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Auteur Fil de discussion: Comment parler des choses sérieuses avec un enfant?  (Lu 35579 fois)
Isazou
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heureuse maman de trois princesses...


« Répondre #60 le: 12 Janvier 2009 à 13:44:26 »

très bonne l'idée des livres Souriant

Et pour toi, il me semble en effet que ta fille doit ressentir ta propre angoisse, ce qui peut l'empêcher de faire son propre chemin sereinement...

courage.. Clin d'oeil Bisou
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Leelou, 23 mai 2005 
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"Le bonheur est un drôle d'animal : il se débat, griffe, mord, tout lui est bon pour nous faire ouvrir nos mains. Mais si on les ouvre : tout est fini.
Serrez le vôtre bien fort, même si ça vous fait mal."
louloubinette
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« Répondre #61 le: 12 Janvier 2009 à 13:45:10 »

Et bien je ne peux que t'encourager dans ta démarche, c'est bien de se remettre en question pour le bien-être de ses enfants et le sien par la même occasion Clin d'oeil Souriant Bisou
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Karine
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des grumeaux Lucie et Romain 4 ans Sourire
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« Répondre #62 le: 12 Janvier 2009 à 13:49:05 »

Cela fait longtemps que je me bats contre ces démons, et là en effet le déclic s'est fait, voir ma fille réagir aussi fortement m'as bien bousculé psychologiquement, et je voudrais lui éviter de vivre mes angoisses, elle va avoir assez des siennes.

Le doc m'as dit que je savais déjà bien m'analyser, que j'étais assez clairvoyante sur mes propres faiblesses.
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P'tite Lilli
et sa zen attitude
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Garatefess


« Répondre #63 le: 12 Janvier 2009 à 15:04:42 »

C'est bien Alexandra, tu progresses et ta fille avec toi  Bisou
Une question en passant: qu'est-ce qui angoisse le plus ta fille ? Ne plus être là (absence) ? Ne pas savoir ce qu'on devient une fois mort (l'inconnu) ? Ca peut aider aussi à encadrer l'aide.
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Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.  Mark Twain
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« Répondre #64 le: 12 Janvier 2009 à 15:19:09 »

Je pense que c'est les deux...
J'y verrais certainement plus clair demain après avoir déposer ma valise auprès de la psy....j'attends de cette prise en charge que cela m'aide à canaliser mes angoisses , à faire en sorte qu'elles ne m'envahissent plus ou déjà moins qu'à l'heure actuelle, et surtout que cela me donne encore plus de pistes pour accompagner Laurie mais aussi les jujus qui ne suivent pas loin derrière.
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Nadège, celle qui rit quand il neige !


« Répondre #65 le: 12 Janvier 2009 à 16:43:47 »


Personne sur le fofo n'as rencontré ce genre de questions , d'angoisses avec son enfant face à ce sujet... personne pour me faire part de son expérience Huh?

Dommage car j'aimerais vraiment échanger...je me sens bien seule  ce sujet fait -il si peur  Huh? Huh?
J'ai ouvert un fil à ce sujet dans les clubs (Club de ceux qui ont perdu un papa ou une maman)en page 2. Ce n'est pas un sujet facile et c'est loin d'être celui qui est le plus abordé mais je crois qu'il est très important. De la façon dont nous présentons la chose à nos enfants dépend surement la façon dont ils l'aborderons plus tard. Certain de tes propos m'ont fait réagir Alexandra parce que j'avais l'impréssion de me lire. Aujourd'hui je me suis expliqué certaines choses à cause de ce que j'ai vécu. J'avais une grande angoisse de la mort, je redoutais pas dessus tout le décés de mon pére, mon double, mon confident, l'homme que j'aimais le plus au monde. Je m'étais dit que ça n'arriverait pas maintenant parce qu'il était jeune mais quand ça viendrait ça serait la fin du monde pour moi... Et c'est arrivé, trop tôt, trop vite, trop prés de moi... Mais la terre ne s'est pas arrété de tourner, j'ai survécu et la peur que j'avais n'a rien empéché. Aujourd'hui je me débat encore avec mon deuil et mes enfants me posent beaucoup de questions... On parle de travail de deuil et ce n'est pas un vain mot, pour eux aussi c'est un travail et nous avons une responsabilité en tant que parents.
« Dernière édition: 12 Janvier 2009 à 16:45:18 par N maman de Rudy, Adèle et Rachel » Journalisée

CE QUI NE ME TUE PAS ME REND PLUS FORTE
R, juillet 2000,(césa pr siège, 38,5sa). A et R, octobre 2005, (césa pr RC, 30sa).
Je ne veux pas mourir en ayant des regrets...
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« Répondre #66 le: 12 Janvier 2009 à 17:03:42 »

Ce n'est pas un sujet facile et c'est loin d'être celui qui est le plus abordé mais je crois qu'il est très important. De la façon dont nous présentons la chose à nos enfants dépend surement la façon dont ils l'aborderons plus tard.

Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu viens d'écrire, et c'est bien pourquoi que je prends "le taureau par les cornes" car si je ne règle par mes angoisses maintenant ma fille risque d'évoluer malgré moi avec...
« Dernière édition: 12 Janvier 2009 à 17:07:18 par Alexandra's » Journalisée
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« Répondre #67 le: 12 Janvier 2009 à 22:12:07 »

Je viens de relire le fil dont tu fais mention N... et effectivement certains de tes propos ont également fait écho chez moi....
et comme tu le dis si bien ce sujet est difficile a abordé pour nombre d'entre nous, mais pour le bien être de mes enfants, je ne veux absolument pas qu'il soit tabou, car les nons dits sont selon moi néfastes et j'en suis bien la preuve vivante avec toutes mes angoisses.

J'ai été effrayé, totalement déstabilisé  quand ma fille a réagi la semaine passée... et me voilà sur une nouvelle route, je travaille sur moi même pour que ma fille, mes filles soient plus armées que moi (bon même si je sais pertinemment que cela n'évitera pas certaines inquiétudes).

Mon mari me soutient (même s'il a du mal à comprendre comment je fonctionne car lui vit ce rapport à la mort de manière bien différente) mais il ne peut être la personne auprès de qui je dois déposer tout çà, il faut que je préserve mon couple de mes angoisses également car quand je suis envahie par toutes ses pensées je ne suis guère disponible et je ressasse.
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Nadège, celle qui rit quand il neige !


« Répondre #68 le: 13 Janvier 2009 à 08:31:29 »

Nous sommes à peu prés du même age donc nos parents sont à peu prés de la même génération. Je me souviens très bien de la façon dont ça se passait lorsque j'étais enfant, mes parents me tenaient "éloignés" de la mort. Ils pensaient que ce n'était pas des préoccupations que nous devions avoir de par notre statut d'enfants. J'ai eut le sentiment d'être maintenue dans l'ignorance, cet état de fait était un grand mystère et je me demandais bien ce qu'il y avait de si terrible que nous ne devions pas savoir. Je pense que mes angoisses viennent en grande partie du fait que, pour moi, la mort était une inconnue, un gouffre terrible duquel on ne remonte pas. Je m'étais fait une image térrifiante parce que j'ignorais ce que c'était. J'ai vu mon grand pére mort, malgré l'interdiction absolue de nos parents, avec mon frére, nous nous sommes faufilé dans la chambre. J'avais quatre ans et je me souviens trés bien des mots de mon frére, ils resonnent encore à mes oreilles et le ton qu'il avait employé m'avait paru bizare à l'époque. Il était triste parce qu'il était trés proche de mon grand pére. Plus de trente ans aprés, je me rend compte que le fait d'ignorer son état a fait que je n'ai jamais eut de sentiments pour cet homme, je l'ai à peine connu et personne n'avait jugé util de me dire qu'il était malade... Pendant toute mon enfance, j'ai cotoyé la mort avec une grande indifférence, indifférence qui est devenue angoisse lorsque j'ai grandi parce que je ne savais pas comment me situer par rapport à ça et que j'avais peur que mon comportement ne soit pas adapté à la situation.
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« Répondre #69 le: 13 Janvier 2009 à 17:14:44 »

Me revoilà revenue de mon rdv psy... cela a remué bcp de choses chez moi et qui vont bien au delà...(liées à ma personnalité) de la peur de mourir et d'être malade, je n'ai pu me retenir de craquer   Pleurs et là je suis lessivée, vidée, j'y retourne dans 15 jours, en sortant du rdv je n'ai pu retenir à nouveau mes larmes contenues depuis une semaine.

