c'est l'acceptation 
Val a atteint la sérénité 

J'imagine .... 

Mais si on se dit que la peur n'évite pas le danger ....
Oui, je sais, c'est facile dis comme ça, bien moins à ressentir, on est d'accord.

Dans un tout autre genre bien moins grave, je suis une grande flippée de tous les "et si jamais" ; il peut m'arriver de friser la panique à l'idée par exemple que mon chéri me quitte (ce qui est con, tout se passe bien) ; d'ailleurs, il m'appelle parfois "ma flipette".

C'est avec le raisonnement que je me calme, en me disant qu'imaginer le pire ne changera en rien le futur .....


Mais je comprends ce que tu dis, et je me doute à quel point ça doit être difficile à gérer.
 

Val je pense comprendre ce que tu ressent, je suis un peu dans le même état d'esprit en ce moment même si ce n'est pas pour moi que j'ai peur mais pour mon petit bonhomme. Pourtant tout évolue favorablement, ses examens sont bons, mais à chaque petit signe (le moindre bouton, le nez qui coule, ou autre) je crains le rejet ou une infection incontrôlable et me vois déjà repartir en catastrophe à Paris.
J'essaie d'avoir une vie la plus "normale" possible malgré les contraintes et d'en profiter au max "au cas ou".

De toute façon, cette expérience laissera des traces même lorsqu'il sera considéré comme guéri. Je pense que lorsque l'on est passé si près du pire, on ne peu l'oublier et vivre comme si rien était arrivé. Comme m'a dit Solène, notre vie ne sera plus jamais pareil.....

Il est vrai que personne n'est a l'abri et tout peut basculer à tout moment, mais tant qu'on n'y est pas vraiment confronté cela reste un peu abstrait, ce genre d'expérience vous fait prendre conscience que c'est une réalité.

Alors, je te souhaites bon courage, nos enfants sont une vraie motivation pour avancer. Je n'interviens pas très souvent mais je pense à toi   

 

Je pense aussi à ton fils...

Ce soir, grosse frayeur à la sortie d'école.

Les enfants emmènent un ballon à l'école. Pour faciliter son transport, j'ai donné un sac . Et j'ai donné les consignes qui n'ont pas été "appliquées".

Le ballon est sorti du sac. Il a roulé. ET P a suivi le ballon , oubliant la consigne : le ballon roule dans la rue , on ne court pas après, on laisse , on attend qu'un adulte récupère le ballon.


P courait après le ballon. Une maman a commencé à crié, j'ai crié aussi. Le conducteur du bus a dû avoir du flaire (le bus même qui avait déposé mes enfants ) avec ce fichu ballon ou une prémonition.
Bref, tout le monde est sauf, même ce ballon.

P a eu peur aussi car il a pleuré. Moi aussi , flippée du pire, de la mort. Au calme, on a reparlé des consignes.

Lundi, je remercierai le conducteur car cela s'est joué à un mètre.

morale dans les chaussettes 
j'ai mal au bras

et demain, examen en urgence car je sens une masse à même pas 1 cm de la première


je suis mal, j'ai peur


ce matin, je me suis acheté le sac à main dont je rêvais
au moins, je l'aurai eu

bref, je veux que l'on me foute la paix !

 

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