être un jour y retournera-t-il ?
Kathryn2:
Citation de: Isazou le 14 Décembre 2009 à 16:07:30
Moon, Eirelav : J'ai conscience d'être exigeante avec mes enfants. Parce que je le suis aussi avec moi-même, certainement. Sans doute suis-je "dure" aussi. Mais dans l'exemple, si je ne console pas l'enfant, c'est pour qu'il apprenne à assumer, justement. Pas juste apprendre la conséquence du geste : l'eau chaude, ça brûle, mais aussi assumer : j'ai désobéi, donc c'est mon problème. Je me consolerai tout seul.
Maintenant, comme je l'avais précisé dans l'exemple, je me suis assurée avant que l'enfant n'est pas brulé réellement. Bien évidemment, en cas de chute, de plaie ou autre, je soigne l'enfant avant tout. Mais je ne manque quand même pas de lui expliquer que voilà : il a désobéit, il s'est puni lui-même, puisqu'il s'est fait mal !!
Moi, je ne réagis pas comme ça non plus. La "punition" c'est effectivement de s'être fait mal.
Pour moi il est important de soutenir son enfant dans une épreuve. Le consoler c'est lui dire "oui, tu n'as pas écouté mon conseil et maintenant tu t'es blessé, mais saches que je serai toujours là pour toi"
Si je ne le faisais pas, j'aurais l'impression qu'en plus de la conséquence directe de ses actes, je lui infligerais en plus un refus de mon amour. Or un parent est là pour aimer et consoler aussi, pour accompagner et soutenir.
J'aurais tendance à penser que refuser une consolation déstabilise l'enfant et peut l'amener à un certain sentiment d'insécurité.
L'apprentissage des interdits c'est, pour moi, donner des clés à son enfant pour qu'il ne se mette pas en danger, qu'il n'empiète pas sur la liberté des autres... C'est le sécuriser... refuser par ailleurs de le prendre dans ses bras quand il a fait une bêtise et qu'il s'en ait rendu compte via une blessure, aussi minime soit-elle) va à l'encontre du pourquoi on pose l'interdit, à mon sens.
C'est comme si je disais à quelqu'un qui a un cancer des poumons : "t'avais qu'à pas fumer,assumes, je ne te consolerai pas" (oui, je sais c'est extrême mais je pense qu'au niveau d'un enfant, le ressenti est identique, les sentiments des enfants sont violents car ils ne savent pas les canaliser)
Biz
Eirelav:
Oui même s'il faut toutes proportions garder. Il ne faudrait pas non plus dire pôv' choupinounet et s'apitoyer sur le sort d'un enfant qui a délibérément voulu dépasser les limites. L'accompagner par contre c'est essentiel.
C'est,comme tu le soulignes Kathryn, l'idée de la double peine qui me dérange aussi.
Et aussi je me dis qu'en grandissant si l'enfant fait une bêtise pas sous nos yeux et que les conséquences sont importantes, il pourrait la cacher par peur d'être disputé et qu'en cachant, les conséquences s'aggravent. Il est important qu'il ait confiance en ses parents. C'est sécuriser comme tu le dis aussi Kathryn.
Avec des ados c'est important car je crois qu'ils prennent facilement des risques. J'ai toujours dit à mes fils qu'ils pouvaient compter sur nous si les effets d'une bêtise avaient des conséquences graves. Nous serions là pour les soutenir quoi qu'il arrive. Et je ne crois pas que c'est les inciter ou les autoriser, c'est les rendre responsables selon moi.
La Doudou Brestoise:
Coucou,
Citation de: Isazou le 14 Décembre 2009 à 16:07:30
Mais dans l'exemple, si je ne console pas l'enfant, c'est pour qu'il apprenne à assumer, justement. Pas juste apprendre la conséquence du geste : l'eau chaude, ça brûle, mais aussi assumer : j'ai désobéi, donc c'est mon problème. Je me consolerai tout seul.
J'ai tendance à réagir un peu comme cela aussi. Mais quand j'y regarde de plus près, je m'aperçois que mes zouaves, justement, ne recherche pas une consolation quand il s'agit d'assumer les désagréments d'une petite bêtise. San vouloir cacher qu'ils ont été surpris, par une petite douleur, ils me regardent l'air contris, mais pas plus... Et moi je passe à autre chose. Effectivement, inutile d'en rajouter avec une double peine ;).
Maintenant, si vraiment ils se sont fait mal après une bêtise et qu'il y a pleures, je vais effectivement les consoler...
Alors oui, peut-être ce n'est pas forcément qu'une valeur à acquerir ???. Où alors j'ai tout simplement toujours fonctionné comme cela, alors ils savent à quoi s'attendre ???.
A +
tefadel:
Citation de: mesoke le 14 Décembre 2009 à 14:32:54
J'ai l'impression que j'ai les valeurs que je souhaite transmettre à mes enfants sont très "basiques" (bateau?), ne pas voler, ne pas faire de mal aux autres (physiquement et mentalement), partager (les jouets, le temps, l'écoute, ...), etc ...
Je n'avais jamais songer à la persévérance en tant que "valeur" mais plutôt comme qq'chose d'inhérent à chacun, un peu comme la gentillesse. Quoique l'on puisse démontrer l'intérêt d'être persévérant.
D'ailleurs, apprenons nous à nos enfants à être "gentil" ? ??? Est-ce inné?
Bonne question ;) j'vais y réfléchir
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