Donnons leur des limites...
Bambinette:
Bien dit Platon !!! Euh, Véro !!!
Lauver95:
je n'ai fait que retranscrire les mots du grand PLATON
kittycatt:
Bien marrant le coup du "nu comme un vers dans le jardin" ptite lili ;D
Isazou:
Je relance ce fil avec un article paru ce mois-ci dans "abricot". Conseils de Christine Brunet, psychologue et psychothérapeute. Je vous le livre tel que.
"On a le sentiment que certains enfants sont plus capricieux que d'autres... Et c'est une réalité. il y a des caractères plus ou moins affirmés, d'autres qui ont hérité du tempérament colérique d'un de leur parents, d'autres encore qui sont perturbés par des évènements qui affectent leur foyer. Enfin, certains enfants se montrent intolérants à la frustration parce que leurs parents, pour des raisons diverses, ne parviennent pas à leur imposer clairement des limites. Quoiqu'il en soit, il est tout à fait normal qu'un enfant, qui n'a pas encore le contrôle de ses pulsions, cherche à s'affirmer, à s'opposer...
Caprices, gros chagrins, comment savoir ce qui se passe vraiment pour lui ?
Au premier abord, le petit enfant exprime de la même manière la petite contrariété et le gros chagrin. Mais la première, bien qu'aussi spectaculaire, se résout assez vite, tandis que le gros chagrin se dissipe plus lentement. L'enfant a alors volontiers tendance à s'isoler, à se replier sur lui-même.
Comment réagir à chaud, face à un caprice ?
D'abord en évitant de frapper, de soumettre l'enfant à un chantage, d'afficher une fausse indifférence ou de répéter à son enfant qu'il est un indécrottable petit capricieux, au risque de le figer dans ce comportement. Il est préférable de rappeler tranquillement et fermement les règles, tout en reconnaissant la peine ou la colère de l'enfant : "oui, tu es triste de devoir rendre son camion à Nicolas", ou "Je vois bien que tu as très envie de ces bonbons". Être entendu est déjà une source d'apaisement. Cherchons aussi à faire diversion, en évoquant ce gâteau à faire pour Mamie ou en confiant une responsabilité à l'enfant : "C'est toi qui va mettre le fromage dans le caddie", en lançant un défi : "le premier qui arrive à la porte du square". Évoquer sa propre enfance est aussi une manière de déplacer le problème : "moi aussi, j'adorais les nounours à la guimauve" ou "une fois, papy est parti à l'école pieds nus..." Lorsqu'on a perçu un vrai chagrin, il est bon, plus tard, de revenir sur l'incident avec l'enfant, pour l'inviter à exprimer les raisons profondes de sa peine.
Comment anticiper et prévenir les caprices ?
EN cas de "rechutes" fréquentes, on peut s'interroger : y aurait-il un problème à l'école, avec la nounou, l'enfant manque-t-il de sommeil, est-il inquiété par un changement des habitudes de la maison, les règles sont-elles assez clairement énoncées ? En tout état de cause, quand la situation devient insupportable ou pénible, il ne faut pas hésiter à consulter."
cath34:
Merci pour cet extrait, ça me conforte dans le fait d'amener Lucas chez le pédopsy.
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