Pétition pour l'abolition des chatiments corporel sur l'enfants
P'tite Lilli:
Citation de: Bambinette le 04 Février 2009 à 22:40:16
P'tite Lilli, pardonne-moi de te prendre en exemple, mais si j'ai bien suivi, tu ne donnes jamais de claque ou fessées à tes zoulous
Non ;D tu as mal suivi ;)
J'ai simplement dit que si on veut, on peut. On a toujours le choix de se donner les moyens que l'on souhaite.
La violence, elle nous entoure.
A la TV, que ce soit DA ou JT :( .
A la crèche, même avant les cours d'école, il faut voir comment les enfants sont capables de gicler le copain qui est sur le tricycle pour récupérer l'objet.
Sans parler de violence psychologique (se faire exclure du groupe par ex) où un enfant peut réagir par de la violence physique.
Je ne la pense pas directement liée au nombre de claque ou fessées dispensées par les parents (on est bien d'accord, je ne parle pas de situations extrêmes).
Comme le disait Richard, à nous de leur donner l'image et l'interprétation du bien et du mal.
Pour revenir à ta fille, quel était l'objectif de la punition d'hier ?
=> lui faire accepter le coin comme punition, elle refuse le placard mais accepte et respecte le coin comme punition.
=> taper (dans le sens mettre la barre, pas claquer, je n'arrive pas à trouver un terme plus adéquat) haut et fort dans la punition pour marquer ton autorité
Moi, j'appelle pas ça de la faiblesse. J'appelle çà être humain. On n'a pas envie non plus de jouer avec les peurs de nos enfants. On n'a pas envie de n'être que des "bourreaux d'enfants" pour reprendre une expression populaire.
Bambinette:
L'objectif ?
Que maintenant qu'elle a cessé de mordre son frère, qu'elle cesse de le pincer ... (quasiment au sang ....) ; qu'elle cesse de lui faire du mal volontairement, autrement dit ....
Et que d'une manière générale, elle accepte / intègre / respecte, que quand on interdit, c'est interdit, que quand on oblige, on oblige ; et qu'elle ne passe pas son temps à braver les limites !!!
Et oui, elle a accepté le coin comme punition, pour la première fois d'ailleurs, elle est réellement resté au coin sans bouger, sans parler, le visage vers le mur ; par peur du placard, je suppose !
Et non, je n'aurais pas forcé pour la mettre dans le placard ; comme tu dis, mon but n'est pas qu'elle ait la trouille !! :P :P :P :P
Oui, quand on veut, on peut ....
Mais pas facile facile à tous les coups !!!! :-\ :-\ :-\ :-\
PetitPoney:
Je viens de découvrir ce fil, et j'ai tout lu d'une traite. Très intéressant. Et P'tite Lilli, pour qqn qui ne voulait pas participer, tu dis des choses très sages.
Honnêtement, avant il y a qqs mois, je ne m'étais pas posée la question de fessée/pas fessée. Avant d'avoir un "vrai avis", je voulais me renseigner, lire (oui Bambinette, ça sert parfois, perso ça m'aide beaucoup), etc. J'ai trouvé un livre que je trouve très intelligent: Au coeur des émotions de l'enfant, d'I. Filliozat (recommendé sur un autre fil par Kat je crois). Il y aussi, du même auteur Il n'y a pas de parents parfaits. Quand je dis intelligent, c'est que l'auteur explique, en gros, comment "fonctionne" un enfant, la relation parents-enfants, etc. Elle explique également les fessées/non-fessées, d'où ça nous vient, pourquoi on y a recours etc.
En bref (je vais pas vous résumer le livre), ça a fait clic chez moi parce que ça m'a donné envie de vraiment essayer de comprendre mes enfants, et par là même de me comprendre moi-même, de comprendre et de me souvenir de mon enfance. Bambinette, je pense que la "clef" est là: essayer de comprendre, de "lire" les comportements et attitudes de nos enfants. C'est un travail de décodage permanent, en fait, puisque les enfants n'ont pas les mots pour s'expliquer (ni le cerveau assez mûr), il faut les y aider. Punir et donner des fessées, c'est anti-éducatif. Ça sert momentanément (et encore pas toujours, tu t'en rends compte toi-même), mais quand on dit "ne fais pas ça ou t'auras une fessée", l'enfant ne fera pas la chose en question par peur de la fessée, pas parce qu'il a compris qu'il ne faut pas faire la chose. Et au final, si jamais il teste tes limites, la fessée, il faudra bien que tu la donnes sinon tu seras discrédité à ses yeux.
