Pétition pour l'abolition des chatiments corporel sur l'enfants

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Isazou:
Oui :D
Et là où je te rejoins, c'est que c'est bien de se poser la question. (:-* au bisounours.. ; ;) ) Cela permet, justement, de mesurer nos faits et gestes, et éviter de sombrer dans la violence gratuite, celle qui amène à des actes impardonnables.

Mais... rejeter toute violence, la nier, est à mon avis, une autre façon de faire l'autruche. Un jour ou l'autre, elle reviendra. Soit par les autres, soit parce que l'enfant, lui-même, la cherchera. (dans les films, à l'école, etc..) C'est la nature humaine de se tester, de se mettre en danger, de voir sa propre résistance à la violence et au danger.

Et à mon avis, Moon, n'oublie pas une chose : on ne se protège bien que contre quelque chose que l'on connait.
Et tester la violence dans l'enfance me semble moins grave que la rechercher seul à l'adolescence par exemple. Les dérives sont plus rapides, la gravité en terme médical est rapide beaucoup plus vite car les sensations recherchées sont d'autant plus fortes que la résistivité est grande. (c'est compréhensible ce que je dis, là ???)
En gros, un enfant qui "cherche" ses parents, qui veut les mener à bout pour avoir, peut-être au final, une fessée... est plus sécurisant qu'un ado élevé dans la douceur qui va chercher ses propres limites ailleurs.... on voit suffisamment de choses aux infos pour m'éviter de rentrer dans les détails. :-\

J'élève mes enfants en souhaitant leur faire connaître suffisamment tôt la notion de ce qui est bon pour eux et ce qui ne l'est pas... ce qui les mets en danger, et ce qui les rends plus fort, afin que dans les moments de troubles, ils puissent retrouver ces valeurs là le plus facilement possible. Je ne dis pas que j'y arriverai, mais c'est dans cette optique là que je vais.
Mais c'est aussi pour cela que je ne culpabilise plus lorsque par hasard j'ai recours à une fessée.

P'tite Lilli:
Citation de: moonshadow le 27 Janvier 2009 à 19:12:10


Je suis convaincu qu'un monde meilleur peut être construit basé sur le respect mutuel



Ainsi donc quand un parent gifle son enfant, il ne le respecte pas et ne lui apprend pas le respect de l'autre, c'est bien cela ?
Pas de raccourcis hâtifs SVP, je ne dis pas "giflons nos enfants"  ;) je m'interroge simplement.


J'ai du mal à suivre tous vos raccourcis.
* Pour moi Mai 68 est aussi le retour à l'instinct animal. Écoutons nos envies, vivons les.
* Le monde de compétition dans lequel nous vivons nous apprend/oblige/dirige vers la fessée. Là j'ai du mal à suivre... Et pour le détail perso, je ne me sens en compétition avec personne  :-X
* si on montrait dès l'enfance qu'il y a d'autre moyen de communiquer => pour les parents "utilisateurs de fessées", j'espère qu'ils communiquent aussi autrement  :o
Franchement, je ne suis (de suivre) plus là...

tefadel:
Izazou , je ne nie pas la violence, je sais bien qu'elle existe et qu'ils vont la rencontrer, d'où mes questionnements . Seulement il faut bien commencer qq part
Je sais bien aussi qu'ils vont tester les limites ( je suis a tout le tps au pays des bisounours ;D), je souhaite juste leur faire passer une autre façon de communiquer que celle que j'ai reçu et même si c'était un peu extrème dans mon cas.

Citation de: Alexandra's le 27 Janvier 2009 à 16:29:26

Françoise Dolto exprimait qu?elle ne jugeait pas un parent qui donne une fessée à son enfant, mais par contre qu?elle était beaucoup plus sévère si ce même parent ne revenait pas ensuite pour s?excuser de son passage à l?acte. L?absence de parole cristallise la violence. Dans ces cas là, l?enfant a le droit et le besoin d?entendre que nous nous sommes trompés.


Cette phrase exprime parfaitement ce que je pense : on peut craquer mais il est normal de s'en excuser car c'est un acte compulsif et innaproprié ( si il est réfléchi là ,on passe un niveau au dessus)



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Richard Cognot:
Citation de: moonshadow le 27 Janvier 2009 à 19:12:10


Le problème c'est par où commencer ? Comment résoudre "le problème de fond" ? (Richard tu en parlais)



Si je le savais... mais certainement pas en légiférant. La loi est et doit rester l'ultime rampart, pas la règle. Si la loi rejoint les valeurs morales, elle ne doit pas s'y substituer. Sinon nous finirons par ne plus penser en termes de bien et de mal, mais uniquement en termes de légal ou pas. Et dans ces conditions on s'acheminerais vers une société sans valeurs morales, puisque la loi serait là pour cela.

Cordialement,
Richard.

tefadel:
Citation de: Héloïse B le 27 Janvier 2009 à 15:32:25

et tant pis pour mes bonnes résolutions 


Il faut être indulgente avec toi même déjà : c'est extra que tu y ai pensé !!!
Pour que ça fonctionne, il faudrait trouver des alternatives, tu trouverais des pistes dans ces bouquins (il y en a plein d'autre)  qu'il faut harmoniser avec ta personnalité, celles de tes enfants, ton mari, etc ...  il y en a que je peux prêter via courier ;)

- Parler pour Que les Enfants Ecoutent,Ecouter pour Que les Enfants Parlent. par Faber/Mazlish : celui là est vraiment excellent  ;)
- Poser des limites à son enfant et le respecter par Catherine Dumonteil-Kremer (je l'ai)
- Pour une parentalité sans violence par Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau (pareil je l'ai )
- La véritable nature de l'enfant : Choisir l'amour pour guide par Jan Hunt (je l'ai)
- Parents efficaces : Une autre écoute de l'enfant de Thomas Gordon , qui explique très bien le snotion d elimite et surtout les limite du parent pour ne pas laisser déborder une situation
-  Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) : Introduction à la Communication Non Violente de Marshall-B Rosenberg

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