burn out maternel

<< < (2/510) > >>

Aeven:
Bon, je crois pas être vraiment passée par là mais juste de gros coups d'épuisement de temps en temps... (pas en continu comme un burn out)

Et le livre de Stéphanie Allenou m'a bien faite réfléchir parce qu'on se rend compte comment petit à petit elle plonge et se retrouve tout à coup submergée...

Ceci dit, effectivement le surmenage est difficile à éviter. Mon aîné avait 22 mois quand mes filles sont nées, mes parents et beaux-parents habitent loin (et je ne suis pas sûre que ce serait une aide, je suis même sûre que non), les amis ben ils ont déjà des enfants... et les TISF et autres, c'est loin d'être gratuit... alors ma foi, ben je me débrouille seule puisque mon homme part le matin, revient le soir, comme la plupart...

Alors oui, c'est sûr le truc qui t'aiderait certainement, c'est d'avoir de l'aide, de pouvoir mieux dormir la nuit... (mes filles ont le même âge que tes enfants à quinze jours près et se réveillent aussi toujours la nuit)

vegg:
Merci Joseth d'avoir partagé ton vécu . C'est sûr qu'avec 4 enfants en bas âge ,même avec la meilleure volonté du monde ,difficile de résister .

Le plus dur pour moi c'est le sommeil :quand j'arrive à peu près à dormir ,ça se passe pas trop mal mais si j'ai eu trop de réveils ,je suis sur les nerfs pour la journée .
Et avec mes 2 dont mon loustic qui cherchent les limites +++++ c'est dur .
C'est pour ça que j'ai consulté la psychologue pour mon fils . Si on arrive à trouver une solution de ce côté là ,tout le monde se sentira mieux .

Je sais que je peux compter sur mes parents qui sont tout près :demain par exemple je vais manger chez eux et je les loulous vont passer l'après-midi là-bas .Au moins je pourrais faire ce que je n'arrive pas à faire quand ils sont dans mes jambes :ménage,linge ,administratif ...

Mercredi matin nous allons aller au relais parents/enfants :c'est super comme lieu mais dans ma commune c'est seulement 2 fois par mois et à l'essai jusqu'en avril (ensuite si pas de financement ce sera terminé  :-\)

Dans ton témoignage tu soulèves un problème qui est bien réel pour beaucoup de maman je suppose .J'ai eu une aide ménagère au départ mais une fois en congé parental ce n'était plus envisageable financièrement , une TISF encore moins .
J'ai le même souci pour la crèche :j'aimerai bien les mettre plus mais en étant en congé parental  c'est trop juste pour le budget .

Et les gens ont du mal à comprendre la difficulté avec 2 :combien de fois j'entends que maintenant qu'ils marchent ça doit être plus facile . Certes ils gagnent en autonomie mais des fois je préférerai qu'ils courent moins vites !
Ma soeur m'a proposé de prendre mon fils une nuit :et bien pas sûr qu'elle recommencera après la nuit qu'elle a passée !

Bref c'est un passage à vide , je sais que je vais rebondir .
Les échanges avec la psychologue m'ont déjà bien déculpabilisée .

Bon je repasserai plus tard :ma puce a profité que je sois sur le fofo pour vider ma commode et enfiler une de mes culotte  ::)

flo31:
Je viens grossir les rangs................ :P
Je suis épuisée, même pendant les vacances, je ne récupère pas totalement. Mes enfants, j'ai un mal fou à les supporter les 3/4 du temps. Plus envie de faire des activités avec eux. Il y a encore quelques mois, j'aimais nos parties de jeux de société; Maintenant, plus envie.
Le sommeil, pfff. C'est pas le top. Moi qui n'était pas du soir (avant, à 21h30, je ronflais...), je n'arrive ples guère à trouver le sommeil avant 23h.
Je vais au boulot à reculons.
A la maison, c'est patience au niveau zéro. Je hurle pour un rien, je ne supporte plus rien. J'essaie de me faire violence mais c'est très difficile.
Ca fait 4 ans que nous sommes en Haute-Garonne. Plus de famille à côté. Pas de réseau d'amis pour le moment.
Je suis devenue une mère braillarde, pas rigolote pour un sou. Moi qui avais toujours le sourire, ben je l'ai perdu. Je fais illusion au travail mais une fois rentrée à la maison, c'est bas les masques !
Là, j'ai pris ENFIN la décision qui s'imposait: je travaillerai à mi-temps à partir de septembre prochain. Je ne vis pas avec des regrets, sauf celui-là: ne pas avoir depmandé ce mi-temps plus tôt et avoir attendu l'extrême limite du supportable pour le faire.  :-\
Mais maintenant que je sais que c'est accordé, j'ai un petit poids en moins sur mes épaules.
C'était devenu une qestion de survie pour toute la famille.
Malgré tout, je ne suis pas sûre que mon mari ait bien saisi mon état d'épuisement: ben oui, lui travaille dans le privé avec beaucoup de pression... moi je suis instit, avec des horaires cools et des vacances.....................................................................  :-X

Aeven:
"je ne suis pas sûre que mon mari ait bien saisi mon état d'épuisement:"

A moins de le vivre, je n'ai pas l'impression que les autres puissent se rendre compte de ce qu'on vit... Comme le montrent les témoignages de Joseth et Vegg qui ont laissé leurs enfants et les personnes ont enfin pu se rendre compte de ce que c'était...

C'est ça qui est dur aussi: l'impression que personne ne comprend comme c'est dur.

Nat3973:
Et c'est encore plus dur quand c'est le mari qui ne se rend pas compte non plus  :'(
Flo, je bosse aussi avec des enfants, et je cherche vraiment à en changer. Gerer les enfants des autres toute la journée, et recommencer avec les siens le soir, ça devient trop dur pour moi. J'en ai plus envie
Moi, je suis un peu sortie de cette grosse période très dure, parce que mes enfants ont grandi.
Bon courage à toutes.
 :-* :-* :-* :-*

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente