Coucou,
J'ai moi aussi introduit un bébé dans la maison cet été.
Les aînés (les jumeaux concernés) ont 3ans et demi.
Ils ont aussi été affreux, tout comme moi. Nos excès d'affrosité ont commencé au début de la grossesse: j'étais mal, impossible de manger avec eux, de participer aux tâches ménagères... j'étais épuisée à 18h, donc ils me réveillaient facilement trois fois avant de s'endormir eux-mêmes... J'étais excédée.
Et j'ai commencé aussi à entrer dans des crises "hystériques", très soudaines et qui me faisaient peur - pour moi aussi, la maltraitance mes semble très vite atteinte, dès que je ne respecte plus suffisamment en parole ou en geste. Ca a été très dur, rebelotte à la fin de la grossesse, avec la grosse fatigue, le fait que je sois empêchée de faire plein de choses... Après la naissance, redoux, puis la première rentrée scolaire, et les crises ont repris.
Depuis deux jours, on respire à nouveau, on fait plus de calins, les enfants dorment mieux (même la sieste a repris!).
La problématique me semble simple (ici, en tous cas): maman change, et c'est déstabilisant, voire angoissant, voire terrorisant (?) (abandonnite...?) pour les petits. Alors ils en font des tonnes. Et il faut qu'ils passent par là. Il faut que les crises s'expriment - sinon, ça se paye sous une autre forme, plus tard -
Et nous, crevées, bouleversées par les hormones et plus, on n'en peut plus.
Chaque fois qu'on a essayé d'être plus malin qu'eux (pour les empêcher des faire des "bêtises"..., les forcer à dormir...ça a été une escalade de provocation. Ils sont très très forts. C'est un sale jeu à jouer avec des enfants en tous cas. Je précise qu'ils refusaient aussi d'aller avec des tierces personnes que pourtant ils aiment habituellement beaucoup... impossible de les "éloigner" pour éloigner le problème!
Un truc : s'enfermer seule, taper sur un coussin, aussi fort et longtemps que nécessaire, crier, pleurer, dire les horreurs qu'on a envie de dire.
Et puis, face à un enfant en rage, lui proposer d'aller taper sur son lit, sur tes mains, le prendre fort dans tes bras, pour le rassurer avec ces limites.
Bon courage.
Ca devrait passer.