~~A bord de la Déesse Mère, les Janviettes 2015 et leurs petits mousses apprennent à naviguer~~

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Melusine14:
Coucou les filles !

L’ostéopathe m’a finalement bien aidée, d’abord en me rassurant : « Oui, vous êtes une maman imparfaite, et c’est tant mieux pour vos enfants ! Votre fille monte facilement en stress mais elle exprime ses angoisses, ce n’est pas inquiétant. Je pense surtout qu’elle a besoin d’un cadre plus strict qui va la rassurer ». J’ai suivi ses conseils, me suis un peu libérée de ma propre angoisse et ai reposé le cadre : c’est l’heure du dodo, chacun dort dans son lit, papa et maman ont besoin de se reposer aussi. Je ne dirais pas que tous les problèmes sont derrière nous (on a encore de temps en temps des réveils nocturnes ou très matinaux), mais elle a cessé de hurler quand on la couche. Ce qui est marrant, c’est que quand elle joue avec ses petits personnages, elle leur dit beaucoup « tu vas faire dodo dans ton lit ! ». Je pense que c’est sa façon d’intégrer les choses… On a aussi durci le cadre en journée, avec des explications sur la place des enfants et des parents dans la famille. Il y a du mieux.

Pour les repas, ils mangent comme nous mais ça me demande pas mal d’investissement.
Marie : je fais généralement une petite entrée pour qu’ils aient un peu plus de légumes et je pars de ce qu’ils aiment. Ils adorent grignoter des tomates cerises par exemple. S’il y a eu une entrée, le plat peut être pâtes (avec sauce aux légumes) ou hamburgers maison (purée de tomates comme sauce et salade). Pour les autres plats, les quiches et gratins fonctionnent bien. Sinon, j’ajoute des choses qu’ils aiment pour les motiver (fromage râpé ou ketchup par exemple). Le système d’apéro dînatoire le soir est sympa aussi, avec des petits légumes à tremper dans une sauce au fromage blanc, des toasts tartinés avec des choses diverses… Ils aiment bien se servir tout seuls. Faire un bonhomme ou un dessin dans l’assiette, ou découvrir des petits animaux dessinés au fond… Olivia mange bien toute seule mais Arthur a souvent des moments de « régression », surtout le soir. Dans ce cas, j’accepte de lui donner la becquée. Et on applaudit ceux qui ont fini leur assiette (sans obligation de terminer bien sûr), ça les amuse et les motive.

Le gros point noir pour moi, ça reste le manque de liberté. Je vis pour mon travail, mes enfants, la préparation des repas, l’entretien de la maison… Pas de bruit pendant la sieste et après le coucher du soir car Olivia a le sommeil léger. Toujours difficile de partir à la journée car ils ne font pas la sieste chez tout le monde. Impossible de sortir le soir parce qu’on doit être là tous les 2 pour les coucher. Samedi soir, je suis partie chez des amis après avoir couché les enfants. Mais Olivia avait remarqué que j’avais laissé la voiture dehors et elle m’a entendue sortir. Elle a recommencé ses pleurs d’angoisse… La dernière fois qu’on les a couchés plus tard parce qu’on est allés au restau tous les 4, le coucher a été très difficile parce qu’ils étaient certainement trop fatigués, trop énervés… On est invités à un mariage début juillet à 1h de chez nous, toutes les solutions qu’on imagine semblent compliquées.  Je me sens prisonnière de contraintes qui me pèsent. Mon compagnon a du mal à se faire obéir des enfants. Il avoue être blasé de leurs crises depuis plusieurs mois et avoir un peu baissé les bras. Du coup, il passe de celui qui laisse trop faire à celui qui terrorise… Il n’a pas la même patience que moi pour leur expliquer les choses et les guider. On est souvent en désaccord, on se dispute quand j’essaie de lui expliquer comment faire… Je suis du coup sur tous les fronts : maman, gendarme, cuisinière, femme de ménage, organisatrice, etc. Quand je lui demande de s’occuper des enfants pour cuisiner ou faire un peu de ménage, ça finit en situation de stress où je suis obligée d’intervenir. Je suis sur les nerfs à force de faire sans arrêt plusieurs choses en même temps dans un timing serré…

Marie : Pour le coucher, ils sont toujours dans des lits à barreaux dans la même chambre. J’appréhende beaucoup le passage aux lits de grands… Je vois qu’on éprouve le même sentiment de ne plus avoir de vie ni de loisirs. Ces 2 week-ends de 3 jours ont été épuisants pour nous aussi… Bon courage avec la gastro, j’espère que ça va vite passer !