N, effectivement il y a de grandes similitudes dans nos parcours...ta dernière phrase m'interpelle encore plus car c'est tout à fait ce qui s'est produit durant ma propre enfance.

Pour ce qui est de Laurie, cela fait 2 jours qu'elle n'as pas abordé le sujet, je la sens plus sereine, hier il a plus été question de la naissance et du comment on fait les bébés  Souriant et là je me sens quand même plus à l'aise  Souriant
La psy m'as dit que maintenant, puisque nous avions mis des mots, il fallait la laisser évoluer avec ses propres inquiétudes et la préserver des mes angoisses au risque qu'elle me copie...
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« Répondre #70 le: 13 Janvier 2009 à 21:34:08 »

Alexandra :  Bisou Bisou Bisou Bisou Bisou Bisou Bisou Bisou


Chez nous : "travaux pratiques" sur le thème de la mort ....  Pleurs Pleurs Pleurs

Samedi après-midi, message d'une amie ; le ton de la voix m'inquiète, je la rappelle aussitôt ; elle m'annonce au téléphone que son mari est décédé .... cancer du poumon ....
On ne savait pas qu'il était malade, ma copine n'a pas voulu nous appeler, pensant que ça irait mieux, et qu'ils nous appelleraient quand "tout irait mieux" ; il est mort le 21 décembre, et elle n'a pas eu le courage depuis de nous appeler.

Bref, donc on se prend la nouvelle "dans les dents" ; les enfants étaient avec nous dans la pièce.
On se met à pleurer tous les deux, zhom et moi ; je parle un peu avec ma copine.
Zhom part pleurer dans une pièce à côté, je réalise que mes enfants me regardent, inquiets.
Donc, je prend sur moi, et je leur explique : "c'était Annick au téléphone, Jean-Pierre est mort, il était très très malade, et les docteurs n'ont rien pu faire."

Les réactions des enfants ont été très différentes :
- Roxane n'a strictement rien dit, mais elle est venue me prendre dans ses bras, elle a essuyé mes larmes ....  Pleurs Pleurs Pleurs
- Axel a répété en boucle (pendant 2 jours) : Zan-Pierre ? L'est mo', Zan-Pierre, docteurs y zont rien pu faire, l'es mo'

Le lendemain, Axel en a parlé aussi, en me disant : Zan-Pierre, on le revoit p'tête l'année prochaine ?

Depuis, plus un mot là-dessus.
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Roxane / Axel, 7 ans (03/04/06)
Les jumeaux identiques sont aussi fraternels que les autres. Quant à l'adjectif faux, il sonne de manière désobligeante. Les faux jumeaux sont de vrais enfants, mais aussi de vrais jumeaux, puisque engendrés et nés en même temps ! Zazzo
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« Répondre #71 le: 13 Janvier 2009 à 21:45:37 »

        Bisou Bambinette

que lui as tu répondu à Axel quand il t'as posé cette question...
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« Répondre #72 le: 13 Janvier 2009 à 21:48:30 »

La réalité : que non, on ne verrait pas Jean-Pierre l'année prochaine, qu'on ne le verrait plus jamais ; qu'il resterait dans nos coeurs .....

Je leur ai bien dit aussi qu'ils ne s'inquiètent pas de nous voir triste (d'autant plus qu'on a vu notre copine le dimanche), que les adultes étaient tristes, mais que les enfants n'avaient pas besoin d'être tristes.

Axel a répété ça aussi : papa l'est triss, mais c'est les adultes, les zenfants, zont pas besoin ....
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Roxane / Axel, 7 ans (03/04/06)
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« Répondre #73 le: 13 Janvier 2009 à 22:01:44 »

La psy aujourd'hui me disait que si je ressentais ces angoisses là , c'est que durant mon enfance c'est un sujet qui n'as certainement pas été assez parlé, expliqué... du coup j'ai vécu en ayant que très peu conscience de ce qu'était la mort...Elle me disait aussi qu'il est sain et préférable de verbaliser dés le plus jeune âge...même si cela n'empêchera pas les inquiétudes (qui sont aussi légitimes);

Moi aussi quand un coup de cafard et que les larmes montent, j'explique aux filles que tout comme elles, il m'arrive d'être triste et de pleurer, mais qu'il ne faut pas qu'elles s'inquiètent.
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heureuse maman de trois princesses...


