Coucou les filles
Pour la chambre des bébés, c'est le bazard complet ; on y a monté ma (très) grande armoire et c'est encombré de sacs de partout, mais surtout il y a un grand canapé et un fauteuil qui appartiennent à l'ex de mon ami ; il voulait les amener à EMMAUS, vu qu'elle a emporté toutes les affaires qu'elle désirait à son départ il y a deux ans et demi (avec camion de démenagement) puis quelques mois plus tard en rentrant dans la maison par effraction un soir où on était de sortie ; dans un accès de gentillessse, il lui a demandé si elle voulait les récupérer mais voilà qu'en plus elle réclame une foule d'autres choses (lave-vaisselle, étagères...) donc il ne sait plus quoi faire et on est bloqués. Moi, j'ai vraiment hâte que ce débarras ait l'air d'une chambre de bébés, j'en ai besoin en ce moment. J'ai ramené des tonnes de vêtements de bébé de ma fille et de ma nièce de Brest et la marraine de ma fille m'a passé trois sacs de vêtements de garçons (taille 0 à 6 mois pour l'instant). On a aussi ramené de Brest le lit de bébé de ma fille et son petit berceau. Donc tout est là, mais çà attend d'être déblayé (canapé), monté (lits) et trié et rangé (vêtements). Ma fille a donné aux bébés la commode qu'elle avait encore dans sa chambre jusqu'au déménagement ainsi qu'une joli patchwork molletonné qu'elle avait encore au mur il y a quelques jours.
Pour les histoires de contractions, en fait, je ne sais pas vraiment si j'en ai ou pas

; pour ma fille, j'en avais plein (une vingtaine minimum par jour) de 3 mois à 7 mois et demi de grossesse ; c'était net, çà devenait dur d'un coup, çà se ramollissait progressivement... là, ce n'est pas pareil, le ventre est dur aussi mais c'est moins brutal comme début, et je trouve que c'est plus dur vers le haut que vers le bas. Cà arrive régulièrement plusieurs fois par jour et surtout si je passe l'aspirateur ou la serpillère

. Hier, j'ai eu le ventre dur comme de la pierre pendant plus d'une heure...

En fait, je n'ai pas le moral depuis que je suis rentrée de chez mes parents dans ma nouvelle maison. Je me sens mal ici, pas chez moi, je me sens prisonnière à la fois physiquement (loin de tout, à la campagne) et psychologiquement (pas vraiment choisi de venir habiter ici). Mon ami n'est pas tendre, pas un geste de caresse ou de bisou spontané, alors que j'en ai hyper besoin, surtout en ce moment. Cà fait deux jours que j'ai les larmes aux yeux en permanence et lui, çà l'énerve bcp. Il ne comprend pas que justement c'est là que j'ai besoin d'attention et de tendresse ; tandis que lui, de me voir comme çà, çà l'éloigne encore plus de moi. IL me dit que je suis tout le temps triste et que lui il aime les gens gais... mais je n'arrive pas à sortir du trou comme çà toute seule...

En plus, au niveau calins, ce n'est plus çà, il n'a plus du tout envie de moi, ce qui rajoute à ma détresse en me faisant penser qu'il ne m'aime décidément pas. Quand je lui en ai parlé, il a dit que non, je me faisais des idées, qu'il en avait toujours envie, mais les faits sont là ! bon, il a fini par dire que j'avais changé bcp physiquement et que j'avais un gros ventre (ah bon, je n'avais pas remarqué

. Hier après-midi, on a eu une discussion très pénible où il m'a dit en gros que si j'étais là chez lui, c'était en raison de son grand sens du sacrifice et de l'honneur, et que peu d'hommes auraient agi ainsi. Qu'il faut qu'on fasse semblant, qu'on vive l'un à côté de l'autre, qu'on soit de bons parents pour nos quatre enfants et voilà. Je lui ai répété que si moi, j'avais fait le choix non de garder les bébés, mais surtout de ne pas les supprimer (il y a une nuance pour moi), je lui avais laissé le choix d'assumer ou pas ; j'avais déjà prévu de démissionner, de partir vivre loin d'ici près de chez mes parents pour ne pas l'embêter, de ne rien lui demander, mais il persiste à dire qu'il n'a pas eu le choix dans cette affaire, que je lui ai imposé ces bébés dont il ne veux pas.
Donc voilà, tant qu'on y était, je lui ai dit que çà me peinait bcp la façon dont il parle à ma fille ; il s'en occupe, elle le cherche énormément, mais il l'appelle sans cesse "nounouille", "gogol", "QI d'huitre", ne parle que de ces deux uniques neurones... un peu çà va, mais trop, je ne supporte plus. Tout çà parce qu'elle est très bavarde et a une spontanéité et une gaité absolument énormes et rares même chez un enfant de cet âge. Elle est parfaitement normale niveau intelligence, à la visite scolaire et sur ces évaluations à l'école, il est dit qu'elle est très vive, très intéressante... à force, j'en arrive à me remettre en cause moi-même, vu que cette enfant est ma fille, donc tient pas mal de gènes de moi quand même. Et pourtant, je suis ce qu'on appelle aujourd'hui une ex enfant précoce.

