FIV : quand et comment le dire ?

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La Doudou Brestoise:
Coucou,

C'est pour cela que je pose la question du quand, et du comment.
Si l'enfant a le sentiment de toujours l'avoir su (appris entre 2 et 4 ans je pense), alors il n'en parle pas outre mesure avec son entourage ???.

Ma soeur a été opérée à sa naissance pour une malformation rennale (3ème rein qu'elle a gardé). Elle l'a toujours su. Cela n'a jamais fait l'objet d'une quelconque mise en avant, même si parfois on en rigolait.

D'ailleurs, je crois aussi beaucoup en la force de l'humour sur ce sujet ( ;) p'tite Lilli et son p'tit gars sorti du congélateur)

A +

FABI:
Je ne suis toujours pas très convaincue de l'utilité de leur dire, mais je verrai au moment où ils poseront des questions sur le sujet. Pour l'instant, ils ont bientôt 3 ans et n'en parlent pas encore.
Je me dis que s'il y avait eu un frère ou une soeur aînée pour se souvenir du parcours ou s'il y avait eu don d'ovocyte et donc un des parents pas le parent biologique, il faudrait en parler, mais ce n'ai pas notre cas.

P'tite Lilli:
Citation de: FABI le 18 Septembre 2008 à 16:40:30

Je vais peut-être dire une ânerie, mais est-ce bien nécessaire de dire aux enfants qu'on est passé par la PMA ?


Pour moi oui. Ça fait partie de leur histoire. Perso, je n'en tire ni une gloire, ni une tare. Je n'ai pas mal vécu les traitements et autres contraintes. J'ai été fataliste, accepter sans subir.
Et comme le dit La Doudou, je redoute une réflexion "bête" du genre "et dire que sans tout çà tu ne les aurais pas". J'aime autant que ce soit naturel dans l'approche, quand ils commencent à poser des questions sur leurs origines.
On ne s'est jamais caché de notre parcours PMA. Au contraire, nous sommes fiers de pouvoir donner espoir à certains parents en leur montrant que oui, il ne faut pas désespérer, ça marche. Pourquoi devrait-on s'en cacher de nos propres enfants ?



Citation de: cécé le 18 Septembre 2008 à 21:36:09

Et ensuite comment les enfants "réutilisent" cette information ? Ce que je veux dire par là c'est est ce que ça devient un "secret" (ou plutôt une information) familiale ou bien quelque chose qu'ils racontent à la maîtresse par exemple ou à leurs amis.


Le seul recul que j'ai est celui de mon aîné. Les jujus ne percutent pas encore, je ne sais même pas s'ils ont intégrés l'information.
A ma connaissance, il n'en a parlé à personne, ni copain, ni maitresse, ni famille. Pas par honte mais parce qu'il ne voit en çà rien de fabuleux à raconter. Le fait d'avoir banalisé l'info a aidé, je pense, à ce que ce ne soit pas vécu comme un secret.
Dans un autre contexte, je ne connais pas beaucoup de gosses de 10 ans qui racontent à ses potes qu'il a été conçu lors des vacances à Tombouctou de ses parents  ;)

✿~Surfgirl~✿:
dans ce récit, ils précisent qu'ils faut dire à l'enfant qu'il a été désiré mais si la grossesse et un accident ::) et qu'il y a eu rejet au début :-\
comment le dire aux enfants? leur mentir?

car quand j'ai appris que j'étais enceinte, j'ai pas sauté de joie :-\ après quand j'ai su qu'ils étaient 2 j'étais contente mais au début.....

bon vous allez me dire, j'ai le temps avant que les miens me pose la question ;D

c'est pas le sujet du fil, désolée je le pollue....

P'tite Lilli:
Il suffit de dédramatiser, de ne pas leur faire sentir un brin de culpabilité (si je n'étais pas là, papa et maman seraient plus heureux).
Je pense qu'un enfant est tout a fait capable de comprendre (et encore plus dans la société actuelle) qu'il y a un moment où tu as envie de concevoir un enfant, d'autres moments non. Car tu es en plein projet personnel, professionnel, etc.. Donc surprise, déstabilisation car le projet est à reformuler, puis très heureuse d'avoir trouver un équilibre, une solution et pouvoir vivre ta grossesse.
Mais que tu aimes leur papa, que tu voulais faire des enfants avec lui et pas un autre.
On peut toujours trouver des mots apaisants pour dire les choses.

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