Pétition pour l'abolition des chatiments corporel sur l'enfants
tefadel:
Citation de: Helene31 le 18 Février 2009 à 14:46:49
-on attend trop de l'enfant: les jeunes enfant comprennent le non, mais ils ne peuvent trouver un remplacement à la tentation s'ils l'ont tout le temps sous les yeux. Trouvez-lui une autre activité pour détourner son attention.
-trop de "non":si l'enfant évolue dans un monde de nons et d'interdits, il ne prêtera plus attention aux nons. Les parents doivent établir des priorités concernant chaque problème, et s'occuper d'un problème à la fois. On peut par exemple commencer par les comportements qui mettent la vie/santé en danger, ou qui entraîne la destruction. Le parent ne gagne jamais les batailles à propos de la nourriture, et insister au moment de l'habillage n'en vaut vraiment pas la peine la plupart du temps.
trouver une autre alternative est très efficace
Dire non au danger , c'est par ce que j'ai commencé (avec les prises électriques) et comme c'est assimilé ,maintenant, on est en plein dans le "non" pour ne pas retirer les livre de la bibliothèque comme le "non" est bien intégré , ils s'arrête avant ou remette le livre (je n'en reviens pas :o)
Par contre quand ils s'empêchent de retirer un livre après le non , ils sont frustré et grigne un peu, , je vois que ça les énerve , donc là j'essais de verbaliser pour eux, et je leur dis : " je comprend que ça t'énerve mais ça me donne du travail après" .
Je doute qu'ils comprennent vraiment le sens de cette phrase mais :
- je pense que ça m'aide à avoir de la conviction , de la force et de la crédibilité.
- je pense que même si c'est abstrait pour eux , peut être qu'ils comprennent un peu que ce n'est pas un "non" sans explication et qu'il prend du sens
- c'est un bon début pour l'expression des sentiments et de l'échange avec son enfant.
PetitPoney:
Bah voilà, pour ce qui est de donner de la priorité: ici, elles jouent avec les livres (les leurs et les miens) et je ne leur dis rien. Au début, les étagères à leur portée étaient systématiquement vidées 3-4 fois par jour, maintenant elles n'y font même plus attention. Ça leur est passé. Mais je fais ça parce que je sais qu'elles ne déchirent pas les livres, et ne les abîment pas. Autrement, ça ne serait peut-être pas la même chose. Et tout ce qui risque, c'est ailleurs. Elles sont encore trop jeunes pour vraiment faire attention à tout. En ce moment je me bats pour pas qu'elles ouvrent le meuble télé (elles ont pigé le truc), mais c'est le seul truc pour lequel je dis non dans toute la maison. Et je tiens bon! ;D
tefadel:
Citation de: Héloïse B le 17 Février 2009 à 13:15:00
bon je continu avec mes questions sur l'éducation...
je vous entend parler de "tu réfléchis et on en parle"...mais moi j'ai beau essayer cette méthode avec mes enfants (depuis le tout début) ça ne marche pas elles se referment comme des huitres et je ne peux pas en tirer un mot... j'ai beau leur demander le plus calmement possible "pourquoi" et "a t on avis est ce que c'est bien" je n'ai jamais de réponse...
bon mes filles ne sont pas très douées pour "raconter et expliquer" mais avec les votres vous avez de vraies réponses ? oui juste des "oui" et "non" ?
IL faut parfois insister un peu pour que les enfants puissent exprimer ce qu'ils ressentent , je pense qu'il est bon de le faire.
