Je sais que tu ne me juges pas...
Ma réponse était une réaction au message de P'tite Lilli avec ses "je n'aime pas", "c'est pas cool"...qui sont des jugements de valeur sur une thérapie qui nous a été recommandée en fonction de la situation personnelle de notre fils...
Je trouve qu'un choix de thérapie, ca ne se juge pas ! Surtout pas à distance et à travers un écran...
Ce n'est pas un choix fait à la légère... mais en fonction de plein de paramètres...

Je comprendrais un témoignage négatif sur une expérience perso qui n'a pas marché... Mais là, ce n'était pas le cas. 

Waow, quelle agressivité 
je n'ai donné que mon point de vue ne pouvant donner autre chose. J'ai refusé pour mon fils de tester ce genre de solution, par conviction personnelle. Car oui, je n'aime pas mais cela n’engage que moi. Libre à chacun de faire selon son bon vouloir 
je suis bien connue par ici pour n'avoir jamais jugé personne, je suis qui pour juger autrui

Aie... je n'ai pas réussi à m'expliquer alors... 
Personne n'a compris ce que je voulais dire 
Mince... 

Bon... de mon côté, je ne me suis pas du tout sentie agressive, juste sur la défensive. 
Souvent, c'est vrai, on a l'air agressif quand on se défend parce qu'on s'est senti attaqué ou jugé sur un sujet sensible, mais on essaie juste d'argumenter pourquoi on a été blessé...
Et puis, il y a des peut-être des facons plus ou moins douces ou directes d'exprimer les choses ? Bref !

Donc, j'ai tenté d'expliquer pourquoi je me suis sentie blessée par le "c'est pas cool de réveiller son fils en pleine nuit".
Nous les parents, et notre fils, sur l'avis du pédiatre, nous avons fait tous ensemble un choix difficile, ce système d'alarme qui nous a été recommandé et qu'on nous a expliqué efficace dans son cas (problème de connexion vessie-cerveau, sommeil trop lourd, etc.). Nous avons largement préféré cette solution à l'autre, celle d'un médicament également prescrit dans son cas, le cas d'une énurésie primaire nocturne isolée (desmopressine)...
Notre fils a très envie de ne plus avoir de couches la nuit, mais n'y arrive pas... Nous voulons l'aider. C'est pour ca que je ne me sens pas une mère "pas cool", au contraire ! J'ai envie qu'il se sente mieux !

Dans son cas, après en avoir plusieurs fois discuté avec son pédiatre, les facteurs psychologiques et d'autres ayant été exclus, deux solutions nous ont été proposées : un médicament ou l'alarme.
Franchement, nous avons tous préféré l'alarme qui fonctionne sur la base des thérapies comportementales. Il est d'accord et motivé.
Et, faut-il le préciser... JE déteste aussi être réveillée la nuit et lui aussi !   
Qui adore ça d'ailleurs ?

C'est pour cela qu'il faut essayer de comprendre quelles sont les indications d'une thérapie, et comment elle fonctionne, et quelles sont les raisons qui amènent à la choisir, avant de dire "pour" ou "contre"... D'ailleurs, je ne crois pas qu'il y a de bonnes ou de mauvaises thérapies (parlant de celles qui sont validées et autorisées pour être mises sur le marché), juste de bonnes ou de mauvaises indications. A mon avis, hein  .

Mais du coup, toujours aucun témoignage de mamans qui auraient testé ? 

Nous commençons ce soir ! 
J'espère que ca va marcher !!!

Mais il faut être patient... Il y a quatre phases. D'abord, il faut qu'il s'habitue, qu'il s'approprie le système. C'est pas évident car il ne s'est encore jamais réveillé la nuit. Il a un sommeil très lourd et le pipi ne l'a jamais réveillé.
Les premières gouttes déclenchent la sonnerie, il va donc apprendre à se réveiller, puis il apprendra à retenir sa vessie, puis à se lever pour aller voir la grenouille dans les toilettes (qui sert à interrompre la sonnerie), puis à faire le reste de son pipi dans les toilettes.
Donc la phase 1, c'est juste pour l'instant : comprendre le scénario...
 
J'espère que nous allons tous rester motivés ! Le pédiatre nous a prévenu qu'au début, souvent, l'alarme réveillait toute la famille sauf l'intéressé... 
Comme nos filles de 22 mois ne font de vraies nuits que depuis peu et que leur sommeil est encore aléatoire et léger... j'espère que ça ne va pas être le grand bazar cette nuit !!! 

