Les anti-dépresseurs

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☆Chouss☆:

Bonjour,

Je sors de chez le médecin pour mon vaccin anti-grippal.

Il me connaît bien alors, au bout d'un moment, il m'a demandé comment j'allais. Ça, c'est juste la question qu'il ne faut parfois pas me poser ; ça dépend du moment en fait.
Je lui ai expliqué ma vision de mon quotidien #mylife

Comme il me l'a déjà précisé la dernière fois, je suis à la limite du burn out.

Je viens d'une famille aimante mais pour laquelle je ne suis qu'une personne forte.
Mon mari ne se pose pas de questions existentielles et a horreur des gens qui se plaignent.
Pour ma boîte, les "faibles" sont des parasites.

Bref, vous l'aurez compris, quand j'ai des états d'âme et bien ... je les garde.

Sauf que cela devient de moins en moins possible.
S'ajoute à cela la "pression sociale" qui me classe dans la catégorie des gens qui n'ont aucune raison de se plaindre.

J'ai un boulot, je gagne bien ma vie. J'ai deux merveilleux enfants. Même si j'ai galéré ++ pour les avoir, ils sont là et ils sont en bonne santé.
Je n'ai moi même pas de problème de santé. Je suis sportive. J'ai plus d'envie de loisirs que de temps à y consacrer.

J'ai toujours eu des hauts et des bas et je m'auto-botte le Q pour remonter la pente à chaque fois.

De ce RDV médical, je ressors pour la toute 1ère fois de ma vie avec une ordonnance d'AD à très faible dose (Effex0r lp 37,5 mg à raison d'1 comprimé par jour).
J'ai acheté la boîte ...

Mais maintenant qu'elle est là, je suis prise d'un affreux doute ... J'ai horreur des médicaments ... J'ai peur de tomber dans la spirale des AD et autres et de ne plus pouvoir en sortir.
J'ai peur que ça me limite dans le sport. Sans parler des effets secondaires ...

Est ce que certaines d'entre vous pourraient partager avec moi leur expérience de prise d'AD ? Temporaire, encore en cours ?
Quid du sevrage ?

Merci 🙂

Gabribulle:
Chouss,

Je n'ai pas cette expérience mais je t'envoie plein de  :-* :-* :-* :-* :-* dans ce moment difficile.....

Nanatoune:
Bonjour Chouss,

il fut un temps, où j'ai fait une dépression. A 21 ans, suite à une "histoire d'amour" ravageuse, je suis tombée au fond du trou. Incapable de me relever. Je ne dormais plus, mangeais mal, bouffée par l'interieur par une angoisse sourde. Un monstre au creux de mon ventre.
J'ai fait une crise de nerf après 3 mois de souffrance silencieuse. J'ai craqué en famille. Mes parents connaissaient cet état, l'ayant tout les deux vécus. Ma mère avait des médicament sous la main (anxiolitique et AD). Elle m'a donné une dose, après avoir appeler son psychiatre. Ca ma calmée sur le coup.
Ensuite, je suis allée voir une psychiatre qui m'a precrit des AD. J'en ai pris plusieurs mois avec en parralèle deux séances par semaine. Les AD ont eu un effet immédiat. MAIS les raisons de mon angoisse était encore là.
C'est la parole qui m'a libéré. J'ai peu analyser tout un tas de chose sur moi.
Pas tout. J en ai decouvert d'autre encore.

J ai arrete les AD sans soucis. La dose etait assez faible.

En revanche, dans ce que tu dis, ce qui me derange un peu, c est juste de prendre des medicaments. Prendre des medicaments sans suivi psy, pour moi, c est comme mettre un pansement sur une plaie, sans desinfecter avant...

Peut tu voir quelqu'un avec qui tu puisses parler?

lisou1313:
Bonjour chouss,
J'ai pris des antidépresseurs dans le temps lors de la maladie de mon père et de son décès,en parallele j'allais chez la psy,cela m'avait beaucoup aidée.
 Depuis 2,3 mois,j'en prends de nouveau pour faire face a mes soucis importants,pour ne pas craquer tout simplement.
Je n'ai pas l'impression que cela me fasse énormément d'effet mais peut être que si je n'en prenais pas,je serais beaucoup plus mal,sûrement même.
 Dans ce que je lis de ton message,je ne sais pas si les antidépresseurs sont la meilleure solution,mais je peux me tromper.tu dis que ton médecin te connait bien,alors tu peux peut être lui faire confiance.
Au début,si tu les prends,tu peux avoir des nausées,être plus fatiguée,mais ça passe.
Effectivement cela serait bien de pouvoir parler,avec pourquoi pas des antidepresseu en parallèle. Est ce que tu dors bien?est ce que tu te sens déprimée ?
Je ne t'ai de pas beaucoup désolée, c'est vrai qu'on ne peut pas choisir pour toi si tu dois les prendre ou non,juste t'apporter notre témoignage et soutien.

P'tite Lilli:
Citation de: ☆Chouss☆ le 30 Octobre 2015 à 12:13:47

Comme il me l'a déjà précisé la dernière fois, je suis à la limite du burn out.


As-tu exploré d'autres "voies" pour te sortir de ce mauvais pas?
Je suis comme toi, je n'aime pas trop les médocs. Et quand la tête va mal, j'ai du mal avec l'idée d'aller me détraquer le reste de mon organisme.

Il y a 2 ans de çà, je faisais des séances d'hypnose avec une psychologue clinicienne pour enrayer mon aquaphobie. Un jour en entrant dans son cabinet, elle m'a posé la question "comment vas-tu" et j'ai compris ce jour là à quoi servait la boite de Kleenex posée en évidence. C'était une période très dure au boulot, avec un accompagnement de fin de vie d'une personne relativement jeune, un entourage effondré, etc... Bref!
En 2 séances, elle a réussi à renverser la vapeur, à me sortir du côté obscur, à m'aider à prendre du recul.
Voilà pour mon expérience.

Il ne faut pas négliger le burn out qui sommeille en toi. Parce que le jour où il explose, tu ne peux même plus te poser la question de quel médoc prendre ou ne pas prendre.
Une ancienne collègue, il lui a explosé au visage. Elle a fini en maison psychiatrique, avec cure de sommeil et électrochocs. Elle disait "je n'aurais jamais cru que ça puisse m'arriver à moi..."

Courage Chouss, fais le choix de faire quelque chose. Réagis.
 :-*

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