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J'ai passé une partie de l'après-midi à sangloter, à essayer de tout garder en moi, comme une cocotte-minute et résultat, j'avais le ventre extrèmement dur pendant tout ce temps. J'aurais eu besoin de pleurer vraiment, à gros sanglots, pour relâcher la pression, mais il ne veut pas, il ne supporte pas que je pleure.
Ma fille est venue dans la chambre à un moment et il lui a dit que je pleurais parce que j'avais épluché trop d'oignons, mais je lui ai dit que je pleurais parce que j'étais triste mais pas à cause d'elle et que c'était des histoires de grands... comme mon ami passe son temps à lui dire de se taire, qu'on n'en a rien à faire de ce qu'elle dit, elle a demandé "tu pleures parce que je suis trop bavarde, c'est çà?"

; elle est trop mignonne cette petite... il n'y a que quand on se fait un calin que je me sens mieux, mais je sais bien que ce n'est pas à l'enfant de consoler son parent.
J'ai essuyé mes larmes parce que j'avais dit à une connaissance de venir prendre la galette des rois avec son ami ; elle est enceinte de 8 mois et j'ai plus de ventre qu'elle ! on a parlé tout le temps poussettes, baignoire de bébé, nounou., prénoms.. çà allait mieux après çà, et hier soir, il a enfin pris les livres de prénoms que j'avais déposés pour lui sur la table de nuit et a fait une liste !! bon, finalement, il n'aime vraiment aucun prénom de sa liste, et moi non plus, mais c'est déjà un début... çà me fait sourire, car il y a deux jours, je lui parle du prénom Albane, qu'il me dit ne pas aimer, et finalement je le retrouve sur sa liste !! Il y a aussi Noé et Capucine dans sa liste, que j'aime bien, mais je trouve que çà ressemble trop aux prénoms des deux grandes soeurs, Zoé et Apolline, au niveau sonorité.
Là, je suis en arrêt depuis ce matin, je suis seule dans la grande maison ; j'ai plein de choses à faire, notamment au niveau papiers, rangement, mais je ne sais pas par quel bout prendre tout çà et j'ai juste envie de pleurer et de dormir en fait.
Hier, j'ai eu envie de mourir ; je me disais que je débarrasserais mon ami à la fois de moi et des bébés, que çà ferait d'une pierre trois coups. En plus, ma fille est très facile, elle s'adapte avec joie à tout, et je lui aurais fait confiance pour s'acclimater à la famille du côté de son père.
Surtout, j'ai eu des pensées négatives pour ces bébés que pourtant depuis un moment je caresse quotidiennement. Je leur en ai clairement voulus d'être là ; je sais bien que j'aurais pu les enlever, j'avais rdv le 14 septembre, mais que c'était impossible pour moi de faire çà. Je n'ai à m'en prendre qu'à moi-même...
J'ai même pensé que s'ils naissaient maintenant, ils ne seraient peut-être pas viables et comme çà, tout serait résolu, je repartirais vivre dans mon appartement avec ma fille comme avant et voilà... je sais que c'est horrible de penser çà, alors qu'en fait, j'ai très peur de l'accouchement prématuré, que je compte les semaines qui me rapprochent de la viabilité et que je veux aller le plus loin possible dans la grossesse avec les bébés au chaud.
Je suis désolée d'avoir écrit tout çà, j'espère que l'autre personne qui était venue une fois pour me démolir ne va pas recommencer et que mon ami ne va pas venir lire çà, comme l'avait fait le père de ma fille au plus fort de la rupture sur un autre site et qu'il m'avait encore plus détruite en étalant des choses très intimes sur le forum. Mais ce sont les risques d'internet...
Ce matin, j'ai emmené les deux filles à l'école ; ma fille change donc encore d'école cette année, heureusement elle le prend bien en apparence, même si elle faisait sa timide dans la classe tout à l'heure. Cette nuit, elle a pleuré à gros sanglots deux fois car elle avait mal aux janbes (c'est classique chez elle, mais rare la nuit) ; mon ami pense que c'est l'anxiété de sa nouvelle école qu'elle montre de cette façon. En attendant, la nuit a été courte...
Bon, allez, je vous laisse, j'espère ne pas avoir plombé l'ambiance.

. Mercredi, j'ai rdv au CHU pour la première fois, j'espère que çà va me rebooster de me concentrer sur la santé des bébés.