
Je vous avais dit d'ailleurs qu'il fallait que je vous parle de ma mère un jour !

Alors, avec toute cette place, tout ce silence visuel, moi ça me donne le vertige. Je me sens obligée de combler...

Vous comprenez ?

Alors ma maman, figurez-vous qu'elle est mignonne, hein ? Ca y'a pas de souci là-dessus. Je peux compter sur elle pour m'aider, elle me prend régulièrement les garçons pour son plus grand bonheur et tout et tout !
Elle a des qualités, c'est sûr...
Mais des qualités qui disparaissent complètement à mes yeux quand je la vois + d'une fois tous les 15 jours...

Et depuis que les garçons sont nés, je la vois plutôt 2 x par semaine, voyez l'étendue du désastre...

Ma maman, comme dirait ma copine psy, elle a été livrée sans filtre. Aussitôt pensé, aussitôt dit.

Et croyez-moi, elle en pense des counneries !

Je vous donne 2 exemples concrets, survenus lors d'un même et unique réveillon de Noël il y a une petit dizaine d'année.
Pour la mise en situation, on est chez mes grands-parents, avec les 4 frères et soeurs de maman et leurs enfants (mes cousins). Dans l'assemblée, il y a un de mes cousins, 28 ans à l'époque opéré d'une tumeur au cerveau à 18 ans qui en a gardé des petites séquelles comme un ralentissement pour parler et agir, et de l'épilepsie et qui désespère de ne pas trouver une femme à épouser et avec qui fonder une famille, et une de mes cousines, 20 ans, qui souffre d'obésité.

Et ben à ma cousine qui lui a demandé pour la deuxième fois des langoustines parce que le plateau était devant elle, et ben ma maman elle a dit : "Hé ben, ça bouffe un doberman !!!"
Et à ma cousin qui est venu lui faire un petit message des épaules parce qu'il est (trop) tactile (pour moi) dans le genre, elle a dit : "Ouille ! T'es brutal ! Je comprends mieux pourquoi tu te trouves pas de nana !"

Voilà, voilà, ma maman. Ou comment vous mettre à l'aise en société...

Bon allez, j'en garde pour plus tard, j'en ai plein !
