Coucou les filles.
Soirée rock'n roll hier soir.
Après une après midi
complète (!) à l'hôpital, j'étais super mal. Je vous explique.
1er rdv avec la sage femme pour test pipi et monito. En fait c'est un étudiant en médecine et une étudiante sage femme qui m'accueillent, très gentils. On me pèse, je rigole en demandant pourquoi on ne pèse pas le papa aussi (il m'accompagnait hier), ben oui double couvade, monsieur s'empate un peu, beaucoup

Bref, test pipi nickel, vient le tour du monito, et là ils galèrent comme des dingues pour positionner les capteurs. Je leur en veux pas, moi même je ne sais pas dire dans quelle position ils se trouvent.
La sage femme en chef arrive et posent les capteurs, et c'est parti pour 30 minutes. Plein de remontées acides, position allongée oblige, il fait trop chaud, ça me saoule vite.
Bilan tout est nickel, 2 contractions non ressenties, on repart avec notre dossier, direction l'échographie.
On me retartine de gel (les vêtements sont tous au sale, du gel partout

) et on commence l'écho.
Et là très vite la seance de torture commence. Il appuie comme un dingue sur mon ventre, les bébés sont tête bêche. Le gros a la tête sous mes côtes, le maigre a sa tête sous mon os du bassin.
Il cherche à voir quelque chose dans le cerveau je ne sais pas quoi mais ils ne sont pas très coopératifs.
Il me laboure littéralement les côtes pendant un bon moment puis s'attaque au bassin où avec le capteur plus son autre main il me défonce l'os du bassin (enfin l'os du pubis vous savez tout en bas sous le nombril).
Je me crispe, je souffle, je souffre, je lui demande pourquoi il fait ça. Et il me répond qu'il essaye de faire fléchir la tête du bébé pour mieux voir une structure dans le cerveau.
Après moultes tentatives infructueuses il décide de reconstruire la zone par 3D.
L'écho se termine, je me relève en sueur fourbue comme après un match de boxe.
Au final ça va à peu près, les nains continuent leur croissance, 1k060 et 1kg200, soit 14% d'écart.
On surveille encore, je devais le revoir le 4 janvier mais finalement il a préféré avancer le rdv au 30 décembre car le placenta se rigidifie, la qualité des échanges (déjà médiocre ) avec le plus maigre se détériore encore donc on surveille pour pouvoir agir et "extraire" (j'adore le mot...) les bébés en cas de pépins.
On repart en marchant vers le parking et je me sens fatiguée comme jamais. Je monte dans la voiture, mon homme prend le volant et je commence à avoir mal au ventre.
On a 1h de trajet pour renter avec un stop à la pharmacie avant.
On arrive à 18h30, j'enfile un bas de pyjama très large, je ne supporte rien qui serre mon ventre douloureux.
Je m'allonge sur le canapé et je comate.
La douleur reste et je réalise que ce sont des contractions! Elles ne sont pas très douloureuses, je peux parler sans difficulté pendant la contraction, mais elles sont fréquentes.
Je me dis que ça va passer, pas de panique.
Mon homme prépare le repas, je décide de restée allongée pour manger, je n'ai pas envie de me relever, je m'écoute.
Le temps passe, il est près de 21h, les contractions sont toujours là, je commence à m'inquiéter. Je demande à mon homme si on a du spasfon, on en a cool. Mais j'en ai jamais pris de ma vie, je ne connais pas la posologie. On hesite un peu, mon homme croit que c'est deux comprimés, ok mais'tous les combien?
Tant pis je me résous à composer le 3966 pour appeler le médecin de garde et poser la question. Je tombe sur une dame, je lui explique la situation (retour de rdv au chu, grossesse gémellaire, 29sa+6, etc.) Et lui explique que je veux connaître la posologie du spasfon.
Elle me demande de patienter car elle souhaite quand même l'avis d'un médecin. Je patiente...
Et je me retrouve en attente au SAMU 15! Je flippe un peu, et me demande bien pourquoi elle m'a basculé au SAMU. Un medecin prend l'appareil et me repose les mêmes questions. Contractions tous les combien? J'en sais rien j'ai pas compté, espacées de plus de 5 minutes? Je mens en disant oui. Douloureuses? Pas trop. Envie de pousser? Heu arrêter là je vais pleurer de peur et de rage : non pas envie de pousser.
Finalement il accepte de me laisser chez moi, la posologie c'est bien 2 comprimés toutes les 8 heures.
Je dois rappeler si j'ai des pertes (sang, liquide), ou si j'ai envie de pousser...
Je prends mes 2 spasfons et on télécharge une appli pour les contractions.
Je les mesures, elles sont très régulières, toutes les 3 minutes! Elles durent environ 40s à 50s et sont peu douloureuses, mon ventre se tend en pyramide à chaque fois.
Le spasfon mettra un peu plus de 30 minutes à agir, j'ai vu avec soulagement les contractions s'espacer. Je suis partie me couchée claquée, et un peu inquiète, peur de réveiller en plein travail..
Mais j'ai bien dormi, 2 réveils pipi seulement et zéro contractions, ouf!
Bref pour dire que hier je n'en menais pas large, j'espère que le col n'a pas trop souffet de tout ça. Je suis aussi en colère parce qu'on nous demande de nous ménager mais que eux ne nous ménagent pas du tout. J'ai vraiment eu mal pendant cette écho et au final c'est assez logique ces contractions.
Tout ça pour au final me dire RAS, je trouve ça un peu cher payé.
Je lui en toucherai deux mots au prochain rdv.
Voilà désolée du pavée mais fallait que je vide mon sac!
Aujourd'hui les enfants sont à la cantine, mon fils sèche la piscine ce soir, je ne bouge pas.
Et je suis encore fatiguée de toutes ces émotions.