BelaB : je comprends que tu puisses avoir du mal à te projeter d’avoir une petite fille. Mais je trouve ça plutôt chouette de pouvoir découvrir des choses bien différentes au 4e… Et elle aura 3 grands frères pour la protéger !

Nenette : on m’a conseillé aussi de l’homéo, c’est mon plan B si les hostilités reprennent ! C’est super pour les grands lits et la propreté, tes loulous avancent bien en autonomie ! Même avec les lits à barreaux, on est obligés de bien cadrer les choses aussi pour la sieste car en ce moment ils préfèrent jouer tous les 2 que dormir ! Et Olivia arrivait à appuyer sur l’interrupteur, on a dû déplacer son lit… Pour les colères et l’agressivité, on a aussi. En revanche, ils restent au coin et disent « stp » et « merci » calmement. Mais il faut sans cesse reposer les règles qu’ils testent et re-testent…Arthur adore aussi taper avec tout ce qu’il trouve, son occupation favorite c’est de « faire des travaux » !

Je vous laisse avec toute cette lecture…
Prenez soin de vous les filles. Bisous.

Nenette895:
Hello!

J'essaie de faire rapide, pas mal de corrections m'attendent!
Retour en arrière pour la propreté pour M. On a remis les couches. Je suis verte et j'en veux un peu à la nounou...Pas un accident ni jour ni nuit pendant 10 jours de vacances...Et au retour de la nounou, parce qu'elle avait peur, elle les a mis toutes les demi heures. ET M elle fonctionne à la confiance. Elle a vu qu'elle n'y croyait pas et elle n'a plus jamais redemandé le pot. Elle a fait accident sur accident...Jusqu'à en être très destabilisée. Bref. On verra plus tard. En même temps, chez la nounou c'est encore lits à barreaux et gigoteuse. Donc il y a un monde par rapport à chez nous.
T pas de souci, en même temps lui, il vit sa vie. Aucune remarque ne semble l'effleurer...et je vous raconte pas pour le faire respecter les règles...grr....

Marie, dis moi quils sont enfin partis tous ces microbes!!! Non parce que le temps pourri semble terminé...les virus vont s'en aller non? TU en auras bavé en tous les cas!
Mélusine bonne nouvelle si ça va mieux. J'entends ce besoin de liberté...je le ressens aussi. Je pense que ça aidera l'entrée à l'école aussi...mais ce n'est pas toujours simple!

