À mon Ange victime de mort subite du nourrisson à 1 mois
Elody49:
J'ai hésité également avant de réagir pour ne pas me mêler de ce qui ne me regarde pas ou ne pas paraître trop sèche mais je suis dans le même état d'esprit que Chouss...
Qu'il donne son avis, il a le droit, même si je comprends pas trop non plus... Mais ce n'est pas à lui de décider. C'est ta décision à toi. Même si c'est difficile, peut être devrais tu "rentrer dedans" une bonne fois pour toutes. Il y a l'air d'avoir beaucoup d'incompréhensions entre vous, sans parler des BP qui viennent foutre le bordel... Ce n'est certainement pas de tout ce stress et de cette ambiance électrique dont tu as besoin pour tenter d'aller un peu mieux et de sortir la tête de l'eau.
L'important c'est que tu te demandes: Toi, de quoi as tu besoin? Que veux tu toi? Qu'est ce qui pourrait te faire un petit peu de bien ?
Si c'est d'être en arrêt, et bien mets toi en arrêt. Personne n'a à interférer dans ta décision ! Les relations de couples peuvent être difficiles, mais là après la perte d'un enfant, ce que tu désires c'est juste non négociable ...
Je t'embrasse bien fort et t'envoie tout mon courage, pense à toi.
Titemaman91:
Vous avez raison, mais l'argument financier, je peux comprendre que ça l'angoisse... S'il n'y avait pas ça, je pense que je lui serais déjà rentrée dedans... Là j'hésite car c'est vrai que le congé ne pèse pas lourd, mais je sors de 3 mois ainsi on ça va, on gère. Il ne doit pas avoir envie de m'entretenir.
Moi ça me rend malade, j'ai eu 4 enfants, j'en ai enterré un et ENCIRE on me plaint un an de CP alors que j'y ai droit ?!!!
Si je m'impose, j'ai peur de dégrader encore plus nos relations... Mais je ne suis pas prête à reprendre, et j'ai peut de perdre ma place si j'assure pas (et je n'assurerais pas, mes pensées sont tournées vers mon fils en permanence). Même quand on me parle des fois j'écoute pas, je dis "oui oui" mais... Je ne sais même pas de quoi on me cause... Et dès que je me retrouverai seule assise à mon bureau à devoir avancer le travail (intellectuel), ce sera la cata, parce que je resterai le nez en l'air, les larmes aux yeux..
Je ne sais pas quoi faire... Je l'efface constamment car ça va déjà mal entre nous que mon angoisse est qu'il me laisse tomber. Pourtant je sais qu'il est inquiet pour moi, il me l'a dit. Il dit qu'il sait que je trouve qu'il n'y a pas de joie dans ma vie en ce moment.
Aujourd'hui ma fille a 11 mois, mais aujourd'hui ça fait 10 mois que je vis un enfer.
Pas le momo.
Elody49:
C'est sûr que le financier c'est pas évident non plus et je sais qu'on a pas toujours le choix... Mais là, c'est vraiment une situation critique pour toi. Si tu n'est pas prête et que tu tires trop sur la corde, ca ne va pas t'aider et c'est toi qui risque de te dégrader à la place de la situation financière.... Mais je comprends tout à fait que dans votre vie de famille, il y ait d'autres paramètres à prendre en compte.
Je comprends également que ca doit te sembler difficile de t'imposer par peur de tout faire éclater. Mais je crois (mais je ne suis ni dans ta tête ni dans ta vie, il n'y a que toi qui sache ce qui est bon ou pas pour toi) qu'il faut quand même que tu arrives à penser à toi et ton bien être. Tes enfants et ton mari auront sans doute plus de chance de retrouver la maman et la femme qu'ils ont connu avant (même si je sais que tu ne seras plus jamais la même) s'ils te laissent le temps dont tu as besoin.
On est là en tout cas si tu veux encore discuter, et si tu en as marre d'entendre des "conseils" ou autre venant de moi et que tu veux juste écrire, dis le moi aussi. je sais que desfois quand on n'a pas le moral, on n'a pas toujours envie d'entendre l'avis des autres ;)
☆Chouss☆:
Alors, essayons de prendre le sujet dans l'autre sens ...
J'ai eu des coups durs dans la vie mais pas celui que tu vis (on a eu bcp de chance ... Je t'en parlerai si tu le souhaites). J'espère que mes conseils ne te paraissent pas déplacés. L
Ton petit bonhomme vit en toi pour l'éternité. Que tu sois à la maison ou au travail, tes pensées iront toujours vers lui.
Je t'ai déjà parlé du 1er pas qui coûte. Pour le boulot, c'est la même chose.
Lorsque j'ai repris le travail après 1 an de CP, je l'ai très mal vécu. J'ai énormément angoissé les semaines et jours qui ont précédé jusqu'à n'en plus dormir (je rappelle que le contexte n'est pas le même ; ne nous méprenons pas ;) )
Le jour J, je suis partie nauséeuse après avoir pris des photos pour être sûre de garder avec moi tout. Je me sentais incapable, en décalage complet, ...
Je ne te cache pas que les 1ers jours ont été une épreuve.
Ma marraine de forum m'avait soutenu moralement et m'avais dit "tu verras, ça va aller". Je lui faisais confiance mais, au fond de moi, j'avais du mal à y croire.
L'instinct de "survie", l'envie d'avancer, de progresser a tranquillement pris le dessus.
Tout ça pour dire quoi ?
Si tu arrives à la conclusion que tu devras céder et reprendre le travail pour des raisons que nous ne discuterons même pas, sache que tu y arriveras.
Il y a toujours une petite ressource insoupçonnée au fond de chacun d'entre nous pour les difficiles.
Ton fils t'accompagnera dans chacune de tes actions. Viendra, je l'espère, un jour où il verra sa Maman plus sereine.
Quoi que tu fasses, quelles que soient tes décisions, tes enfants, ici et ailleurs, ne t'en voudront pas.
Tu ne seras pas moins endeuillée si tu travailles mais, qui sait, cela t'apportera peut-être un certain équilibre.
Les choses sont très compliquées. Essaie malgré tout de te projeter dans l'avenir. Cela guidera tes choix d'aujourd'hui.
N'hésite pas à partager tes idées, tes doutes. Rien n'est parfait mais on essaiera de t'aider au mieux.
:-*
Titemaman91:
Je vais laisser passer quelques jours et voir s'il m'en reparle.
On me conseille de reprendre si vraiment il ne veut pas, et si vraiment ça ne va pas, envisager un congé maladie.
Je ne bosse plus depuis avril 2013, j'étais enceinte de même pas 8 semaines quand j'ai été arrêté pour toute la grossesse. (2 singletons nés à 37sa, des jumeaux, 4h de trajet par jour, on m'a vite dit stop), donc c'est sûr que j'angoisserais même sans la perte de mon fils, je me sens à la ramasse. Mais s'il n'y avait que ça, ça ne m'empecherait pas de me relancer.
Sincèrement ce que j'aimerais, c'est prolonger d'un an et repartir en PMA dans un an. Car je recommencerais dans un tout autre état d'esprit... Dans l'espoir plus tôt que dans un état abattue...
Autant dire que mon mari ne me suivra pas là-dedans :(
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