Comment parler des choses sérieuses avec un enfant?
louloubinette:
Citation de: Alexandra's le 09 Janvier 2009 à 16:14:05
Dites le moi si mes posts sont trop lourds à lire, j'arreterais...
Pour ma part ça va pas de problèmes mais tu as raison tu devrais peut-être aller déposer ta valise dans le fil approprié, je pense qu'il y aura plus de "passage" qu'ici ;) :-* :-* :-*
mesoke:
Citation de: louloubinette le 09 Janvier 2009 à 17:47:28
Citation de: Alexandra's le 09 Janvier 2009 à 16:14:05
Dites le moi si mes posts sont trop lourds à lire, j'arreterais...
Pour ma part ça va pas de problèmes mais tu as raison tu devrais peut-être aller déposer ta valise dans le fil approprié, je pense qu'il y aura plus de "passage" qu'ici ;) :-* :-* :-*
Bah nan, c'est intéressant!
Mais le conseil de louloubinette est bon! va poser ta valise ;)
Isazou:
J'ai eu aussi l'occasion de parler avec Leelou de la mort d'un de mes oncles, c'était il y a un an. Je suis allée à la cérémonie de crémation avec les 3 filles, et ne voulant pas que Leelou soit "perturbée" par tout ça, je lui avait expliqué les choses : "Philou était très malade, et son coeur qui battait dans son ventre s'est arrêté de battre. Toi, tu ne le verras plus, mais il restera toujours bien au chaud dans ta mémoire. Là, on va juste se retrouver tous ensembles pour mieux se souvenir de lui."
Elle n'avait alors que 2 ans1/2, mais cette explication lui avait alors suffit. Elle posait parfois des questions, surtout en voyant se photo, mais le cap s'est passé très bien.
Cette année, elle a vu Bambi pour la première fois. Et à chaque fois que la maman de Bambi se fait tuer, elle le dit haut et fort "ça y est, la maman de Bambi elle est plus là, les chasseurs ils l'ont tué"... cela semble lui suffire, et elle ne pose pas de questions... pour autant, je ne crois pas qu'elle aie compris le sens de la chose.
Nous avons aussi le Bambi2, dans lequel Bambi est seul avec son père, et où sa maman lui manque : elle ne l'aime pas, car là, elle ressent la douleur du manque.. alors que cette douleur est très fugace dans le 1. ("non, je veux le Bambi avec sa maman au début, parce que dans l'autre, il est toujours triste, et il appelle toujours sa maman qu'est pas là")
Mesoke, pour la maladie, c'est sûr que les enfants n'ont pas la même vision que nous des effets physiques de la maladie. Et si Gaël est proche de la personne en question, peut-être que cette personne-là saurait lui dire les choses simplement. Venant d'elle, il aurait sans doute une attention plus soutenue, surtout si elle n'est pas tout à fait "comme d'habitude".
Ensuite, les questions, il saura bien vous les poser aussi à vous.. ;)
laulesar:
Laurie a eu une autre crise d'angoisse ce soir :-[ que c'est dur :'(
PAV:
Bouh, pas très joyeux ce fil ! :-\
Je suis pour * parler aux enfants, mais je suis contre * en dire trop. Il me semble préférable d'attendre leurs questions, mais cela n'empêche pas de leur en dire un minimum. Par ex, Bambinette dans ton cas, oui j'aurais dit à Axel que ton père est malade (il a quand même été hospitalisé souvent :-\) et que les médecins s'occupent de lui et ... c'est tout. On peut dire la vérité simple, la "base", un minimum et basta. Si l'enfant veut en savoir plus, il demandera et là on adapte ses réponses... on cherche ce qu'il peut entendre en lui renvoyant les questions. Une sorte de ping-pong verbal. Il aura des réponses mais juste ce qu'il faut, pas trop d'explications qui pourraient l'angoisser.
Un proche est malade et il risque de décéder. On énonce le fait si on lui rend visite à l'hôpital par ex. Je vais voir un tel, il est hospitalisé car il est malade et donc il a besoin d'avoir un traitement à l'hôpital. C'est factuel, pourquoi lui en dire plus : mais il est possible que... Non, et puis qui est certain de l'avenir ? Par contre, si l'enfant pose la question "et il va mourir ?", là pas la peine de mentir. Oui, c'est une possibilité mais on espère que non et les médecins le soignent bien. (ce sont des exs hein, y'a plein de formulations possibles ;))
A mon avis, il ne faut pas mentir mais dire juste le nécessaire (ex : il est malade, pas la peine de rajouter "c'est grave"), et ne pas parler des hypothèses et probabilités... Attendre les questions donc... Le but est de ne pas les angoisser en les chargeant de choses trop lourdes pour eux, qu'ils ne sont pas prêts à recevoir (je suis OK P'tite Lilli ;))
Alexandra, tu as bien fait de dire la vérité à ta fille. Que voulais-tu faire d'autre ? Son angoisse est légitime, c'est un décès brutal, c'est violent. Je pense qu'elle a besoin malgré tout d'être rassurée. Tu vois qu'elle ne va pas bien, là n'attends pas ses questions, vas la voir et dis lui que tu sens qu'elle n'est pas bien. Pourquoi elle semble triste et angoissée ? Après tu laisses venir ... N'en dis pas trop ensuite, ne rentres pas dans trop d'explications, laisses lui poser ses questions et te faire part de ses craintes. Mais soulage la de son angoisse. ;) Et tiens, tu devrais peut-être creuser ta "valise". Qu'est-ce qui a déclenché chez toi cette angoisse à l'adolescence ? Prends le temps d'y penser... Tu pourrais ainsi soulager ta fille aussi. :-*
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