Je n'ai pas solution idéale, je répète peut-être un peu bêtement ce que j'ai lu, mais j'ai eu le temps de réfléchir et ça me paraît être une bonne piste. Par exemple, une idée serait de travailler avec Roxane pour essayer de comprendre pourquoi elle est violente envers Axel. Elle éprouve certainement des émotions qu'elle ne comprend pas, sur lesquelles elle ne peut pas mettre de mots, et la seule façon qu'elle a de s'exprimer, c'est celle-là. Et donc effectivement, pour reprendre une des questions mentionnées avant, si de cette façon tu fais comprendre à ta fille que pour s'exprimer il n'y a pas besoin de violence, il se pourrait très bien qu'elle ne l'utilise pas en grandissant.
Je brode, je brode, mais j'écris comme ça me vient (je viens de lire le fil et je voulais dire des tas de choses ça vient en vrac). En gros, je n'aime pas l'idée de fessée, ça ne sert qu'à une chose: à soulager le parent. Et je crois qu'on peut se soulager d'une autre façon qu'en frappant qqn (cogner dans un coussin, s'isoler pour hurler, etc.). Pour ce qui est de montrer la violence, quand Izasou tu dis que l'enfant doit être confronté aux choses pour y faire face plus tard, à mon avis c'est pas en les tapant que tu vas leur apprendre à se défendre plus tard. À ce moment-là on pourrait escalader et les amener en Irak pour qu'ils sachent ce qu'est la guerre. C'est une exagération évidemment, mais en partant de ce principe, on peut faire n'importe quoi. Je crois que ce qui est réellement important, c'est que l'enfant comprenne que la colère existe, qu'elle peut (et doit) être exprimée, mais pas par la violence.
Je vais encore réfléchir et reviendrai sans doute plus tard.
:-* à tous
Bambinette:
Ah les belles théories des livres .... :P :P :P (moi aussi, je lis beaucoup ; beaucoup de livres sur la psychologie des enfants, sur l'attitude des parents ; je suis une fan de Dolto, de Betheleim, de Ruffo ; je lis même Nouari que pourtant je n'apprécie vraiment pas, mais pour avoir une idée de ce qu'il dit).
Evidemment que Roxane exprime quelque chose !!!!! ::) ::) ::)
Evidemment que j'essaie de la comprendre, évidemment que je l'"écoute" (de tout mon être ....), évidemment que je l'observe.
Une fessée ne m'a jamais permis de me "soulager" ; JAMAIS ; je ne suis pas soulagée après avoir donné une claque (plutôt qu'une fessée, parce que "fessée", c'est arrivé une unique fois).
J'ai juste, par cette façon, posé une limite que je n'ai pas réussi à poser autrement.
Une fessée / claque / tape n'est pas anti-éducatif.
Anti-éducatif, ça veut dire "contre l'éducation" ; or, quand je le fais, je ne fais pas du "contre" éducation ; j'éduque, avec les moyens que j'ai trouvé.
Tout en continuant à cogiter, of course ; la preuve, ce fil.
;) ;) ;) ;)
PetitPoney:
Quand je dis anti-éducatif, c'est-à-dire que l'enfant ne fait plus la chose à ne pas faire par peur de la fessée, et pas parce qu'il comprend réellement qu'il ne faut pas faire. Ça entraîne la peur, en qqs sortes.
Je ne dis pas que tu n'écoutes pas ta fille, je donne seulement une piste, une idée. Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, et de toutes façons je n'ai pas de solution miracle. Peut-être que tout ce que je suis en train de dire ne m'ira pas dans 1 ou 2 ans, mais j'essaye d'en être convaincue pour pouvoir l'appliquer au maximum plus tard.
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