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Auteur Fil de discussion: Comment parler des choses sérieuses avec un enfant?  (Lu 35588 fois)
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Nadège, celle qui rit quand il neige !


« Répondre #75 le: 14 Janvier 2009 à 13:54:43 »

Je leur ai bien dit aussi qu'ils ne s'inquiètent pas de nous voir triste (d'autant plus qu'on a vu notre copine le dimanche), que les adultes étaient tristes, mais que les enfants n'avaient pas besoin d'être tristes.
Pourquoi penses-tu que les enfants n'ont pas besoin d'être tristes ?
Il me semble que ça fait partie des émotions, des sentiments que chaque être humain est sensé ressentir non ?
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CE QUI NE ME TUE PAS ME REND PLUS FORTE
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PAV
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« Répondre #76 le: 14 Janvier 2009 à 14:00:18 »

Oui  Huh? Là c'est peut-être un deuil qui concerne les parents et non les enfants, car ils n'avaient pas de lien particulier avec la personne décédée.  Huh? Mais oui, libres à eux d'être tristes ou non... (tristes de voir leurs parents tristes par ex.)


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laulesar
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« Répondre #77 le: 14 Janvier 2009 à 14:53:18 »

Laissez votre coeur s'exprimer. Acceptez d'être ce que vous êtes, face à la détresse.

Car il me semble que c'est en acceptant ses propres réactions, ses propres craintes que l'on pourra aider nos enfants à accepter les leur.

voilà je pense que c'est tout à fait çà mon problème, et là est le travail que j'ai à faire sur moi...mais aussi d'accepter que je ne pourrais pas toujours protéger mes enfants de la crainte, de la douleur, de la souffrance...

Ton témoignage est très intéressant Izazou,  quand mon grand père tant aimé est mort, je me suis surprise à être assez courageuse pour le veiller sa dernière nuit, et assister à son dernier soupir, (sans pour autant m'éffondrer, ce qui a d'ailleurs surpris mon entourage me connaissant) cela a démystifier bcp de choses chez moi...et mes angoisses se sont mises en sommeil pendant quelques temps puis en début d'année dernière tout a ressurgi, car nous étions alors dans une situation difficile que je ne pouvais maitriser du coup retour  Pleurs
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Bambinette
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« Répondre #78 le: 14 Janvier 2009 à 22:06:22 »

Je leur ai bien dit aussi qu'ils ne s'inquiètent pas de nous voir triste (d'autant plus qu'on a vu notre copine le dimanche), que les adultes étaient tristes, mais que les enfants n'avaient pas besoin d'être tristes.
Pourquoi penses-tu que les enfants n'ont pas besoin d'être tristes ?
Il me semble que ça fait partie des émotions, des sentiments que chaque être humain est sensé ressentir non ?

Oui, mais comme le dit Pav, il s'agit en l'occurence de quelqu'un qui n'était pas très très proche de nous ; enfin, si, dans nos coeurs, mais on se voyait 2 ou 3 fois dans l'année.

Roxane a été triste en nous voyant, mais pas triste parce que notre pote est mort ; triste parce qu'on l'était.

Et non, je ne pense pas qu'il soit "nécessaire" que mes enfants soient tristes parce que je le suis.

Jean-Pierre ne va pas leur manquer ; ce n'est pas comme si ils perdaient quelqu'un de très proche (leur grand-père j'allais dire ....).


Isa, merci de partager ; je crois aussi que nos propres réactions face à la mort dépendent de beaucoup de choses ; on ne réagit pas forcément de la même façon à chaque décès.

Et il est certain que ce qui sera le plus difficile pour moi, ce sera de voir la tristesse, la détresse de mes enfants face à la mort de quelqu'un de très proche, bien plus que ma propre peine ....

Je l'avais marqué, N, dans le fil que tu as ouvert dans les "clubs", je n'arrive même pas à envisager la mort de mes parents ; alors imaginer comment j'aiderais mes enfants à vivre ça .... c'est au-dessus de mes forces ....
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Roxane / Axel, 7 ans (03/04/06)
Les jumeaux identiques sont aussi fraternels que les autres. Quant à l'adjectif faux, il sonne de manière désobligeante. Les faux jumeaux sont de vrais enfants, mais aussi de vrais jumeaux, puisque engendrés et nés en même temps ! Zazzo
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Nadège, celle qui rit quand il neige !


