Le printemps se fait sentir, que c'est agréable !

Nous c'était dimanche dernier qu'on a déjeuné dehors. Aujourd'hui, je n'y ai pas pensé, et pourtant le temps s'y prête

Ce matin, 1ère prise de sang pour les garçons, après la pause d'un patch anesthésiant. Ils ont fait ça le même jour que papa pour voir comment ça se passait. Nathan a été volontaire pour être le suivant et Gabriel est parti en salle d'attente avec son père. Nathan a été le plus courageux des 2 je dirais (mais on ne leur a pas dit

). Il a été impressionné je pense surtout de voir cette aiguille rentrer sous sa peau. Il s'est mis à pleurer et s'est crispé mais n'a pas bougé d'un poil. Le fait d'être crispé a dû un peu couper la circulation, le sang coulait très lentement dès le second tube

il disait à la préleveuse "je veux que ça s'arrête"

et puis je lui ai attiré l'attention sur autre chose (sa lèvre venait de craquer et il saignait

), ça l'a calmé. Les sanglots reprenaient dès qu'il regardait l'aiguille. Du coup, je lui ai diot que si ça l'angoissait de regarder, il fallait qu'il regarde autre chose. Et puis il s'est calmé, sans pour autant être détendu hein et était soulagé quand ça a été fini.
Ca a été autre chose pour Gabriel. Il était avec son père, il a pleuré dès le retrait du patch

et j'entendais la dame lui sommer d'arrêter de bouger sinon il aurait encore plus mal. Finalement, mon mari ne suffisait pas et une autre technicienne a dû intervenir pour le tenir. Le temps qu'elle arrive, Nathan est allé dans la pièce où était son frère et il lui a dit "faut pas bouger, sinon tu vas avoir plus mal" ou un truc du même genre. Et à la fin, il est allé le consoler, lui faire un câlin et un bisou.

Je leur ai enlevé le sparadrap qui tenait le coton juste avant la sieste. Tout un sketch !

heureusement que j'avais un produit qui dissout la colle des pansements, sinon leur crise aurait été pire. Remarque, j'aurais tenu le bras, tiré d'un coup sec, ils m'auraient maudite mais n'auraient pas eu mal bien longtemps
