Alors cette question en soulève plusieurs : qu'est-ce qui n'a pas été pendant le premier allaitement? la montée de lait s'est-elle bien faite ? est-ce que le bébé prenait bien le lait? avais-tu des problèmes de crevasses qui ont troublé les débuts de l'allaitement? est-ce une poussée de croissance qui t'a déstabilisée? Selon les raisons de l'échec (ou non-réussite) du précédent allaitement, il y a peut-être des choses à modifier.

Sur la question des tisanes, non, il ne faut pas en prendre avant d'avoir accoucher. et surtout, il faut garder les tisanes pour les périodes de croissance du bébé (3 semaines, 6 semaines, 9 semaines, 3 mois), c'est dans ces moments-là que tu as besoin de favoriser la production de lait, et pas à n'importe quel moment.

J'ai allaité ma fille, je n'ai pas à proprement parler raté mon allaitement, mais étant donné que j'ai mixé très rapidement, je considère que je ne l'ai pas totalement réussi (du moins comme je le souhaitais). J'ai corrigé ce qui n'a pas été dans cette première expérience, et la seconde, avec mon fils, fût une réussite


Alors sans être un forcené de l'allaitement, j'aurai tout de même tendance à dire que le lait maternel reste la meilleure alimentation pour un nouveau né, d'autant plus lorsque le bébé est prématuré (ce qui, dans nos cas de grossesse gémellaire souvent le cas). Même s'il ne s'agit que de la tétée d'accueil, ou d'allaiter quelques jours, c'est toujours ça de pris (ou de donner). Le lait maternel comporte tous les anti-corps nécessaires au bébé pour se protéger, n'étant au départ pas capable de lui-même en produire.

Je n'ai pas l'intention de te convaincre aujourd'hui du bien-fondé de l'allaitement. Seulement, tout ce que je souhaite te dire, c'est de ne pas te fermer à la question. Ainsi, en laissant cette petite porte ouverte, le jour de l'accouchement, quand on te demandera si tu souhaites faire la tétée d'accueil, tu seras peut-être encline à accepter.

J'ai une amie qui s'était mise en tête, durant sa grossesse, qu'elle ne pouvait pas allaiter (suite à une opération de réduction mammaire), et visiblement, quand on en parlait, ça ne la branchait pas trop. elle a quand même accepté la tétée d'accueil, et fut surprise de voir à quel point ça lui était naturel. Elle a allaité un mois et demi il me semble. C'était bien au-delà de ce qu'elle avait imaginé ! Pour sa fille, c'était autant d'anticorps, et pour son portefeuille, autant d'économie

Il faut savoir quand même que pour les bébés prématurés, le lait maternisé est relativement onéreux. Même si vous fumez, votre lait sera toujours meilleur que n'importe quel lait venant d'ailleurs.

J'ai moi aussi eu une césarienne pour mon fils, cela n'a pas empêché qu'il me soit mis au sein dès la première heure de vie. La césarienne n'a jamais contre-indiqué l'allaitement. Et il est fort probable aussi je j'accouche également par césarienne pour cette grossesse-ci (bien que je souhaiterai l'éviter si c'était faisable...)

Bonjour à toutes,

Quelques news de mon côté, j'ai enfin pu organiser mon travail avec mon patron, je pourrais dès lundi prochain travailler de chez moi  

Sinon, j'aimerai avoir quelques infos sur ce qu'est une césarienne ? comment l'avez-vous vécue pour celles qui ont déjà connues cela ? Avez-vous bien été préparé ?
Bref, je ne veux pas faire le procès des césariennes, ni de l'accouchement par voie basse, mais étant ma 1ère grossesse, j'ai quelques petites interrogations (pour ne pas dire "légères angoisses"  ) et j'aimerai juste me préparer un peu plus physologiquement au maximum sur ces 2 possibilités...  

Comme quoi même à 41 ans, on a pas encore tout vécue  , et comme l'inconnu fait toujours un peu peur, merci d'avance de votre partage d'expériences  

Noémie : prends 2 spasfon toutes les 2h. si au bout de 4h ça ne passe pas, va consulter.