« Répondre #79 le: 14 Janvier 2009 à 22:10:52 »

Laissez votre coeur s'exprimer. Acceptez d'être ce que vous êtes, face à la détresse.
Car il me semble que c'est en acceptant ses propres réactions, ses propres craintes que l'on pourra aider nos enfants à accepter les leur.
Ca parait évident mais je trouve qu'il y a la un paradoxe, c'est une des choses que j'ai du mal à gérer justement. Devant mes enfants, je souhaite être un roc, en tant que mère je veux être la plus rassurante possible, je veux qu'ils sachent que je ne les laisserai jamais tomber mais si je leur montre ma faiblesse, pourront-ils avoir confiance en moi ? Ne vont-ils pas douter de ma solidité ? Ou est la frontière entre : je suis votre mère et vous pouvez compter sur moi et je suis votre mère mais il m'arrive d'être faible et de baisser les bras ?
Lorsque mon pére est mort, dans mon cheminement j'ai souhaité mourrir... Pour ne plus souffrir de ce manque qu'il laissait... Je me suis reprise mais dans mon raisonnement mes enfants n'étaient pas un obstacle à mon projet, je pensais que d'autre s'occuperai d'eux. Mon seul objectif était de ne plus avoir mal. Quand j'y pense aujourd'hui, ça me fait froid dans le dos... Je n'ose imaginer le mal que j'aurais fait à mes enfants si j'étais allé au bout de ma connerie...
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« Répondre #80 le: 14 Janvier 2009 à 22:14:52 »


Roxane a été triste en nous voyant, mais pas triste parce que notre pote est mort ; triste parce qu'on l'était.

Et non, je ne pense pas qu'il soit "nécessaire" que mes enfants soient tristes parce que je le suis.

D'accord, je comprend mieux. Je n'avais pas replacé cela dans le bon contexte.
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« Répondre #81 le: 15 Janvier 2009 à 09:42:14 »

Je comprend tout-à-fait le paradoxe dont tu parles.

Je pense que je donne à mes enfants l'image d'une mère tout "simplement" humaine : être humain, c'est être fort parfois, faible à d'autres moments.

J'espère que mes enfants sentent qu'ils peuvent compter sur moi, que je serais toujours là pour eux ; un roc, je ne sais pas ; mais une mère adulte qui assume la vie du mieux qu'elle peut.

Or, assumer la vie, c'est accepter aussi par moment d'être faible, de pleurer, de baisser les bras.

On a la grippe en compagnie à la maison en ce moment ; Axel me dit hier : "toi t'es pas malade maman !" ; je lui répond : "et si, mon chéri, moi aussi je suis malade !"
Il semblait étonné que je puisse être fatiguée et fiévreuse.

Et pourtant, c'est une réalité ; on peut être mal, souffrir, et quand même être présent pour eux ?

Je prend la situation inverse : il y a quelques années, mon père a frôlé la mort ; il était en réa, son pronostic vital en jeu (méningite) ; je ressort de la réa, ma mère m'attendait dans la salle d'attente ; je vais vers elle, la prend dans mes bras, et pleure.
Elle me dit : "oh non, ma fille, ne craque pas, j'ai tant besoin de toi ...."
Je me suis reprise aussitôt, j'ai respiré un grand coup, et c'est passé.

On peut avoir des moments de faiblesse, mais savoir se reprendre quand nos très proches ont besoin de nous ; encore plus quand il s'agit de nos enfants.
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Isazou
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heureuse maman de trois princesses...


« Répondre #82 le: 15 Janvier 2009 à 14:40:02 »

N, je vais aussi reprendre ce paradoxe dont tu parles...
Nous sommes certes des mamans qui avons envie de soutenir nos enfants, mais nous ne sommes pas des wonderwoman. N'oublie pas que nous sommes aussi des modèles pour nos enfants. Et qu'une maman qui est un Roc, comme tu dis, c'est terriblement difficile à imiter. Et est-ce si bien que ça ?
C'est en acceptant de montrer ta faiblesse à tes enfants, qu'ils vont apprendre à accepter la leur. Car si toi, leur maman, tu sais aussi baisser les bras, poser tes valises, et pleurer, tout simplement, c'est que eux, ils peuvent aussi avoir le droit de le faire. TU comprends ?
Et c'est en ça que tu les aideras.

TU comprends mieux maintenant ce que je voulais dire ?

Bisou Bisou
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Leelou, 23 mai 2005 
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"Le bonheur est un drôle d'animal : il se débat, griffe, mord, tout lui est bon pour nous faire ouvrir nos mains. Mais si on les ouvre : tout est fini.
Serrez le vôtre bien fort, même si ça vous fait mal."
mesoke
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« Répondre #83 le: 15 Janvier 2009 à 16:57:56 »

je ne pensais pas mes parents mal à l'aise avec ce sujet (la mort) mais en y re pensant ... Il y a qqs années mon frère ainé est décédé. Un autre de mes frangins m'en parle 2 semaines après pour trouver une épaule réconfortante. Je n'étais pas au courant 
Mon frangin était persuadé que mes parents m'avaient appelé pour me le dire, ça aurait été logique, mais non.

