Suivi pédo-psy
mesoke:
Citation de: Bambinette le 22 Janvier 2010 à 09:25:57
Et quand je vois tous ces résultats super pour nos gosses, je me demande encore pourquoi certains parents hésitent .... :P :P :P :P
hum ... chais pas ;D
Bambinette:
Ah ben oui, ça forcément, c'est valable pour nos gosses comme pour nous : le "bon" psy ..... ::) ::) ::)
(en gardant aussi à l'esprit l'importance, à mon avis, du feeling ; et puis je peux trouver tel(le) psy "bon" et pas vous ...)
Après, tout le monde n'est pas obligé de mettre des choses en place aussi vite que moi, hein ....
Je suis quand même un peu "cinglée" dans mon genre .... ::) ::) ::) ::)
Oui, pour le "voir venir", "laisser faire", etc ....
Et oui effectivement pour consulter quand on a tout épuisé, ou bien qu'on sent dès le départ qu'on n'y arrivera pas sans l'aide d'un pro, ou bien quand son instinct le dicte (ce que j'ai vécu avec Axel quand il bégayait ; j'ai su dès le départ que j'aurais / qu'il aurait besoin d'un psy pour dépasser ça).
mesoke:
Citation de: Bambinette le 22 Janvier 2010 à 11:40:25
Après, tout le monde n'est pas obligé de mettre des choses en place aussi vite que moi, hein ....
Je suis quand même un peu "cinglée" dans mon genre .... ::) ::) ::) ::)
Tu devrais peut être consulter un psy :P (bon je sais , tu t'y attendais ...)
Je déconne, mais je vois bien les effets bénéfiques sur tes enfants. ;)
Jem:
Je viens de lire tout le fil.... ;)... Le sujet m'intéressait...
Et je suis pas à convaincre de l'utilité de voir un psy, ou pédo-psy... Et comme Muriel (elle a pas dit exactement ça), m'ais je suis d'avis que les nouveaux parents n'hésite pas à consulter pour ne pas "polluer" leurs enfants, d'histoires qui ne les concernent en rien du tout...
J'en ai fait les frais avec Néo qui n'avais que 4 mois l'année dernière, qui refusait tout ces biberons, perdait du poids, et faisait des stages à l'hosto tous les 15 jours... Quand j'ai pris la décision de voir un psy, en 4 scéances et une bonne colère contre la personne qui me hantais (en locurence un homme, le conjoint de ma mère, de l'époque de mon enfance)...
A partir du moment ou j'ai exprimé ma colère contre cet individu (au téléphone), avec mon petit bout dans les bras.... Il s'est remis à boire et manger ses repas, dans les deux heures qui on suivi, et il ne s'est jamais plus arrêté de manger...
J'ai un lourd passé, donc je continu tous les 15jours de voir ma psy... Et à chaque fois qu'on met le doigt sur un blocage de Néo, c'est lié à moi et mon vécu, et on le désamorce très vite...
Je tiens pas à renter dans le monde des bisounours, mais si je peux éviter à mon fils (ou ma fille) d'avoir à gérer mes problèmes qui dates d'il y a 20 ans et ben j'y vais en marchant sur les mains chez la psy, et pendant 10 ans si il le faut.... ;) ;)
Je suis heureuse de lire ce bon dénouement Muriel...
et bravo, de cogiter et de te remettre en question, c'est pas donné à tout le monde.... Hélas...
:-* :-* :-* :-*
Isazou, si tu passe par là.... j'ai trouvé ça pour Leelou...
Citation
Mimétisme ou anxiété
Elle peut-être mimétique : l'enfant voit un adulte référent - père, mère, instituteur - s'en prendre à ses mains et décide de recopier ce geste qui lui semble anodin. Elle peut également traduire une anxiété face à une situation troublante liée à un événement qui est venu dérégler son quotidien : rentrée scolaire, divorce, naissance d'un frère?
