Disons plutôt que je sens une sorte de souffrance latente sans vraiment la ressentir ..... 
 

Ah oui, y a de ça ! 



Comme c'est une démarche que je connais, j'y vois plus tout le bénéfice à en tirer .....
Je sais que certaines séances sont difficiles, et qu'il faut une sorte de "volonté" pour aller creuser, mais on se sent tellement mieux et en paix avec soi-même ensuite .....

 

Ils n'en parlent pas .....
Les jours qui ont suivi, ils m'ont demandé des photos de grand-père "quand il allait bien, hein maman !" ( ) ; elles sont restées dans ma chambre.

Je pense que ça va venir plus tard ?
Pour ma mère, ils n'en avaient pas parlé tout de suite non plus.

Tout-à-fait d'accord ; ils ne ressentiront que très peu le manque.
Axel a la nostalgie de "quand grand-père allait bien, il jouait au ballon avec moi !", ce qui remonte aux 3/4 ans de mon loulou.

Ce qu'ils ont dit à plusieurs reprises, surtout Axel, c'est : "ben maintenant on n'a plus que mamie, nous ....." 
J'ai expliqué qu'effectivement, tous les enfants n'avaient pas tous leurs grands-parents, mais qu'il y avait d'autres gens dans la famille, dans les amis .....

Euh .... sans me faire trop gonfler les chevilles (et sans me trouver "impressionnante"), ce n'est pas elle qui a fait le boulot, hein, c'est moi ...... 

J'ai "juste" choisi quelqu'un de compétent, certes ; mais après la mort de ma mère, je suis allée en séance avec la volonté farouche de faire mon travail de deuil, et vite.
Parce que je suis convaincue que pour ne pas rester dans la souffrance, tout dépend de l'énergie qu'on met à en sortir ..... 

Et merki pour les bisous !
 

Première séance lundi dernier, et séance en "coup de bambou" sur le coin du nez .....
A peine ai-je dis "j'ai repris rdv car mon père est mort" que l'émotion m'a submergée ..... il le fallait, je n'arrivais pas à pleurer et à ressentir de la tristesse, ben c'est venu ..... 

Je suis dans la même démarche que pour ma mère, je veux faire mon travail de deuil et continuer à vivre sereinement ; ça me semble essentiel pour moi.

Et puis, comme les choses n'arrivent pas par hasard, mon chéri est en pleine réflexion pour son avenir professionnel, avec des choix à faire, pour lesquels évidemment il me demande mon avis (même si en finale il fera ce qu'il veut !  )

Et je m'aperçois que l'image que j'ai de mon père vient influer grandement sur les avis que je peux lui donner .....
D'où aussi l'importance de cette thérapie ; je n'ai pas envie que les noeuds "papa" viennent polluer ma vie de couple .....

Je ne peux que plussoyer