C'est sûr que c'est un beau cadeau, mais encore faut-il envisager ces embryons, au final, comme "autres" que ces propres enfants en devenir. Je ne suis pas certaine que ce soit bien facile !
Du côté "receveur / adpotant" (je ne sais quel terme adopter): une de mes cousines a pu bénéficier d'un don d'ovocyte. Son fils a maintenant 2 ans 1/2. Je sais qu'elle a eu des difficultés (et peut-être encore aujourd'hui) avec les éventuelles ressemblances. C'était difficile pour elle que son fils ne puisse pas lui ressembler. C'était aussi difficile d'entendre les gens chercher des ressemblances...
C'est un peu hors sujet mais pas tant que ça. Juste pour souligner que rien n'est simple dans cette démarche, tant d'un côté que de l'autre.
Quand on adopte un enfant déjà né, c'est clair pour tout le monde (attention, je n'ai pas dit facile !

).
Mais pour le don, c'est plus complexe parce qu'on ne va pas déballer son parcours pour expliquer que cet enfant ne peut pas ressembler à... parce que ...
Pour en revenir au "cadeau". Je pense que ces parents confrontés au devenir des embryons sont bien conscients de la difficulté des autres, puisque le parcours douloureux, ils l'ont connu. Pour autant, celà ne simplifie pas la décision et je me demande même si, dans une certaine mesure, ça ne la rend pas plus difficile (la charge émotionnelle est lourde !).