« Ici », remarque le psychologue clinicien, Alan Brouiller, « se ronger les ongles devient une façon d'extérioriser son angoisse. Le problème est identique lorsque l'enfant se tripote une mèche de cheveux ou mâchonne son doudou. » « Quoi qu'il en soit, il est nécessaire de tenter de trouver ou de situer l'origine de cette manie », analyse Y. Oliveux. « Pour cela, ne le harcelez surtout pas en permanence et ne l'humiliez pas en public : il plongerait dans un mal-être qui renforcerait ses petites crises d'inquiétude. Ici, l'enfant a plutôt besoin de parents qui l'écoutent. Il est donc impératif d'essayer de savoir si quelqu'un ou quelque chose le tourmente. »
Il est aussi possible d'appliquer sur ses ongles un pansement ou un vernis spécial, au goût amer, qui aura un effet dissuasif, sachant que ce type de manie disparaît généralement seule, avec le temps.
Que faire au quotidien ? L'aider à exprimer sa nervosité d'une autre manière, à travers le sport ou le jeu. Éviter les reproches qui risquent d'entamer sa confiance en lui, d'augmenter son stress et donc de renforcer sa manie. Dédramatiser son geste en le rassurant. Occuper ses mains par la pratique des travaux manuels (découpage, dessins, peintures, etc.)
Paul Vian
Freud affirmait que le mauvais déroulement chez l'enfant du stade oral, qu'il situait entre 0 et 2 ans, (par exemple, gronder son bambin dès qu'il porte des objets à sa bouche) aurait des conséquences plus ou moins lourdes sur son développement, allant
de l'envie de se ronger les ongles jusqu'à la
boulimie, en passant par l'envie de fumer.
Reste malgré tout que les choses s'aggravent parfois : « L'enfant peut, quand son ressenti devient vraiment très fort, se ronger les ongles jusqu'au saignement et à l'infection cutanée », prévient Yann Oliveux. « Dans ce cas, il porte ses doigts à sa bouche en permanence, si bien que sa manie occupe tout son temps, l'empêchant parfois de se concentrer. » Pour les psychologues, cette activité compulsive, non maîtrisable, se rencontrerait essentiellement chez l'enfant vivant dans un état de tension et d'insécurité prononcé. Solutions : « Aider son enfant à mettre en mots ce qui le malmène est une première étape vers la maîtrise de soi », explique Alan Brouiller. « L'enfant pourra ici se faire aider par un pédiatre ou un thérapeute, sachant que des discussions dans l'intimité avec ses parents pourront aussi lui donner la possibilité de transformer l'ombre en lumière et de jeter en dehors de lui son sentiment d'insécurité et ses angoisses du dedans. Il peut s'agir d'un souci à l'école comme de mauvaises notes, d'une perte de confiance momentanée, d'une complication relationnelle avec des camarades », continue l'expert. « Il est important que l'enfant soit rassuré. Plus que l'autorité, c'est l'écoute qui sera réparatrice. »
Bambinette:
Suite et fin pour nous (pour le moment ! :P :P)
On a fait une dernière séance aujourd'hui, tous les 4 ; les enfants ont joué, en nous interpellant quelques fois mais sans parler à la psy ; mais elle les a beaucoup observé jouer.
Donc, en quelques séances :
- fin des conflits avec Roxane (plus de colères "à la noix", plus de "je te cherche")
- on se fait bien mieux obéïr des 2 (sans avoir besoin de crier)
- Roxane réclame des câlins de son père, lui donne la main quand on se ballade, ne râle plus quand c'est lui qui les couche
:D :D :D :D :D :D :D
J'ai profité de la séance pour aborder le fait qu'Axel tient à mettre des couches la nuit, mais qu'il a dit qu'il arrêterait le jour de ses 4 ans.
La psy m'a dit que, dans la mesure où cette échéance est proche, ne plus lui en parler ; au moment de ses 4 ans, lui demander s'il est toujours décidé ; si oui mais pipi au lit, en parler avec lui, retenter la couche mais lui rappeler que maintenant il est assez grand pour se passer de couche, et voir ...
Elle m'a redit aussi qu'elle pense que c'est une bonne chose s'ils pouvaient être dans des classes séparées, pour vivre des choses différentes l'un sans l'autre.
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