Pepette: la césarienne est généralement abordée dans le cadre d'une préparation classique à l'accouchement, mais en général assez rapidement survolé. Pour ma part, voici mon expérience. Le terme de mon fils était au 21 décembre 2012 (vous savez, le jour où on croyait que c'était la fin du monde :p ).
Bref, le 24, bébé toujours pas décidé à sortir... à 5h du matin, le matin du 25, ma poche des eaux se fissure. Le temps que le papa prenne son petit déj, moi une petite douche, on file à la maternité. Vers 11h, le travail n'était toujours pas en route, on m'injecte un produit (j'ai oublié le nom) pour favoriser les contractions. Elles arrivent, les unes après les autres. Vers 15h, la péridurale arrive (il était temps, je commençais à être à court d'exercice de respiration...). On me perce la seconde poche des eaux (c'est là que j'ai compris qu'il y avait deux membranes??? ) Bref, le temps passe, la péridurale fait son effet... pendant un temps. Vers 21h, le col est toujours à 8, je ne tiens plus, je veux pousser. La SF m'y encourage, mais rien n'a faire, ça ne sort pas. L'effet de la péridurale se dissipe, et je finis par pousser n'importe comment (mes nerfs commençaient à lâcher, je tremblais énormément). A 22h15, le gynéco décide d'en finir, et on m'annonce la césarienne. J'ai pleuré, autant qu'il était possible de pleurer. Je pleurais parce que mon mari ne pouvait pas me suivre au bloc, je pleurais parce que je savais qu'on ne m'aurait pas posé le bébé sur le ventre à sa naissance, je pleurais parce que ça faisait 12h que le travail avait été déclenché et que je souffrais, je pleurais parce que finalement, ça sonnait aussi comme une libération. Un quart d'heure plus tard, j'ai pu embrassé mon fils avant qu'il parte voir son papa et fasse ses premiers soins.

Avec le recul, la décision qui a été prise était la meilleure. La tête de bébé était mal engagée, déjà qu'il avait une grosse tête, que le col était peu ouvert, il avait en plus sa tête positionnée dans la plus grande largeur. Bref, 100 ans plus tôt, je doute que nous aurions survécu à cette naissance...

Voilà pour mon expérience. Contrairement à d'autres femmes, ma césarienne n'était pas programmée, et j'ai donc eu un vrai travail d'accouchement. Certaines qui ont eu une césarienne programmées m'ont dit qu'elles avaient le sentiment d'être passée à côté de l'accouchement, car le travail ne se met pas en route lors d'une programmation.

Personnellement, je n'aime pas avoir mal, mais je détesterai plus encore qu'on me programme une césarienne sans que le travail se déclenche. L'accouchement, le travail, tout ça, ça fait partie d'un tout, ça clôt une étape. C'est mon opinion, d'autres femmes ont certainement une autre expérience !

Oui mais jen ai de plus en plus sa me tire et a force ben g mal au ventre . Mon prchain rdv est le 11 et jai peur qua force de verifier mon col ben quils commence a bouger vraiment enfin si il na deja pas bouge pff... je suis déprimée jai peur et je sais plus quoi faire. Les spasfons ne fon tionnent pas sur moi ... et je suis deja au repos alors quoi faire . Sa me reveille meme la nuit ...

Merci Druantia de ton partage d'expérience.

Oui, je sais bien qu'à mes cours de prépa (qui devraient commencer le mois qui arrive) on va me donner toutes les explications techniques mais ce qui m'intéresse le plus est belle et bien les ressentis des mamans (même si chaque histoire est différente) et surtout comment elles l'ont vécues (et toutes ces petites choses "joies ou désagréments" que l'on ne dit pas) comme l'a bien expliqué Druantia.

PS : de la clinique ou hôpital où tu vas accoucher

le produit intraveineux pour favoriser les contractions est l'ocytocine (comme pour l'allaitement) ou syntocinon