ben c'est quand même dommage ...
mais bon si ça lui en a pas enlevé l envie

Coucou,

Pour info, c'était il y a 30 ans déjà, de janvier, je suis entrée à l'école à 2an3/4. PS, MS,GS... CP, ben non, elle n'a pas l'age. Il faut bien une limite.

Redoublement de GS (il parait que j'ai été imbuvable cette année là ). CP, CE1 : à l'aise dans mes baskets, trop... Je passe en CM1. Scolairement : toujours en réussite.

Epanouissement personnelle = une catastrophe. Je n'avais plus d'amis, je suis arrivée en CM1 surement un peu arrogante, et j'ai trainé pendant le reste de ma scolarité une mise à l'écart du groupe .

ah, si j'avais pu choisir, moi ...


Je reste persuadée qu'en PS c'est trop tôt pour statuer. Et en 1mois de PS encore plus... Il y a bien le temps de prendre la décision d'un saut de classe, si celui-ci s'avère nécessaire pour l'épanouissement personnel de ton enfant.
Et plus l'enfant prend de l'age, plus la différence du à l'age se réduit, plus on se donne la chance d'une intégration dans le niveau supérieur réussit.

De toute façon, un redoublement/un saut de classe, cela se réfléchit sur une année scolaire complète. Cela ne doit jamais arriver comme une sanction à un bon/mauvais travail. Mais comme une façon d'essayer de rétablir un équilibre qui fait défaut (dans un sens comme dans l'autre).

C'est mon avis .

A +

La Doudou, tu ne crois pas que si on t'avais directement laissé entrer en CP, ça se serait mieux passé?
Mon aîné a fait PS/MS en une année, à la faveur d'une classe double. Ensuite, tout naturellement GS, et puis passage en primaire (avec l'avis favorable de la psy, de l'école, et des parents, c'est la condition chez nous pour entrer en primaire avant l'âge légal).
Je me trompe peut-être, mais je pense que ses copains ne savent pas qu'il a sauté une année. Ils se rendent peut-être bien compte qu'il est dans les plus jeunes de la classe, mais sans plus.
Par contre, ils ont remarqué sa "différence", ça oui, et depuis longtemps. Mais ils sont ensemble depuis des années et se connaissent bien. Pour eux, P. est comme ça, et puis c'est tout.
S'il avait sauté une année de primaire pour devoir s'intégrer dans un nouveau groupe, avec l'étiquette "il a sauté une classe", je ne suis pas certaine que ça se passerait si bien.

Ce qui me gêne le plus dans le saut de classe en maternelle, c'est que l'enfant va devoir faire face une année plus tôt à certaines contraintes. Pour P., j'étais persuadée qu'il fallait le faire (et je suis toujours persuadée que nous avons bien fait), mais j'ai quand-même eu l'impression de lui "voler" une année d'enfance (mais lui n'a pas eu l'air d'en souffir).
Là, où je suis tout-à-fait d'accord, par contre, c'est sur le fait qu'envisager le saut de classe juste à l'entrée à l'école, c'est trop tôt. Et aussi qu'il faut y réfléchir sur la durée.
Nous nous posons des questions pour N., notre numéro 3. Il est entré à l'école à deux ans et demi, en TPS, et est maintenant en MS. C'est seulement cette année que j'ai abordé le sujet avec son instit. Et encore, en douceur...

C'est déjà ça...

Mais dommage que tu aies passé une partie de ta scolarité en te sentant mal dans ta peau.
Tiens, à propos, je me posais une question : est-ce que tes parents ont réalisé que ça n'allait pas fort pour toi?
C'est un peu hors propos, mais c'est un truc qui me fait un peu peur : comme les enfants sont parfois très forts pour nous cacher ce qui ne va pas (enfin, cette crainte vient sans doute de mon expérience personnelle).

Sinon, saut de classe ou pas saut de classe, c'est compliqué je trouve. Il faut tenir compte du présent, mais forcément aussi se projeter dans le futur...et ça, c'est un peu l'inconnu.

On est un peu dans le hors sujet . Mais je te réponds rapidement...

- Oui, mes parents étaient parfaitement au courant que je n'étais pas épanouie. Je pleurais tous les soirs, refusant de retourner à l'école .
- Leur réponse n'a jamais été à la hauteur de mes espérances. Mais avaient-ils le choix . Ils m'ont surtout demandé de serrer les dents, et m'ont répété qu'ils étaient fières que je sois bonne élève . Par ailleurs j'avais beaucoups d'autres activités extra-scolaires où je prenais plaisir .
- Même si j'aurais préféré que ce soit autrement, j'ai le sentiment d'être sortie grandie de tout cela . Entre autre, je me moque maintenant comme de ma première guigne du quand dira-t-on. Et je n'attend rien de mes semblables, même si j'ai un énorme respect pour autrui, quelqu'il soit .

Après, chaque enfant est différent, et encaisse différemment. Le contexte familial aussi joue beaucoup (j'ai quand même été super entourée).

A +

en fait l'idée, c'est qu'à l'intérieur du cycle rien n'est cloisonné... et avec la différenciation, un élève pourrait avoir un aménagement des domaines selon ses compétences.
Donc, selon ses savoirs faire suivre les cours de maths, niveau CE1 par ex, méthode lecture CP, Motricité GS etc... et à la fin de son cycle, toutes les compétences doivent être acquises, mais en acceptant que pour certaines ça peut aller plus vite... Un élève de CP ou CE1 ayant des difficultés en écriture pourrait alors avoir un "rattrapage" niveau GS...
Ainsi un élève n'appartient pas à une classe mais à un cycle.
Je devais suivre un stage dans une école qui fonctionne ainsi. Mais ça n'a pas pu se faire... dommage !
Voilà l'idée des cycles... pour ma part, jamais vu fonctionner !
Tout est souvent trop cloitré et compartimenté !

Ben par ici, ça peut se pratiquer un peu, vu qu'on a des classes à double, voire triple ou quadruple niveau. En tout cas, l'idée, oui, c'est d'aller au rythme de chacun pour lui faire acquérir les compétences de fin de cycle, qui sont travaillées à chaque niveau de classe.