Belab...je lis souvent ton blog...et j'espère que tu ne m'en voudras pas de dire ce que je pense ici. J'entends que ton grand est différent, et que l'école s'inquiète. J'entends que l'instit a peut être, sûrement été maladroite dans ce qu'elle a entrepris...MAIS je préfère de loin une maîtresse qui s'investit, fait les démarches qu'une personne indifférente. Et crois moi des instits qui ne se préoccupent pas des enfants ça existe!
Pour la psychologue scolaire, et l'observation dans la classe, l'aide est multiple. Cela peut être effectivement pour un avis sur ton enfant (mais là concrètement, rien de mieux qu'un bilan), mais c'est pour moi plus une aide pour l'instit: comment faire pour aider cet enfant au mieux parce que moi j'ai essayé tel et tel biais et ça ne fonctionne pas. Ce n'est en aucun cas pour "classer" un enfant, mais pour aider dans toute sa pluralité. Un psychologue en libéral ne voit pas les interactions, il travaille sur les émotions et ressentis individuels. Que le contexte soit réel ou non. En classe, une psy scolaire va aider l'instit à avoir des repères pour aider l'enfant.
Pour te donner un exemple plus concret, même si mes élèves sont plus grands...J'aime bcp parler avec le RASED de certains élèves de ma classe: cela me permet de prendre du recul et de trouver des appuis. Cela me décharge aussi d'une certaine manière parce que la non réussite avec un élève peut aussi engendrer une certaine culpabilité (je n'arrive pas à le faire avancer, pourquoi? qu'est ce que j'ai fait différemment d'une année sur l'autre). Parfois la psy scolaire est venue, parce que j'avais un doute: précocité, trouble de l'attention...Avant de demander toute une batterie d'examens ou de bilans, un simple regard extérieur suffit, aide, ouvre de nouvelles pistes.
Pour ton fils que je ne connais pas...C'est bien difficile de dire, mais au vu de ton dernier billet, on pencherait vers un précocité, c'est sûr. Bilan ou pas, ce n'est pas la question. L'idée c'est juste d'accompagner au mieux ton fils pour qu'il trouve son équilibre. De ce que tu dis, visiblement, il n'est pas le plus heureux et a des difficultés à trouver sa place. Ca c'est essentiel, de trouver le bon équilibre, se faire des copains, ...
Pour avoir eu bcp de précoces dans mes différentes classes, ils sont tous très différents...et le moindre regard autre que le mien m'a aidé à avancer pour trouver des solutions pour cet élève.
Ne juge pas trop vite l'institution qui fait de son mieux et comme elle peut. Cette instit a peut être été maladroite, mais elle pose la question du bien être de ton enfant et de la suite de ses prises en charge. En ça elle a déjà le souci de ton fils. N'oublie pas que tu vois ton fils comme ton fils au sein de ta famille.
Elle le voit comme un élève avec les liens avec les copains, l'interaction avec l'adulte, et en plus les apprentissages classiques.
Je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire...Et je ne voudrais pas te blesser...Mais si tu veux en rediscuter, n'hésite pas.

Bises







BelaB:
Merci de ton message Nenette. Tu ne me blesses pas, au contraire. Pour ma part, je ne blâme pas l'instit, même si la relation avec mon fils est difficile.
J'ai très mal pris le côté "surprise" . C'est très vexant d'essayer de faire de son mieux, et de n'entendre que des critiques. De faire le tour des professionnels de santé pour un enfant qui ne relève pas à proprement parler de la pathologie... Et de ne rien trouver !

En fait, si on a choisi de voir un psychologue à l'extérieur de l'institution scolaire, c'est parce qu'on a l'impression que l'école nous parle d'un enfant extrêmement différent du nôtre. On voulait quelqu'un de neutre. Et apparemment c'est encore un troisième enfant qui apparait. Timothée le caméléon.

Depuis, j'ai rencontré la psychologue scolaire hier matin.  Bon sang, j'ai aussi compris pourquoi elle voulait le voir... En classe, il est malheureux. L'instit n'avait pas évoqué cela. Elle disait que çà allait mieux. Mais en fait, il est en souffrance. Et ne montre pas mais alors pas du tout ses capacités.

J'ai débarqué en expliquant quel enfant j'ai, moi, à la maison. Un enfant joyeux, qui a peut être d'autres soucis qu'on ne retrouve pas à l'école (agressivité par moments, colères). Un enfant qui se passionne pour les nombres, au point de lire toutes les plaques minéralogiques qui lui passe devant. Nombres qu'il déchiffre de mieux en mieux, jusqu'à 999... Il commence même à mettre un pied dans les milliers. Un enfant qui me questionne à longueur de journée sur le temps qui passe. Qui répète 100 fois par jour 'il est quelle heure ?'. Et qui essaie même de lire (deviner serait plus exact) des mots.

Il y a de très gros décalages chez lui. Sa gestion des émotions est encore difficile. Le graphisme est plutôt déficitaire. Il semble sous pression, a une grande peur de l'échec. Du point de vue affectif, il est encore relativement immature, vit encore de très grandes angoisses.

Et puis, le psy libéral, à qui j'ai exposé tout çà... Eh bien, on évoque la précocité effectivement. Et çà explique tout.... Qu'il se mette la pression tout seul. Qu'il aie des difficultés ciblées. Qu'il aie une maturité affective déficitaire. Son appétence insatiable pour certaines activités qui m'oblige à fouiller sur la toile pour lui dégoter des supports adaptés... à une classe de CE1. Sauf que pour lui, on ne teste pas à cet âge. Donc, nous ne serons sûrs de rien avant une éternité. Et qu'il a le temps de s'enfoncer dans une phobie scolaire en attendant. Si on ne nourrit pas sa confiance en lui par des activités intéressantes à ses yeux, il s'effondre, il perd toute confiance en lui.