« Répondre #74 le: 14 Janvier 2009 à 13:30:58 »

Bambinette, ton récit m'a fait pleurer... Pleurs

La lecture de vos témoignage me fait penser à quelque chose : nous avons tous une réaction qui nous est propre face à la mort. Et ce, je pense, dès l'enfance. La difficulté, pour nous parents, c'est d'accepter la réaction de l'enfant, et ne pas exiger de lui une réaction différente (qui nous semblerait, à nous, plus appropriée)
Après, cela ne veut pas dire qu'il faut laisser l'enfant seul se débrouiller avec ça... le mieux est de rester attentif aux réactions, car ce n'est pas parce que la réaction semble douce qu'elle l'est réellement.

Je vais vous parler un peu de moi. Il me semble que j'ai toujours cotoyé la mort. Mes parents ne m'ont jamais mis à l'écart lors d'un décès, ils disaient les choses simplement, mais les disaient : untel est mort.
Alors que j'avais 11 ans, mon grand-père est décédé. (le seul que j'avais). Je me souviens de cette annonce comme d'un coup de massue. Je suis allée au collège l'après-midi, mais pendant une semaine, je n'ai pas décroché un mot (moi, si bavarde d'habitude). Et puis j'ai pleuré, pleuré, pleuré pendant des heures et des heures.
Ma soeur, de 5 ans plus âgée, avait pleuré tout de suite, et après, ça allait mieux.

Puis, alors que j'avais 13 ans, un prof de musique que j'adorais est décédé brutalement d'un accident de voiture. Pareil. Pendant 10 jours, je ne disais plus rien, ne mangeais plus. Et à nouveau, j'ai pleuré, pleuré, pleuré, toutes les larmes de mon corps pendant des jours et des jours. Plus rien ne pouvait m'arrêter. Et puis... peu à peu, c'est allé mieux.

Quand j'ai fait mon école d'infirmière, j'ai cotoyé la mort lors de chacun de mes stages. J'ai appris à regarder les personnes mortes. Cela m'a aidé à accepter. Au final, je le vis bien.

Quand j'avais 21 ans, ma seule et unique grand-mère est décédée à son tour. Par respect pour elle, suite à sa volonté, je ne l'ai pas vue. Mais pourtant, je ne l'ai toujours pas accepté totalement. Je suis restée silencieuse pendant les jours précédent l'enterrement. Et puis les larmes sont arrivées aussi. Mais au fond de moi, je sais que quelque chose n'est pas encore fini dans ce deuil. Il me semble, avec le recul, que si je l'avais vue, cela aurait été plus facile.

Il y a 4 ans, une de mes tantes est décédée d'un cancer. Son corps a reposé chez elle jusqu'à l'enterrement, donc j'ai pu la voir... et si l'épreuve a été pénible, je sais que pour elle, j'ai fait mon deuil.

L'année passé, mon oncle préféré est décédé d'un cancer. Je l'avais vu peu de temps avant. Cette fois, ma vie avait changé, j'étais ce que je suis maintenant : une maman, soucieuse de ne pas traumatiser ses enfants avec sa propre douleur. J'ai pleuré assez vite, curieusement. Mais la douleur, elle est toujours là. Elle me ronge. J'ai besoin d'avoir sa photo chez moi, chose que je n'ai fait pour personne d'autre. Mais il y a, là aussi, quelque chose qui n'est pas fini dans mon deuil. Je reste avec une image de lui en souffrance, ... et j'aurais sans doute été aidée de le voir aussi, dans le repos de la mort.

J'espère ne choquer personne par mes paroles.
Mais c'est juste pour vous aider, j'espère, à comprendre que nul ne pourra vous dire comment se comporter face à la mort. Il n'y a pas de règle. Il n'y a que de la souffrance, de la tristesse, et un grand manque. Certains vont crier leur douleur, d'autres vont la taire. Laissez votre coeur s'exprimer. Acceptez d'être ce que vous êtes, face à la détresse.

Car il me semble que c'est en acceptant ses propres réactions, ses propres craintes que l'on pourra aider nos enfants à accepter les leur.
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Leelou, 23 mai 2005 
Calie et Maéline, 18 mai 2007

"Le bonheur est un drôle d'animal : il se débat, griffe, mord, tout lui est bon pour nous faire ouvrir nos mains. Mais si on les ouvre : tout est fini.
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