J'ai eu beaucoup de mal à gérer tout ça. L'annonce et la façon fortuite dont je l'ai su 

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Nadège, celle qui rit quand il neige !


« Répondre #84 le: 15 Janvier 2009 à 17:53:00 »

N, je vais aussi reprendre ce paradoxe dont tu parles...
Nous sommes certes des mamans qui avons envie de soutenir nos enfants, mais nous ne sommes pas des wonderwoman. N'oublie pas que nous sommes aussi des modèles pour nos enfants. Et qu'une maman qui est un Roc, comme tu dis, c'est terriblement difficile à imiter. Et est-ce si bien que ça ?
C'est en acceptant de montrer ta faiblesse à tes enfants, qu'ils vont apprendre à accepter la leur. Car si toi, leur maman, tu sais aussi baisser les bras, poser tes valises, et pleurer, tout simplement, c'est que eux, ils peuvent aussi avoir le droit de le faire. TU comprends ?
Et c'est en ça que tu les aideras.

TU comprends mieux maintenant ce que je voulais dire ?

Bisou Bisou
Oui je le comprend maintenant mais il a fallu bien des épreuves pour que j'en arrive à cette conclusion.

D'abord la naissance de mes filles, c'était la première fois que je m'accordais d'être faible devant mon fils.
Puis la mort de mon pére, ce raz de marée qui m'a submergé, je n'ai pas pu "cacher" à mes enfants ni au monde entier d'ailleurs que j'avais mal...

Avant tous ça j'étais un modèle de solidité, je m'étais forgé une carapace, c'était moi qui consolait et réconfortait les autres... J'avais réussi à tromper mon monde, je pleurais à l'intérieur, je croyais être forte et ne pas avoir "le droit à l'erreur".  En fait je ne m'accordais pas le droit de me plaindre, je renvoyais l'image de quelqu'un qui n'était pas vraiment moi... Pendant toutes ces années, j'ai refoulé des tas de choses, je me regardais vivre ma vie...
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« Répondre #85 le: 15 Janvier 2009 à 20:43:51 »

Mesoke, elle est dure ton histoire-là !  Triste J'espère que depuis vous en avez parlé ensemble et réglé le sujet. 
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« Répondre #86 le: 16 Janvier 2009 à 10:08:23 »

Mesoke, elle est dure ton histoire-là !  Triste J'espère que depuis vous en avez parlé ensemble et réglé le sujet. 
pas vraiment ... J'aime beaucoup mes parents mais on est pas au top question communication et manifestation de nos sentiments.
Me semble que c'est la première fois que j'en parle ...

L'explication de ma mère était du genre "je ne pensais pas que ça te toucherait", (mon frère et moi avions pas mal d'écart d'age et il vivait en Colombie).

mais .. je fais du HS là 
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« Répondre #87 le: 16 Janvier 2009 à 11:34:23 »

Mesoke, elle est dure ton histoire-là !  Triste J'espère que depuis vous en avez parlé ensemble et réglé le sujet. 
pas vraiment ... J'aime beaucoup mes parents mais on est pas au top question communication et manifestation de nos sentiments.
Me semble que c'est la première fois que j'en parle ...

L'explication de ma mère était du genre "je ne pensais pas que ça te toucherait", (mon frère et moi avions pas mal d'écart d'age et il vivait en Colombie).

mais .. je fais du HS là 

Je ne trouve pas que tu fasses du HS ou alors on en fait toutes un peu...
Personnellement, cette discusion me fait beaucoup réfléchir et avancer. L'histoire de mon grand pére m'est venue ici et les sentiments que j'éprouvais vis à vis de ça je ne les avais jamais analysé avant d'en parler ici.
 Toi même apparement tu constate que tu n'avais jamais parlé de l'histoire de ton frére avant, je pense qu'il est bon de se pencher, quelque fois, sur des événements du passé pour s'expliquer le présent.
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« Répondre #88 le: 16 Janvier 2009 à 14:54:31 »

Mesoke, tu n'es absolument pas HS.  Et tu as le droit de t'exprimer comme tu as le droit de ne pas en avoir envie.  Clin d'oeil
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« Répondre #89 le: 16 Janvier 2009 à 22:04:17 »

Mesoke, si tu as envie / besoin de vider ton sac ....
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