Mais comme dit mon mari : "Il nous faut bien un jour envisager une vie sans couches !"...

Je comprends...
Et comment ça s'est réglé chez vous ?

Comme chez vous, nous sommes des parents cools par rapport à ça, on lui a toujours dit : "c'est pas grave"...
Comme toi, on s'est toujours dit que ça passera avec le temps...

Mais là, il va avoir 7 ans et aucun changement... Il a un sommeil de plomb et pas un matin sans couche pleine et débordante !

Donc, on s'est dit, à 7 ans, quand-même, et pour ne pas que ça devienne un complexe pour lui (car avec l'âge, ca peut finir par altérer sa confiance en lui, alors que le pauvre, il n'y est pour rien !), on veut essayer (je ne dis pas que ça va marcher) de lui proposer de l'aide, voyant que tout seul, il n'y arrive pas...

Je te fais un copier coller de ma réponse de l’époque   

Une courte étape de propreté nocturne avait suivi la propreté diurne. Puis départ en vacances, et patatras retour à la case départ. J'ai cherché s'il y avait un lien de cause à effet. Je n'ai rien trouvé.
Quand j'ai vu que ça durait, j'en ai parlé au médecin. Histoire d'écarter un trouble fonctionnel.
J'ai cherché aussi sur le net un forum de parents d'enfants énurétqiues, en espérant trouver des astuces. Je suis tombée sur des forums de personnes ex-énurétiques. Tous les témoignages concordaient "j'ai arrêté quand je l'ai décidé, sans aide médicale, juste la bonne motivation au bon moment".
Fédéri ne le vivait pas mal du tout (point essentiel pour moi). Il avait clairement dit au médecin "c'est bien d'être petit", pas pressé de grandir.

Et comme tu le dis, mon passé d'énurétique. J'ai arrêté quand je l'ai décidé. J'avais 4 ans et je m'en souviens très bien de l'élément déclencheur. Avec mes soeurs, nous passions l'été dans une ferme agricole. L'agriculteur est un homme du genre gueulard. Il m'impressionnait. Vers la fin du séjour, il me dit gentiment mais fermement "l'année prochaine si tu veux remonter sur les tracteurs, il faut arrêter de faire pipi au lit". En l'écrivant, je revois encore son image. Je ne saurais dire si ça s'est produit cette nuit là ou les suivantes.
Un détail rigolo: l'envie d'uriner ne me réveille jamais. Ceci expliquerait-il cela???


Je complète:
le déclic de Fédéri a été un contrat entre lui et moi, document écrit qu'il a signé lui même (très important, ça engage plus qu'une parole orale). Ma nièce (23 ans) a eu souvent recours à des contrats avec son père. Elle me parlait de l'effet booster que ça lui donnait. C'est ainsi que j'ai eu l'idée. Les termes étaient plus que simples. Je l'ai rédigé avec lui, à la 1° personne. On trouvait le texte ensemble puis je l'écrivais. Lui s'engageait à ne pas faire pipi au lit, moi je m'engageais à lui offrir une surprise au terme de la 7° nuit. Il en a eu 2 surprises au total... Comme quoi, c'est bien son engagement qui a été déclencheur et non la carotte au bout

Le médecin avait commencé à évoquer un traitement. J'ai refusé. Je refuse de donner des médicaments à mes enfants (et aux adultes de manière générale mais je suis moins concernée par les autres  Clin d'oeil  ) pour mon simple confort.
Fédéri est parti en classe verte avec l'école, les couches dans la valise. Une maman le prenait discrètement dans un coin matin et soir pour l'aider à conserver un minimum d'intimité dans la manipulation de sa couche. Il n'a pas été du tout perturbé ni gêné.

Quand on lit les forums d'ado anciens énurétiques, tous disent de manière unanime qu'ils ont arrêté de faire pipi au lit quand eux l'ont décidés. Week end chez un copain, envie de passer sa 1° nuit avec sa petite amie, etc.. Un élément a été déterminateur. Mais ce sont eux qui l'ont trouvé cet élément.


Je complète: je ne me souvenais plus du tout de ce contrat 

Des nouvelles de cette 1° nuit?