Ah, le côté intimité ...
Je n'ai jamais été une accro à la partie de jambes en l'air et, forcément, ça ne s'est pas arrangé après la naissance des garçons (en plus, je crois que le parcours PMA a fait qq dégâts de ce côté-là). Il me l'a reproché lors du clash, il y a 7 ans. J'ai essayé de lui expliquer qu'une femme, ça a besoin d'avoir la tête en phase avec le corps, que ça n'est pas aussi mécanique que chez un homme. Il m'a répondu que c'était moi qui n'étais pas normale et patati et patata. Il n'a jamais voulu entendre. J'ai essayé aussi de lui expliquer que ce n'était pas en me sautant littéralement dessus qu'il allait réveiller ma libido mais, qu'au contraire, j'avais besoin de douceur et de tendresse. Réponse: mais qu'est-ce que tu crois, moi aussi !
Ben alors, pourquoi il la joue bête sauvage
Peu de temps après cette discussion, un jour où je me sentais sereine, détendue, prête à "ronronner", il m' a envoyée bouler "Non. Maintenant, tu vois, c'est à mon tour de ne pas avoir envie ! Va falloir que tu sois patiente !"
J'ai eu l'impression d'avoir un gosse en face de moi qui essayait de se venger comme il pouvait.
Depuis, ça doit être 1 fois par an et encore.
Mais ça ne me manque pas.
Il y a qq temps, je lui en ai parlé. je lui ai demandé comment il faisait, lui qui disait avoir, comme tous les hommes, des besoins en la matière. Je lui ai demandé s'il se débrouillait tout seul ou s'il allait assouvir ses besoins ailleurs. Oui, je sais, c'était très provoc mais j'étais vraiment énervée. Il a répondu qu'il avait appris à s'en passer. Si c'est vrai, je pense plutôt que sa libido est au point mort mais qu'il ne pourra jamais l'admettre.
La libido, moi, j'en ai plus. Ou alors elle est sacrément en sommeil. Mais en ce moment l'essentiel n'est pas là.