Pétition pour l'abolition des chatiments corporel sur l'enfants
Richard Cognot:
Citation de: Marthe le 27 Janvier 2009 à 16:58:27
d'un autre coté ... je ne vois pas comment on peut applaudir avec une seule main, très bête cette expression en fait ;D
Pour revenir sur le débat de ce fil, une main + (une fesse ou une joue) = un applaudissement. ;D
"Mais non monsieur l'agent, je lui donnais pas une fessée, j'applaudissais le numéro du mime!", ou comment échapper aux service sociaux en une leçon... 8)
Cordialement,
Richard.
P'tite Lilli:
Richard
Désolée :-[ je me suis lâchée :-[
tefadel:
Whaou bravo :o : au moins ce problème à la vertue de vous faire marer ::)
C'est vrai mieux vaut laisser faire
Je suis atterré de voir qu'autant trouve qu'une fessée n'est pas mauvaise , voir bénéfique
Isazou:
Je viens enfin de finir ma lecture de ce fil... que de messages depuis mon passage !!! ;)
Débat intéressant... stérile ? je ne pense pas pour autant... sans doute, lors d'un prochain caprice, nous aurons une petite pensée à son propos... (et comment réagirait unetelle à la même situation ... ;) )
Je voulais aussi vous faire partager deux choses :
- lorsque j'étais enfant, j'ai reçu parfois des fessées, des gifles, des tapes... mais le principal de l'autorité passait plutôt par la crainte de mettre mes parents en colère...
Je ne pense pas avoir été blessée profondément par les quelques fessées ou autres que j'ai reçues. Par contre, oui, j'ai mis du temps à relativiser les colères de mon père...car j'avais peur de lui. Et ma plus grande hantise de maman... c'est de lui ressembler maintenant. Et que mes filles aient peur de moi.
Alors là, il ne s'agit pas de violence physique. Parfois, j'aurais mille fois préféré que mon père me gifle et que sa colère retombe du coup aussi vite.. plutôt que de la voir monter sans rien pour la faire redescendre...
Que vaut-il mieux ? C'est tout un principe d'éducation qui est à revoir. Ne pas taper, par principe, pour ne pas taper, n'est pas forcément mieux dans mon exemple perso. Je le redis : j'aurais préféré une fessée plutôt que d'avoir peur de mon père.
Maintenant, relativisons aussi : je pense avoir été plutôt bien élevée. Dans le respect des uns, des autres, et de moi. Et pour ça, je remercie aussi mes parents...
- il n'y a qu'une seule fessée qui m'a marqué et que je n'ai pas digéré dans mon enfance. Parce qu'elle a été liée à la fourberie de ma grande soeur.. donc liée, pour moi, à une injustice. Je ne l'ai pas acceptée, car elle était injuste. C'est cela que je veux retenir dans mon éducation : toujours pouvoir justifier une punition, qu'elle soit verbale ou non.
Maintenant, en ce qui concerne le fait de légiférer ou non... je ne suis pas d'accord non plus, car c'est appliquer tout simplement la politique de l'autruche. En mettant une loi, on se donne bonne conscience. (je pense vous rejoindre, Marthe et Richard) Mais le principal problème réside plutôt dans l'éducation de la société. Nous vivons dans un monde de compétition. Au travail, à l'école, tout nous met toujours en compétitions les uns avec les autres. C'est la forme modernisée de la loi du plus fort. L'instinct animal d'esprit de meute a trouvé une dérivation pour exister, encore et toujours. Nous sommes faits ainsi.
Alors apprendre le respect, le partage, la non violence à nos enfants, oui. Mais malheureusement, cela n'empêchera jamais les guerres d'exister, ni les méchants face aux gentils.
Après mai 68, la société a voulu rejeter cet instinct animal, et prôner la non violence partout... (en accusant justement les mauvais traitement de favoriser les esprits extrêmes). Mais on a vu le résultat. Trop de laxisme n'a pas arrangé notre société. Nous le constatons tous les jours. Les profs ont vu les dégradations. La violence a envahi le monde par un biais différent (médias, culture). Pourquoi selon vous ? Parce que cela fait partie de notre nature humaine. Et la cacher, l'ignorer dans l'enfance n'empêche pas l'être humain de la rechercher, de vouloir la ressentir.
C'est tout le problème de l'équilibre naturel. La douceur n'existe pas sans dureté. La paix n'existe pas sans la guerre.
Il me semble, au contraire, que de mettre un enfant face à la violence de l'être humain, tout en l'accompagnant, et en lui expliquant le fonctionnement, l'injustice ou non, le pourquoi... lui permettra ensuite beaucoup plus facilement de faire le choix de la non-violence.
Les contes pour enfants ancestraux sont tous très violents. Physiquement ou moralement. Et ainsi, ils aident les enfants à se construire, à analyser le bien du mal, et j'insiste, à pouvoir faire le choix pour eux-même.
Je mets quand même une phrase de plus : je ne mets pas de fessées, ni de tapes à mes filles à longueur de journées. Mais oui, cela m'arrive. Je n'en suis ni fière, ni emplie de culpabilité. Je l'accepte, et j'explique ensuite à mes enfants que oui, ça fait mal. Oui, ça ne fait pas plaisir. Et c'est pour ça qu'il faut éviter de le faire aux autres. (ne fais jamais aux autres ce que tu ne voudrais pas vivre toi-même) Et surtout, faire en sorte de ne pas en recevoir soi-même. (donc, respecter les règles) Mais encore une fois, j'applique plein d'autres techniques, et au final, cela reste très exceptionnelle quand ça tombe... ;)
tefadel:
Je suis d'accord avec toi quand tu parle de la réalité de la loie du plus fort de l'instinct animal et d'ailleurs je m'interroge sur le devenir de mes enfants en les accompagnant comme ça : vont-ils se faire écraser ou réussiront-ils a trouver d'autre moyen de se "défendre", réussiront ils a s'accomplir pour eux, sans rentrer dans ce monde de compèt' ?
Mais(un p'tit coup de bisounours) , si on montrait dès l'enfance qu'il y a d'autre moyen de communiquer ...
Je suis convaincu qu'un monde meilleur peut être construit basé sur le respect mutuel
Le problème c'est par où commencer ? Comment résoudre "le problème de fond" ? (Richard tu en parlais)
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