G. refusait de se nourrir (un combat à chaque bib

) . Stagnation pondérale, toxicité de son médicament principal si déshydratation... Gloups.
Le vendredi (toujours un vendredi avec elle ...), elle est hospitalisée, en service de cardio, puisque bébé cardiaque. Examen d'entrée, le pédiatre s'attend à une chiffe molle, il se prend un coup très mal placé (il était très grand): "mais elle est tonique

" ("puiqu'on vous dit que ce n'est pas son coeur"

) .
Pas de mieux.
A rester à côté d'elle ("en observation"

) , nous constatons qu'elle mâchonne à distance des bib le samedi.
On le signale à l'infirmière, qui nous dit: "vous avez probablement raison". Elle incline le lit de G. et s'en va pour en informer le pédiatre de garde (un interne).
On essaie de voir ce pédiatre. On ne le voit pas (enfermé dans la pièce des internes).
Le dimanche midi cet interne en pédiatrie sort de son antre et parle à mon épaule pour me dire que G. a "sans doute un problème avec sa mère et qu'elle en a peut-être assez du biberon. Tenez, voilà un petit pot de carottes, installez vous là-bas" (pliée en 4 sur une chaise de bébé).
Je suis rentrée du CHU dans un état...

après 4 cuillerées en 2h.
Le lundi, toujours aucun traitement n'est mis en place.
Le soir, R. contacte la pédiatre de ville.
Qui vient après sa journée de travail au CHU, ausculte G. , nous dit qu'au niveau cardiaque, elle va bien, et que notre piste est sans doute la bonne. Elle nous laisse une prescription et l'autorisation de ramener G. à la maison.
Le cardiopédiatre déboule alors comme un fou, et nous eng... sec.
"JaÂa-mais on ne fait intervenir un médecin de ville à l'hôpital!!!!!!!!!"
R. lui rappelle les "non événements" du WE, que notre fille souffre, et que rien n'a été fait à part ce que l'infirmière a pris sur elle de faire.
Nous sommes repartis avec G.
Et le cardio a toujours pris le temps ensuite de nous poser des questions, et de nous expliquer les choses (il le faisait déjà bien, mais là, on se sentait vraiment pris comme des partenaires, pas des "sous-soignants").
Après une semaine de traitement, G. n'a plus eu trop peur de la douleur, et a commencé à boire à peu près correctement.
L'interne, une fois diplômé, a failli mettre mon dernier à l'état de légume. C'est lui qui lui a fait sa visite de sortie de la maternité, sans me prévenir des risques (XXXL pour ne pas dire certains ) d'infection materno-foetale. Infection que mon fils a bien entendu déclarée un dimanche; ça aurait été mon 1er, je n'osais pas déranger et...
.
Une amie travaille dans des urgences généralistes. Lorsque c'est cet individu qui est le relais pédiatrique, elle ne perd pas de temps à le contacter pour avoir un conseil.