Oui, parce que c'est ça l'école ! On y travaille des compétences, notamment dans les domaines de la sociabilisation (qui n'est pas du tout la même qu'en crèche), la motricité, la créativité...

Et on peut peut-être laisser le temps aux choses de se mettre en place ? Une rentrée, ce n'est pas seulement "je dépose mon enfant à l'école à 9 et le récupère à 17h". Derrière, il y a des heures et des jours de travail, des organisations à mettre en place, des enfants à découvrir et à accueillir du mieux que l'on peut, des projets à initialiser, des tonnes de dossiers et de paperasses à remplir... Les enseignants sont-ils ravis d'avoir 35 PS ? De voir les maîtres et maîtresses tourner sur cette classe ?! Sûrement pas plus que les parents ! Mais qu'on leur laisse le temps de voir et de s'adapter ! Faire sauter une classe à un enfant, c'est une très très lourde responsabilité, je me réjouis qu'elle ne soit pas prise à la légère ! Aujourd'hui 4 octobre : les enseignants vont bientôt avoir le temps de souffler un peu et de faire le point sur cette rentrée...

Ca dépend de la manière dont on veut s'investir, c'est pourquoi je vous ai donné quelques exemples, d'autres l'ont fait aussi. Mais avoir une attitude positive vis à vis de l'école, ça chacun peut le faire. Même s'il faut prendre sur soi. Et comment peut-on s'investir dans l'école dans votre situation ? En fournissant des petites choses dont la classe peut avoir besoin (coussins, livres...), en proposant un tour de rôle pour la fourniture d'une collation de fruits par les parents, en proposant de venir présenter votre métier aux élèves (peut être plus de GS...), en aidant lors des marchés de Noël ne serait-ce qu'une heure... C'est insurmontable ?! Non, je crois que c'est une question de volonté.

tu as donné un exemple qui souligne bien ce que je pense... c'est à dire que je trouve Joseth pleine de belles idées utopistes (et je dis ça sans critique, je suis moi même une utopiste ) car effectivement, l'apprentissage différencié c'est ce qui devrait exister, ce serait le top, mais avoue quand même qu'avec 35 élèves par classe, la différenciation ça n'existe pas...

Je te laisse imaginer ce qui se passe dans mon esprit quand je vois que ça ne marche déjà pas aujourd'hui et que demain les conditions de travail des instits vont encore se dégrader... 

Mais c'est super d'y croire !! 

Biz

dis, t'enseigne où ? 

bon, perso, pour l'instant je suis contente de la façon dont ça se passe en classe (et j'ai une bonne communication avec les instits). Aujourd'hui j'ai accompagné les classes de mater au potager. c'était sympa 

Biz

mon expérience des instis se limite à celle de ma mère et de ses collègues que j'ai beaucoup côtoyées...

elles enseignaient en RP... Fontenay Sous Bois dans la zup... et si ma mère était plutôt dans ton genre, c'était de loin une exception... (à mon sens et de ce que j'ai pu ressentir...)

Biz

pour répondre à joseth
j'avais une image HYPER positive de l école!!!:)
j'ai eu des réponses à des questions que je trouve pas très professionnelles etc et je ne vais pas m'y re attarder...
la valse des instituteurs sur cette classe est due au fait que l'institutrice de ma fille est en maladie suite à un hiatus amnésique...elle reviendra peut être ...pas sur ...
c'est vrai que quand on parle crèche on se dit souvent effectif 15 -20 grand max bon ma fille était à 28 donc ça reste une base pour moi en ce qui concerne l'apprentissage de certaines règles etc...
en revanche je suis pas sure que sauter la MS soit mieux pour elle ...
en ce qui concerne mon investissement personnel au sein de l'école je participe déjà aux commissions cantines en tant que conseillère municipale ...et je remets régulièrement sur le tapis les soucis rencontrés l'école au maire et autres adjoints ...
Le temps qu'il me reste je le réserve à mes enfants, et mes parents malades....
Pour le reste je laisse la place à d'autres mais ça se bouscule pas au portillon!!!

en fait le soucis c'est que la réponse initiale était :
la psychologue scolaire doit la rencontrer ... elle donnera des éléments pour on contre, on statuera ensuite ..
maintenant c'est :
il n'y aura de toutes façons pas de passage en MS cette année, elle ne verra pas la psychologue scolaire, l'inspectrice d'académie en a décidé ainsi...
donc je ne pense pas qu'on puisse dire que dans son école en particulier on soit en phase avec ta vision des choses...
Moi j'avais justement demandé une période "test" et pas au saut irreversible...parce qu elle a des copains en MS et voir si elle était larguée retour en PS ...
Je n'ai jamais dit que c'était obligatoire etc, ...
Je me suis braquée parce qu'on s'est braqué aussi en face en donnant des "mauvaises" ou "non" réponses...
Genre elle est d'avril, il y en a d'autres "avant" !!
Alors que je n'ai pas invoqué une question de décalage d'age ou autre ...
De toutes façons moi connaissant ma fille un mois s'est écoulé, un peu compliqué de la déplacer maintenant sans la perturber ...
Elle a pris ses marques on va voir si son institutrice va revenir ou non...
Je suis en phase avec ce que tu dis, que le corps enseignant doit l'observer et juger etc...Simplement on ne m'a pas donné ces réponses!!
En fait on m'a presque promis le saut en GS dès l'an prochain !!!Sans savoir ou elle sera ...
C'est pas hyper logique ....et pas très responsable...comme tu dis c'est de son avenir dont il s'agit ....

Pour en revenir au saut de classe...
Je suis d'accord que ce n'est pas la solution universelle. Mais si des parents remarquent (ou croient remarquer) chez leur enfant des connaissances ou une rapidité de compréhension différentes de la plupart des autres enfants de son âge, je trouve légitime qu'ils aient envie d'en discuter, et légitime aussi qu'ils se posent la question du saut de classe.
Après, il y a la manière d'accord, et la discussion doit rester ouverte...mais j'ai envie de dire : des deux côtés! Ce n'est pas en remballant des parents avec le premier prétexte qui vient à l'esprit qu'on peut les aider à comprendre réellement qu'on n'est pas tout-à-fait d'accord avec leur vision des choses.
Je ne fais pas de généralités, je ne parle pas de tous les enseignants. La plupart de ceux à qui j'ai eu à faire était vraiment ouverts (et peut-être aussi parce que j'ai abordé le sujet "en douceur"). Mais il y a quand-même une certaine tendance (pas que chez les enseignants) à juger d'office : si quelqu'un estime que son enfant "a de l'avance", c'est forcément quelqu'un qui veut pousser son enfant pour sa propre fierté, etc etc.
Faire face à cet à priori, quand on a un enfant réellement précoce, et devoir constamment justifier que non, on ne le pousse pas, que oui tout ce qu'on veut c'est qu'il soit bien dans sa peau, mais que oui, on se pose des questions, c'est parfois difficile...

Coucou,


ça, je te crois volontier .

De toute façon, être en dehors des clous n'est jamais simple .

A +