Laurelyne : Moi aussi elles me font bien envie tes pâtes aux palourdes

Gabi : Je pense que mon état de nerf est aussi dû en grande partie à mon état qui ne me permet pas de courir après eux, de me pencher, de me lever facilement... Pour gérer des petits monstres c'est pas simple.
L'histoire du caca, c'est un ras le bol dû à la propreté qui n'avance plus. Jules m'a encore fait caca 2 fois dans son slip, Victor un peu mais en s'asseyant (et en se relevant) sur le pot il en a mis partout. Ca m'a gavé de devoir le laver sous la douche, de laver le pot, de laver le slip et de recommencer 2 minutes après avec Jules qui n'a rien dit et qui s'est fait dessus.
Ca pue, je m'en fous partout, ça m'énerve !!
Concernant les conneries c'est juste usant. Pour le voisin, ça s'est calmé quand ils l'ont vu partir. Ensuite on a voulu aller faire un tour à vélo dans un petit bois à côté. Qui a été retardé à cause de l'épisode Caca.
Bref, on fini par réussir à être prêt et au moment de partir Jules tenait absolument à avoir une clef ! Ca fait des mois qu'il ne me l'a pas faite celle là. Donc j'installe Victor dans la voiture pendant que Jules chouine devant la porte de la maison en répétant encore ad vitam eternam "Ze veux une clééééééééééééééé"..... Et on l'attend.. encore.. et encore...
On fini par partir. Ils sont content d'avoir leur vélo de faire un tour tout ça.
500m. plus loin, Jules trouve un bâton par terre (bha oui, dans la forêt, il n'y a un peu que ça). Et comme c'est difficile de faire du vélo avec un bâton dans la main, il a voulu que je porte son vélo pour continuer à pied avec son bâton.
Négociation serrée, je ne peux pas porter ton vélo et puis on est venu ici pour faire du vélo alors je porterai ton bâton !
Il fini par accepter, et au fur et à mesure de la promenade je me retrouve avec un fagot sous le bras. (Sachant que la négociation se poursuit à chaque nouveau bâton) (pensez bien, que je perds mon calme rapidement et que la négociation ne se passe pas dans les termes les plus diplomatiques possibles). Jusqu'à ce que Victor veuille un arrêt pipi (encore bien compliqué), qu'ils se trouvent non pas un bâton mais une branche et qu'ils veulent retourner à la voiture à cheval sur la branche et que j'ai qu'à me démerder avec mon fagot et les 2 vélos !
Arrrrrgh !
Bon, autant vous dire qu'on a ramené ni branche ni bâton et qu'ils sont rentrés sur leurs 2 vélos.
On rentre à la maison, ils se goinfrent de pain, tentent de chopper des biscuits, se tapent un peu dessus pour la forme, poussent des cris stridents dès que je m'oppose... Bref, ça n'a pas arrêté.
Bon point cependant, il a pas fallu 5 minutes pour qu'ils s'endorment ! J'avoue, j'appréhendais..