GRRR. J'aimerais pouvoir faire mieux.  Mais là je sèche. Et çà fini par me ronger. J'ai peur pour lui, pour la suite de sa scolarité. J'ai peur pour les suivants aussi.

Sinon, j'ai appris hier que c'est bien une petite fille que je porte. Nous sommes très heureux. J'en suis à 5 mois de grossesse, il va falloir qu'on se prépare à l'accueillir maintenant.

marie83170:
Salut les filles,

j'arrive enfin à trouver un moment pour poster.
il y a 15 jours la gastro a touché tout le monde sauf mon mari. Ras le bol. J'ai mis les enfants sous probiotiques. Aussi, il fait super chaud, après on perd 10 degrés; les microbes prolifèrent! J'ai eu ma dose!

Le week end dernier je suis allée à la journée organisée pour les mamans et juste les mamans par notre association départementale. QUEL BONHEUR!! Le matin parcours balnéo avec jet sous pression, jacuzzi, massage; après repas sur la plage et l'après midi piscine à papoter. Je suis rentrée en fin d'après midi j'étais tellement zen que rien ne pouvait m'atteindre. Il faudrait faire ç tout les week end!!

Hier nous sommes allés visiter l'école avec les jujus! Théo était super contant, il se promenait de partout, il était extasié. Tom est resté collé à moi! La directrice a bien insisté sur le fait qu'il fallait qu'ils soient propres! Elle a trouvé qu'ils étaient petits par rapport aux autres: c'est sûr ils sont de fin décembre alors que d'autre sont de la même année mais de février ou mars. 10 mois de différence à cet âge là c'est énorme. elle a été étonnée de voir qu'on ne voulait pas les séparer! Bref on verra car à la rentrée on ne sait pas l'organisation car c'est une nouvelle directrice qui arrive. Les infos seront données une semaine avant la rentrée: classe tri niveau ou non, quelle classe pour chacun des enfants...
Donc objectif maintenant c'est propreté; je pense que ça sera plus facile quand la chaleur se sera vraiment installée on pourra les laisser trainer sans couche plus facilement.

J'essaie de me motiver pour les passer dans les grands lits et dans la même chambre mais je n'y arrive pas! Pourtant faudrait mais j'ai peur que ça fasse beaucoup de changement en 3 mois: les grands lits,  la chambre commune, la propreté, l'école. Je sais pas!
Je suis tellement crevée ces derniers temps que j'ai du mal à remobiliser l'énergie pour tout ces chantiers. Cela fait aussi 1 mois et demi que ma collègue est en maladie et j'absorbe les urgence mais j'arrive à saturation.

Mélusine, comment ça se passe avec Olivia, cela va mieux depuis la visite chez l'ostéopathe. en tout cas il est super je trouve, très psychologue...

Nenette, dis moi comment fais tu pour la propreté pour que ça se passe aussi bien et vite. Même si T a fait un petit retour en arrière c'est vraiment top. J'ai la trouille que pour septembre ils ne soient pas propres! Parce que si ils les prennent pas à l'école je suis dans une caca monstre.
Comment ça se passe dans ton école au niveau des maternelles? Tes enfants vont aller dans l'école où tu travailles?

Mélusine, Jo, Belab et vous l'école ça se profile comment?

Belab, super une petite fille! C'est vrai qu'après 3 garçons on doit se dire comment je vais m'y prendre.
Pour ton grand, j'imagine bien comment cela n'est pas facile à gérer. Il a de la chance d'avoir une super maman qui sais s'adapter à lui et lui proposer des loisirs en fonction de ces capacités.
Existe t-il des écoles u peu plus sensibles aux précoces?

La semaine prochaine on fait le pont, j'espère qu'il n'y aura pas d'imprévu (genre un microbe ou autre) car on aimerait allé passer la journée à Monaco et faire le musée océanographique. Donc je croise les doigts, les orteils pour que tout ces vilains microbes nous lâchent!!!

Bon je vous laisse et vous mets des photos toutes fraiches de mes garnements!

Bisous

marie83170:


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