Ah ben y a pô de touche "j'aime" ! 

 

 

Ah ben si le boss censure alors ..... (on s'incline !  )

Je vais reprendre rdv avec ma psy, finalement ..... 

J'ai deux sensations qui me dérangent : la première, c'est une sorte de colère vis-à-vis de mon père .... 
Je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il "aurait pu être en bonne santé quand même!!!" ; je sais, c'est futile et inutile, mais je le ressens et ça me gêne .....

La deuxième, c'est que je n'arrive ni à pleurer, ni à être triste, ni à bien prendre conscience qu'il est mort.
Je ressens souvent ça pour des tas d'autres trucs dans ma vie, où à un moment, je suis comme obligée de me dire : "mais si, c'est important et/ou grave et/ou traumatique  ce que tu vis".
Comme si je n'accordais pas d'importance aux coups durs de la vie, comme si il fallait forcément que tout soit dérisoire ......

J'ai la sensation qu'après avoir vécu, bb, cet énorme traumatisme qu'a été ma brûlure, plus rien ne pouvait avoir d'importance .....
Du coup, je prends tout avec du recul, mais avec une sorte de .... "indifférence" ....., comme si je ne m'autorisais pas à souffrir .....

Bref, y a un peu de boulot encore ..... 

ce n'est pas de l'indifférence mais juste que tu ne veux pas souffrir, pour ne pas t'éfondrer
tu te protèges

beaucoup de personne m'ont demandée (me demande encore maintenant) comment j'ai fait pour tenir
après le décès de ma fille ainée, qu'eux n'auraient pas pu surmonter ce malheur
mais faut juste que l'on avance dans la vie avec ses malheurs et ses bonheurs (là c'est plus facile)
et qu'on doit se préoccuper des autres personnes qui nous entourent


ton père aurait certainement préféré profiter de toi et de ses petits-enfants dans de bonnes conditions
plutot que d'être malade