Les anti-dépresseurs
N&N:
Je plussoie les précedents posts.
Ok tu les prend.. et après?? Les soucis seront toujours là.
Donc oui tu peux les prendre ponctuellement mais je pense qu'il faut que tu parles à coeur ouvert à ton entourage et/ ou que tu puisse liberer ce qui te pèse auprès d'un psy (ou tout autre manière qui te ferait du bien ;) )
J'ai une autre question. As tu fait un bilan sanguin?
Il y a quelques semaines, ce n'était pas la grande forme pour moi : fatiguée, facilement irritable, motivée à rien, à la limite du burn out.
Après un bilan complet il se trouvait que j'avais un gros manque en vitamine D. Une ampoule plus tard, j'avais récuperé une sacrée patate et le moral qui va avec ;)
Quelques fois, on peut avoir de petites carences (fer, vit D, magnésium) qui nous pourrissent bien la vie.
Peut être est ce une piste à explorer avant de passer par les médicaments? (comme toi, j'en ai horreur)
Bon courage :-*
Chamouth:
J'ai eu un épisode assez compliqué lorsque Minimouth avait 3 ans. Mon médecin m'avait également prescrit des AD, à très faible dose et pdt peu de temps avec arrêt de travail en plus.
Pour une fois, je l'ai écouté. Il m'avait conseillé d'aller voir un psy mais à l'époque je n'ai pas sauté le pas. Il m'avait dit que seul le psy pouvait m'aider à y voir plus clair et à prendre de bonnes décisions pour changer mon quotidien qui était devenu vraiment très lourd.
J'ai pris les AD. Je me suis sentie mieux. Les arrêter a été facile. Ca m'a juste aidé à remonter la pente. Après j'ai continué comme avant mais je n'ai pas ressombré.
C'est au moment où j'ai appris que j'attendais des jumeaux en plus des 3 que j'ai déjà, que cette fois, c'est moi qui ai demandé le numéro de la psy de la PMI. J'étais prête à y aller car je ne voulais pas retomber dans la dépression et la détresse qui avait été la mienne peu de temps avant. J'ai donc pris les devant et l'ai rencontrée avant d'aller mal pour poser mes jalons au cas où. Et j'ai bien fait.
Gugussette:
Chouss,
Je suis émue par ton message.
En ce qui concerne les anti-dépresseurs, je n'ai pas d'expérience personnelle à partager, mais j'ai des proches qui en ont pris lors d'un passage difficile, que ça a aidé, et qui n'ont pas eu de mal à les arrêter.
Mais ce qui me frappe dans ce que tu décris, c'est le fait que tu ne puisses pas parler avec tes proches de ce que tu ressens, ni même de comment tu te sens. J'ai l'impression que le problème n'est pas que tu traverses temporairement un passage difficile qu'il faut t'aider à surmonter, mais plutôt que tu subis au quotidien une pression assez importante, et que tu dois continuellement avoir l'attitude qu'on attend de toi (ou que tu penses qu'on attend de toi), c'est-à-dire toujours faire face sans même pouvoir dire que ce n'est pas facile.
Ca me parait plutôt inhumain je dois dire. :(
Ta famille est aimante, ton mari est à tes côtés.
Je pense que tu dois pouvoir partager cela avec eux. Quitte à les surprendre. Pour moi, ça n'a rien à voir avec se plaindre. C'est juste parler de ce qu'on vit et de ce qu'on ressent. C'est normal de partager cela avec les gens qu'on aime, et de recevoir du réconfort quand on en a besoin, quelle que soit la raison.
:-*
Noki87:
Bonjour chouss
J ai été exactement dans la même situation que toi au moi d août (enfant presque du même âge, boulot prenant, personne pour en parler parce que j ai un caractère fort...). J ai vu mon médecin traitant début août qui m à donne des AD et anxiolytiques en dose très légère et m a arrêté un mois. Je suis suivi par un psy qui me prévoit un arrêt du traitement progressif dans trois semaines. J ai pas eu d effet secondaire mise à part une petite perte de cheveux. Le traitement m a permis de prendre du recul pour tout réorganiser, mettre des priorités et surtout prendre conscience qu il faut que je m occupe de moi. Je pense qu à terme ça m aura permis de sauver sauver mon couple
Katti:
Bonsoir Chouss, :-*
Tu verrasn tu seras surpise du nombre de personnes qui ont pris, prennent, ou prendront des AD.
Rapidement, je rejoint beaucoup d'avis du forum, notament celui de Gugussette que je trouve très pertinent.
Quand on est pas bien, il faut trouver la force (dur dur) de se reprendre en main avec une aide extérieure, pour commencer tu as bien les antidépresseurs, si tu es prudente sur la prise et que tu respectes les prescriptions (le 1er effet devrait se faire ressentir d'ici 3 semaines, pas avnt malheureusement) et que surtout tu ne l'arretes pas d'un coup de ton propre chef, ils peuvent t'aider à passer un mauvais moment, et relativement sans effets secondaires notoires, et sans accoutumance ne t'inquiète pas.
Mais le parallèle est ta prise en charge psychologique, de la facon dont tu le souhaites (sophro, psy, yoga, bouddhisme... ;)) qui est le plus important, ce que tu vas tirer de ce presque burn out, ce que tu vas avoir à changer chez toi pour avancer plus sereinement. car si tu repars comme an l'an 40... :-\ la vie est une perpetuelle remise en cause... je trouve que la mienne a commencé à aller mieux quand j'ai cessé de vouloir gérer tout et partout, de vouloir être la super copine, amante, fille sœur, collègue, toujours contente, jamais à me plaindre, foncer, toujours et encore... mais je suis allée dans le mûr. et le travail avec la psy m'a montré qu'il n'y a rien de bon à vouloir tenir le coup bêtement comme ça et à ne jamais se plaindre, c'est bête... tu gardes, tu gardes, puis ça explose... on me l'a beaucoup reproché au boulot, de ne rien dire, de faire faire puis tout d'un coup exploser. c'est pas bon. il a fallu que je me remette en cause et que je comprenne que j'étais loin d'être indispensable à la survie de mon travail, lol, ça fait pas plaisir, mon égo en a prit un coup, bien sur, vu que nous les femmes en général nous voulons tjrs être les meilleures, mais le jour ou je l'ai intégré, j'ai pris un recul monumental sur le stress au boulot.
ton travail sera peut être d'apprendre à apprendre à dire les choses et à te plaindre, à ne plus garder les choses en toi, à sortir de ton image de tout va plutôt bien.
Ce qui est surprenant comme l'a dit Nanatoune, c'est que le médecin ne t'a rien proposé à coté. peut être si tu as le temps d'aller rediscuter avec lui, de voir ce qui l'a alerté dans ton état pour passer d'emblée aux AD.
Bon courage, repose toi bien, prend bien soin de toi :-*
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