C'est vrai que ce n'est pas facile de bien cerné le sentiment qui nous anime , et le vrai truc qui fait basculer
tefadel:
Citation de: Helene31 le 18 Février 2009 à 15:11:35
Bah voilà, pour ce qui est de donner de la priorité: ici, elles jouent avec les livres (les leurs et les miens) et je ne leur dis rien. Au début, les étagères à leur portée étaient systématiquement vidées 3-4 fois par jour, maintenant elles n'y font même plus attention. Ça leur est passé. Mais je fais ça parce que je sais qu'elles ne déchirent pas les livres, et ne les abîment pas. Autrement, ça ne serait peut-être pas la même chose. Et tout ce qui risque, c'est ailleurs. Elles sont encore trop jeunes pour vraiment faire attention à tout. En ce moment je me bats pour pas qu'elles ouvrent le meuble télé (elles ont pigé le truc), mais c'est le seul truc pour lequel je dis non dans toute la maison. Et je tiens bon! ;D
c'est comme ça que je fais aussi , un truc a la fois et il faut tenir bon ;)
Les bouquins moi ils les déchirent mais ceux qui sont en bas n'ont pas trop de valeur et c'est aussi la seule chose qui est à leur porté , ils ont aussi leur bibliothèque à eux mais là ils font ce qu'ils veulent et c'est d'ailleurs là que je les déplace quand ils sont dans la biblio
Lauver95:
comme je l'ai déjà dit je réfléchie sur ce sujet depuis l'ouverture de ce post
je n'ai pas été lire la pétition et ne la lirais pas
et suite à divers réflexions lues ou que je me suis faite sur mes enfants et entre autres sur mes 2 filles ainées je voulais vous parler un peu de ce qui m'est arrivé
j'ai 5 enfants dont 2 que je ne vois plus depusi 5 ans pour l'une et depuis presque 4 ans pour l'autre
j'ai mis des fessées à mes enfants plutot quand ils étaient petits beaucoup moins à partir de l'âge de 6ans sauf quand ils me tenaient tete et à partirde 10ans je crois qu'on pouvait les compter sur les doigts d'1 main (ou des 2 pour Seb le plus effronté)
celle qui en a eu le moins a été Laurane d'une parce qu'elle était une enfant sage et peut-etre aussi parce qu'elle était la petite dernière de la fratrie
l'ainée est partie suite à une très très grosse dispute car je lui interdisais pleins de choses comme fumer à la maison, ou lors d'une fete de réveillon qu'elle devait faire chez son père mais au dernier moment il a changé ses plans j'ai donc preté la maison à ma fille pour invité ses copains mais avec des conditions comme pas d'alcool sauf le champagne (elle avait 16a et mois) seulement les consignes n'ont pas été respectées et j'ai retrouvé de la vodka (smirnof*) dans le congèlo et d'autres bouteilles vides donc je l'ai puni (interdiction que les copains viennent à la maison et encore plus longtemps celle qui a amené les bouteilles) et j'ai averti la gamine qu'elle n'était plus la bienvenue chez moi
évidemment cela n'a pas pluà ma fille et nos relations se sont dégradées assez vite et un jour comme elle était en conduite accompagnée dans la même journée elle grille 2 stops je m'énerve au second et le soir elle n'a pas supporté mes remontrances et elle m'a poussé et on en est venu aux mains
depuis elle vit chez son père et je ne la vois plus
pour la petite la dernière fois que je lui ai mis une claque elle devait avoir presque 10ans et elle jouait avec un briquet et j'ai eu peur qu'elle mette le feux
nous étions assez proches calins matins et soirs dans le lit, on passait de longs moments à se coiffer, batailles de coussins, quand elles montaient les escaliers devant moi soit je lui pinçais doucement les fesses soit je lui tapotaient (quelle maman n'a pas fait ça à ses enfants ???)
seulement un jour (du jour au lendemain) j'ai été accusé de maltraitance et ce que je faisais à ma fille pour chahuter m'a été reproché par elle (et aussi par son père)
donc une enquête sociale et une expertise psychiatrique ont été ordonné
l'enquete sociale dit que l'accueil au domicile maternelle était adapté aux enfants, que jereprennais gout à la vie car j'avais noué une relation sentimentale et que j'avais essayé de renoué des contacts avec mes filles sans succès
que l'hébergement au domicile du père était tout à fait bien adaptés aux enfants que le climat familial semble
serein et que les filles entretiennt une bonne relation avec leur belle-mère
conclusion les filles souhaitent vivre avec leur père donc ok et le filsavec sa mère donc ok
quant à l'expertise psy qui est intervenu plus d'1an après la décision du juge de commander cette expertise
Larane affirme qu'avant que sa soeur ne retourne vivre chez leur père, sa mère avait "déjà commencé à ma frapper... elle m'appelait dans sa chambre, elle me frappait.... des gifles des coups de poings des oups de pieds"
cela se passait très souvent, elle affirme avoir été blessée "j'avais beaucoup de bleus" elle souligne "elle s'arretait quand elle était fatiguée"
elle a pu en parler à la psychologue qui la suivait mais n'a plus voulu la voir car "elleest intervenue dans ma vie"
(la psy m'en avait parlé et pensait que ce que laurane n'était pas vrai)
et elle a rencontré un autre thérapeute "ma mère m'a interdit de le voir" (psychanalyste qui m'a agressé verbalement car je venais décommandé un RDV et qui a pris position sans même avoir eu un entretien avec moi)
conclusion
on note une plainte d'allure psychotraumatique qui apparait davantage structuré comme un fantasme que comme un souvenir
la violence du conflit parental a probablement été fortement ressentie par les enfants qui ont du s'adapter à la situation (puisque pendant ma dépression j'ai eu des troubles du comportements)
les violence que laurane évoque de la part de sa mère sont probablement une construction après coup qui lui permet de donner un sens à la violence qu'elle a alors perçu des relations familiales
ce que je voulais en déduire c'est que parfois la maltraitance ait aussi psychique et font parfois plus mal qu'une fessé
et je peux vous dire que ça a été très dur d'écrire tout ça car il a fallu que je relise le compte-rendu d'expertise et ça fait mal :'(
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