Ils choisissent des couples ayant des caractéristiques physiques similaires, mais tu ne sais rien des receveurs, d'ailleurs point frustrant tu ne sais pas si ça à marcher pour le couple
Et je trouve ça très difficile en fait perso j'aurai besoi. De savoir si le TEC s'est concrétisé ou non

Georgette ton témoignage m'interpelle dans la mesure oû tu refuserais le don, Jérôme me dit la même chose il n'aurait pas aime que grandisse en moi des embryons d'un autre couple, préférant très clairement l'adoption, je pense surtout se la question du don d'embryon est très méconnu et sans doute tabou

non ce n'est pas la même chose qu'une adoption ..enfin pour moi hein ! 
je vois aussi le côté médical du don où si c'est un don pur d'ovocyte ...la femme a subi des traitements hormonaux (les mêmes qui m'ont bousillés) pour donner cette partie d'elle même

pour l'embryon en lui même ..j'aurai trop peur de ...ben je sais pas

De nouveau une tite intervention .....

Je pense qu'il n'y a pas d'âge pour raconter à nos enfants leur naissance ...... avec des mots adaptés, of course .....
J'ai raconté aux miens les conditions de leur arrivée au monde quand ils avaient une ou deux semaines .......

(ah Dolto, quand tu nous tiens !)

Un enfant n'est jamais trop petit pour que les mots qui le concernent n'aient un sens ......

D'une certaine façon comme bambinette, je leur en ai toujours parlé en disant des trucs du style " Rhooooo les médecins ont fait du bon boulot"
Et quand ils me questionnent j'explique que pour eux il y avait papa maman et le médecin et que dans ce cas les enfants sont très attendus et espérés
Jérôme lui sur le ton de l'humour leur dit qu'ils viennent du congel 

Coucou,

 , j'arrive un peu après la bataille, mais j'ai toujours autant besoin de réagir sur ce sujet.


Dans mon idée, l'enfant né avec le désir d'enfant. Donc oui, même à l'état de blastocyte, quand ils sont tant désirés, ce sont des enfants en devenir.


Je me mets à la place de l'amie en question ... Comment regarder la mère biologique et donneuse quand arrive le moment où on a des difficultés avec ses enfants ? Quelles responsabilités porte-t-on en plus ?
Je reste persuadée que l'anonymat dans le don d'embryon/d'ovocyte/de sperme reste le moindre mal.


De la même façon, je trouve que le don en soi est magnifique. Peu importe qu'il se soit concrétisé ou non. Qu'est-ce que cela change, pour toi, que de savoir qu'il y a un enfant suite à ce don ? C'est aux heureux parents que de se réjouir de la concrétisation , et d'élever l'enfant arrivé grâce à ce don.
Personnellement, je n'aurais absolument pas envie de savoir si il y a des enfants issus de mon don. Ce ne sont pas mes enfants, ce n'est pas moi qui les ai désirés ! Et je n'aurais surtout aucune responsabilité vis-à-vis d'eux... (T'imagines, le gamin qui vient te voir parce que sa famille d'adoption ne lui plait pas )


En fait, je considère ce don comme une aide à la concrétisation d'un projet dans un autre couple que le mien. Ce n'est pas un être vivant que je donne (ce n'est plus mon désir d'enfants...), mais des cellules qui deviennent alors un possible enfant pour un autre couple (ou comment revenir à ma première intervention ).


Je trouve que c'est moins lourd à porter que l'existence de 1/2 frère ou 1/2 soeur "hors mariage". L'existence d'un "frère" ou d'une "soeur" biologique éloigné est à dire et à expliquer, bien sure . Mais au final, cela ne change pas grand chose à leur cellule familiale.


A +

Je trouve aussi l'anonymat du don très important pour la construction de la parentalité des parents qui reçoivent ce don. Ce sont eux les seuls parents, c'est plus simple comme ça.

Quand j'ai su que les embryons "en trop" de ma FIV iraient à la poubelle (car non congelables), j'ai eu un pincement au coeur. J'aurais aimé qu'un couple les accueille et les entoure de leur amour.

oui Lescandés ça permet de "gagner" quelques places sur la liste d'attente