Education et transmission de valeurs, "mentalité".

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Isazou:
Voilà, je crée ce fil, histoire de discuter ensemble de nos valeurs, et de ce qu'on aimerait transmettre à nos enfants.
Attention, je ne dis pas qu'il s'agit de formater nos enfants, et que nos actions auront forcément une répercussion dans un sens ou un autre.
Mais il est certainement des choses que nous leur apportons par notre éducation, notre réaction face à certaines situations..

Isazou:
Je vais commencer par un exemple, arrivé hier chez moi.

Nous profitons d'une fin d'après-midi ensoleillée pour faire du vélo dans la rue. (les filles, moi je les surveille)
Calie et Maéline remontent sur leur vélo sans problème, pédalent à fond, tout va bien.
Leelou, c'est autre chose. D'un tempérament au départ plus craintif, elle semble ne plus savoir faire du vélo (sans roulettes), n'arrive pas à mettre sa pédale comme il faut, et se met à pleurer.
Je commence par l'encourager, en lui disant que ça fait longtemps, mais qu'elle va y arriver.
Elle chouine toujours, et finalement, descend du vélo en disant qu'elle ne veut pas en faire.

Il a fallu que je hausse le ton, que je menace de revendre le vélo, pour qu'elle remonte dessus. Et il m'a fallu encore la forcer pour la faire démarrer en poussant le vélo.
Finalement, une fois partie, elle en fait sans problème !! Je l'ai donc encouragée et félicité.
Plus tard, il a encore fallu que j'insiste pour qu'elle refasse ce qu'elle faisait avant : tourner et monter le trottoir.

Après ça, elle avait un sourire jusqu'aux oreilles, toute fière d'avoir réussi à faire se qu'elle pensait avoir oublié.

Alors c'est vrai que je me suis trouvé un peu dure avec elle... mais au final, je ne le regrette pas : elle était vraiment très très contente après.

Voilà. Je connais trop de jeunes qui arrivent en ce moment dans le monde du travail, et qui chouinent pour un rien, sont toujours fatigués, s'arrêtent dès qu'ils ont un "pet de travers".
Je refuse que mes enfants soient comme ça, et j'espère, à travers mon éducation, leur apprendre la persévérance, le goût de l'effort, et à ne jamais rester sur un échec.
Je me dis que l'expression "se faire violence" trouve là son juste sens.
Mais pour pouvoir se faire violence à l'âge adulte, ne serait-ce pas à nous, parents, de "faire violence" à nos enfants ?

mesoke:
Se faire violence ...? j'aime pas trop cette expression mais je vois ce que tu veux dire. ENseigner la persévérance, le dépassement de soi, l'effort, le mérite, ...

P'tite Lilli:
Si je te dis qu'à 11 ans Guilhem fonctionne toujours ainsi   :P  t'en penses quoi ???

tefadel:
Je dirais comme Mesoke , c'est plutôt la tournure "faire violence" que j'aime pas , je dirais plutôt "se dépasser soi-même" ;)

Après selon ton exemple, je me dit : était-elle contente parce qu'elle faisait plaisir à sa maman?
Etait-elle soulagée qu'on ne vendrait pas son vélo ? Ou "simplement" contente de faire du vélo ?
Je pense que quand un enfant a décidé de faire quelque chose, il y arrive .

Ensuite pour ton exemple de "jeune feignant" (je résume hein :P), je ne pense pas que ce soit générationnel , en revanche, c'est clair que le peut d'avenir qu'on a quand on a un travail : miracle si on trouve un CDI, si CDI peut de chance de promotion ou très lent (à moins d'avoir la chance d'être fonctionnaire), mal/pas payé , parfois pas déclarer (mais faut bien bouffer). C'est décourageant et au bout d'un moment, on fait le minimum.
Ca n'excuse rien ok , mais ca explique beaucoup ;).
Oui je suis HS  ;D
 

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