Et bien après nos échanges sur un autre fil, Joseth, je suis ravie d'être venue par ici.

Et j'ai juste envie de te dire ça : 

Je me sens émue ; parce que je suis en train de lire le même livre, que j'ai ce sentiment d'un voile qui se déchire, que je te/me  rejoins / retrouve dans tes propos .....

Juste un petit mot parce que le mardi, théoriquement, je prépare ma classe...

Je me rends compte de ce que mon manque de confiance en moi a pu dégrader mes relations aux hommes. Je pense que tous ceux que j'ai aimés étaient des hommes très intelligents, parfois trop pour être bien dans leur tête et dans leur vie, parfois pas assez pour supporter une femme comme moi.

Je m'explique : j'ai (j'avais ) une fâcheuse tendance à me rabaisser, à exprimer mon sentiment d'infériorité. Et les deux hommes qui ont partagé ma vie de 95 à 2005, avant Chérito donc, se sont engouffrés là-dedans : plutôt que de me rassurer, ils m'ont rabaissée et m'ont écrabouillée de leur suffisance et de leur brutalité. Psychologique et morale, s'entend, mais que de meurtrissures, que de souffrances ! Insupportables, et pourtant, moi qui croyais qu'il était possible d'aimer et d'être aimée en retour, je ne comprenais pas pourquoi ce malheur... Et mon ex-mari, très fier de son 120 de QI, qui me l'exhibait comme un trophée et une preuve de sa supériorité  ...

Bon, heureusement, je suis tombée ensuite sur quelqu'un de radicalement différent... et pourtant tellement proche de moi ! Dur dur de savoir ce qui se passe dans la tête de celui-là  , mais bon... plus j'y pense et plus je me dis que même si sa façon d'être au monde diffère totalement de la mienne, son monde intérieur, lui, doit ressembler au mien, pour s'accorder si parfaitement .

Ah ben ça, y'en a

  

Au fait, tu t'es pris des RTT, ou tu lis sous ta douche et en conduisant pour aller au boulot   Tu as déjà lu tellement en quelques jours !!!

C'est une très bonne idée je trouve les filles, de penser à vous.

C'est comme ça que j'ai lu celui sur les enfants. En sautant ce qui me parlait le moins. Mais celui sur les adultes, je l'ai dévoré sans en perdre une miette du début à la fin.

Je rentre juste de chez la psy, après être passée déjeuner avec mes anciens collègues. Pour moi c'est une victoire, je peux aller voir mes anciens collègues et sentir qu'ils sont contents de me voir, qu'il y a un réel échange . Il m'avaient fait un cadeau pour mon départ, je voulais les remercier... ça me change de mon ancienne école.

Bref.

Une heure chez la psy... une première heure, bien d'autres vont suivre. Elle me dit que ça fera par ricochet du bien à ma famille, elle a raison, je pense. Elle veut m'aider à vivre mieux avec tout ce qui me fait du mal de mon histoire de vie, je pense que c'est possible. Elle a rigolé du 120 de Qi de mon ex-mari : "seulement "...... et selon elle, oui j'ai un fort potentiel intellectuel, oui j'ai un fort potentiel émotionnel, et celui-là, il va falloir le dompter pour qu'il devienne une force et pas une faiblesse.

Elle m'a parlé d'un truc hallucinant, auquel je n'aurais jamais pensé, mais tellement évident quand on vous le dit... le classe de 4è, c'est là qu'on commence les fractions..... angoisses de séparation...... chez moi, ça coïncide avec la mort de mon père  ....... Ma prof zarbi ne serait donc responsable de rien  

Bon et là, je suis fatiguée de tout ça, je vais me coucher. Je n'ai pas préparé ma classe ce matin, trop anxieuse du RDV, et rien cet aprem non plus......... mais comment je vais faire jeudi, moi M'en fous, je pense à moi d'abord, et QUE C'EST BON !!!! J'ai le début de trame d'un premier roman, et des idées pour deux autres.... ça bout, ça bout 

Ah mais je veux

Ah oui le fort potentiel émotionnel... Celui-là je l'ai !
A défaut de l'intellectuel, c'est déjà ça !!! 

C'est trop bon de te voir comme ça ! 

Allez, à donf de donf ma Joseth : tu vas nous faire des merveilles !