Coucou à toutes (oh, une revenante!)
Tout d'abord désolée de ne pas avoir donné plus de news et plus tôt, mais j'avoue que je n'ai pas vraiment le temps et surtout pas vraiment l'envie de poster (par superstition? Ou pour ne pas ressasser les mêmes choses qu'au téléphone avec les proches?) bref ne m'en voulez pas je ne vais pas m'éterniser sur l'état de santé de mes brioches qui s'en sortent plutôt bien. La volonté de ces bouts de chou est incroyable.
En tout cas j'essaie de lire vos aventures régulièrement : à toutes les déjà maman, je pense fort à vous courage à celles dont les bébés sont encore à l'hôpital et félicitations à celles qui vont pouvoir les ramener prochainement! Et aux 3 en 1... Je vous envie, serrez les fesses vraiment je ne souhaite à personne de passer par la case réanimation (Sam la mama, super ton stade je suis sûre que tu vas encore grappiller des semaines! Maude... 38 semaines... Ouah!)
Concernant l'accouchement, c'est horrible à dire ms j'ai vécu ça comme une libération qq part, après 3 mois d'alitement strict et de multiples séjours en hopital mon corps n'en pouvait déjà plus... Ça faisait 3 semaines que j'étais dans mon service préféré, à entamer un nouvelle cure de loxen, quand un matin j'ai été réveillée par les contractions ce qui ne m'était jamais arrivé. Contrôle du col : ouvert à 2 alors que fermé la veille au soir... Passage sous tractocyl qui malheureusement n'a rien changé... Je pense que j'avais compris des mon réveil en fait, les sensations et étaient différentes cette fois-ci. CRP en hausse, les médecins ne veulent pas prendre de risque vis à vis d'une éventuelle infection et coupent le tocolytique en milieu d'aprem. Finalement ça a été plutôt rapide, péridurale posée à 19h, accouchement à 1h du matin. Équipe formidable, je pense que les antalgiques m'ont un peu shootée je me suis sentie bizarrement bien. À peine aperçu mon petit gars, la petite puce m'a été ramenée dans sa couveuse avant son transfert en réa. Les entendre pleurer à l'accouchement m'a fait pleurer aussi... À moins que ce soit leur taille (rien que d'y repenser je chiale!). Les premières semaines ont été très dures psychologiquement je me suis sentie sombrer. La fatigue, la culpabilité, l'angoisse. Rencontrer la psy du service m'a fait du bien. Je reprends du poil de la bête et prépare activement leur chambre pour que tout soit parfait pour leur retour à la maison.
C'est vraiment l'épreuve la plus dure que nous ayons eue à traverser, un vrai traumatisme. Et quelle admiration et respect pour le personnel hospitalier... Alors les filles, même si c'est dur avec la rétention d'eau, les brûlures d'estomac, l'absence de mobilité, la prise de poids, vraiment accrochez-vous pour vos bébés!
Bon j'arrête mon pavé il est temps d'aller jouer du tire-lait

Bises à toutes et plein de caresses aux brioches !