Coucou,
, j'arrive un peu après la bataille, mais j'ai toujours autant besoin de réagir sur ce sujet.
quand je parle de mon parcours je n'ai pas perdu 7 embryons mais 7 bébés ..
je ne fais as à l'idée que ce n'est que des cellules pour moi c'était déjà des bébés quoi qu'en disent beaucoup de gens autour de moi.
ces paroles choquent même ma maman qui ne me comprend pas.
Dans mon idée, l'enfant né avec le désir d'enfant. Donc oui, même à l'état de blastocyte, quand ils sont tant désirés, ce sont des enfants en devenir.
à la naissance de mes enfants jamais je n'aurais donner les 2 embryons qui nous restent.... à l heure d'aujourd'hui je suis pour le don mais je préférais par exple avantager une amie/proche qui en aurait "besoin" ...
Je me mets à la place de l'amie en question ... Comment regarder la mère biologique et donneuse quand arrive le moment où on a des difficultés avec ses enfants ? Quelles responsabilités porte-t-on en plus ?
Je reste persuadée que l'anonymat dans le don d'embryon/d'ovocyte/de sperme reste le moindre mal.
Et je trouve ça très difficile en fait perso j'aurai besoi. De savoir si le TEC s'est concrétisé ou non
De la même façon, je trouve que le don en soi est magnifique. Peu importe qu'il se soit concrétisé ou non. Qu'est-ce que cela change, pour toi, que de savoir qu'il y a un enfant suite à ce don ? C'est aux heureux parents que de se réjouir de la concrétisation
, et d'élever l'enfant arrivé grâce à ce don.
Personnellement, je n'aurais absolument pas envie de savoir si il y a des enfants issus de mon don. Ce ne sont pas mes enfants, ce n'est pas moi qui les ai désirés ! Et je n'aurais surtout aucune responsabilité vis-à-vis d'eux... (T'imagines, le gamin qui vient te voir parce que sa famille d'adoption ne lui plait pas
)
En fait, je considère ce don comme une aide à la concrétisation d'un projet dans un autre couple que le mien. Ce n'est pas un être vivant que je donne (ce n'est plus mon désir d'enfants...), mais des cellules qui deviennent alors un possible enfant pour un autre couple (ou comment revenir à ma première intervention
).
Et en cas de dons je me demandais (encore
) comment des enfants pouvaient réagir en le sachant... ils peuvent comprendre le choix de leurs parents et le respecter mais aussi se dire qu'ils ont peut être "un frère ou une soeur" quelque part
pas évident...
Je trouve que c'est moins lourd à porter que l'existence de 1/2 frère ou 1/2 soeur "hors mariage". L'existence d'un "frère" ou d'une "soeur"
biologique éloigné est à dire et à expliquer, bien sure
. Mais au final, cela ne change pas grand chose à
leur cellule familiale.
A +