Education et transmission de valeurs, "mentalité".

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Eirelav:
Citation de: Tycoat22 le 12 Décembre 2009 à 21:40:53


Et voilà, je fais ce qu'il ne faut pas faire... je stigmatise !
Ah, les généralités...



Il n'y a rien de pire que ce qui réduit "Les jeunes", "les vieux" ... "les jumeaux" ;)

Tycoat22:
Tout à fait d'accord ! Surtout pour nos jujus  :P

Laety 89:
Je suis d'accord avec toi Isa, sur l'idée de transmettre des valeurs à nos enfants, et je rajouterais "pas forcément celles que nous ont inculquées nos parents"...

Pour l'exemple de Leelou et de son vélo, je déplore parfois d'avoir le même numéro en couleur à la maison :-X ::) Cassandre est pareille, à se braquer quand elle est persuadée qu'elle va foirer un truc, ou quand elle affirme ne pas aimer quelque chose qu'elle n'a jamais gouté... Comme toi, ça me désole de devoir hausser le ton, de devoir "menacer" de rapporter telle ou telle chose au magasin si elle refuse de s'en reservir...

La notion de plaisir est vraiment essentielle, mais surtout savoir à qui l'enfant fait plaisir! Plus jeune, j'ai voulu faire du piano: pendant mes 2 premières années d'étude, mes parents ont loué un piano, j'en faisais tous les jours bien plus que nécessaire. Quand par la suite, ils ont acheté un piano, en me répétant maintes et maintes fois que ça leur avait coûté très cher: le piano est devenu une obligation et non plus un plaisir, je rechignais à y faire mes exercices :-\ Bon, c'est vrai que maintenant je suis quand même contente d'avoir mon piano à la maison, mais pendant quelques années, je ne l'approchais que pendant une demi heure par semaine histoir d'avoir un tant soit peu préparé le cours suivant :-X

Ce que je veux transmettre à mes filles, c'est qu'il est important de faire les choses pour se faire plaisir à soi même, mais si elles me demandent de faire telle activité, la réponse est déjà et sera toujours: "ok, mais si on t'y inscrit, tu t'engages à y aller toute l'année, on n'arrête pas au bout de 3 séances parce que tu n'as plus envie..."
C'est vrai que ça peut être vu comme de la "violence", mais leur apprendre à respecter les gens, et à se respecter soi même, ça passe aussi par là: respecter nos/leurs engagements vis à vis des personnes qui leur apprennent ces activités, "respecter le vélo" en ne le laissant pas à l'abandon parce qu'on a peur de tomber ou de ne pas réussir...

La Doudou Brestoise:
Coucou,

Il me perturbe ce fil. J'y pense beaucoup ;).

Je ne sais pas si la notion de plaisir est si essentiel quand il s'agit de persévérer. Pour reprendre l'exemple de la musique, punaise qu'est-ce que c'est contraignant, et rarement véritablement gratifiant... Le plaisir vient tellement plus tard, qu'enfant, j'ai bien du mal à comprendre ce qui m'a fait persévérer...

En vrai, persévérer est un bien grand mot dans mon cas pour la musique ::). La règle chez mes parents, comme chez beaucoup de parents finalement, et c'est ce que je souhaite aussi appliquer, c'est un engagement à l'année. Au final à mon actif : 2 ans de violon, 1 an de piano, 6 ans de flûte traversière, un peu de guitare dans mes années estudiantines pour finalement tomber sur le saxophone. Que j'ai la chance de pratiquer toujours (mais que je ne le bosse plus :-X). Et rares sont les adultes qui finalement ont poursuivi leur activité musicale d'enfant.

Qu'est-ce qui m'a motivée pour poursuivre ???. Honnêtement, pas le plaisir. Celui-ci est venue plus tard, quand j'ai découvert l'improvisation. Alors avant ???.
Au départ, faire plaisir à mes parents ???. Certainement. Ensuite, l'envie de ne pas s'être donné du mal pour rien ???. L'estime de soi, d'être arrivé à quelques chose, un objectif ???. Oui, quand j'ai repris le saxophone, j'avais un objectif clair : pouvoir jouer avec zhom dans un groupe.

Finalement, c'est un ensemble de facteur qui m'ont fait poursuivre. Mais je ne crois pas que le plaisir est été une motivation première.
La fierté aussi peut-être un peu quand dans la famille ou avec des amis, on s'extasiait devant la présentation d'une pièce. 

Je crois que c'est aussi un moteur : l'estime de soi, quand on a réussi un truc difficile, qui ne procure pas toujours du plaisir (vous avez du plaisir au boulot, vous ?). A mon avis, c'est un mauvais argument que de dire à un enfant qu'il faut qu'il persévère dans l'apprentissage des maths, que cela lui procurera du plaisir ::) (même si je pense que pour certain, cela soit vrai). Mais l'estime de soi devant la résolution d'un problème : oui.

Alors ??? Je réfléchis un peu tout haut :-[.

A +

tefadel:
C'est un peu contradictoire la Doudou , parce que même si pendant , tu ne prenais pas ton pied, tu avait un objectif qui allait te faire plaisir : jouer avec ton homme , être fière d'avoir atteint ton objectif  ...
Mais je comprend ce que tu veux dire  ;)

Ce qui est important c'est de le faire pour soi et pas juste pour faire plaisir aux autres, tout en sachant qu'on peut se faire plaisir à soi en réalisant un trucs pour qq'un d'autres , houlà, c'ets compliqué mon truc , trop tôt là ;D

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