Coucou,
J'ai l'impression (je peux évidemment me tromper) que quand on fait les étapes tôt (sans être trop tôt non plus), les enfants les passent plus facilement.
Je ne dirais pas ça comme ça
. Plus une question de timing : trop tôt génère de la frustration de ne pas y parvenir, trop tard empêche l'enfant de progresser et de gagner en confiance et en autonomie... Tout ça n'étant évidemment pas lié à un âge précis, mais très dépendant d'un enfant à l'autre ! Juste pour ne pas simplifier la vie des parents
.
Pour le coucher, j'ai plusieurs pistes, mais c'est aussi à vous d'être à l'écoute de votre enfant
:
- L'autonomisation, la confiance que l'on donne à son enfant justement. Le lit de grand, c'est une étape, pour nous, mais encore plus pour eux. Il faut que cela soit valorisant dans tous les sens du terme : "je te (vous ?) fais confiance. Vous êtes des grands !" . Le premier soir, je pense important de laisser le temps que ce soit leur décision d'aller se coucher seul (comme des grands...). Pas de contrainte horaire (donc en période de vacances, plutôt). Ils sont prêt, OK, on enclenche le rituel. La mise en pyjama (seul ?), lavage de dents, pipi/caca, le verre d'eau (parce que non, on ne réclame plus après la mise au lit
... A poser par des mots dès le départ, mots qui peuvent venir d'eux : "dernier verre, c'est bon, tu n'auras plus besoin ?" et c'est à EUX de répondre oui... Auto-discipline
). Une histoire, un gros bisous... Et selon l'âge, le degrés de confiance, discussion plus ou moins possible, en présence ou non des parents : exemple avec les grands, je les autorise à parler tranquillement de leur journée jusqu'à 21h00 (ils ne le font pas toujours), jusqu'à ce que la grande aiguille soit en haut. Un petit rappel, au besoin mais dans la bienveillance
(tiens, tu as vu la grande aiguille... Maintenant, on dort)
Oupsss... Me suis déjà trop étendue
.
Vite fait, parce que la méthode du dessus, ça fonctionne si les conflits parents/enfants ne sont pas en permanence sous-jacent à 2ans.
- Rester présent jusqu'à endormissement, au moins les premières semaines. Parce que si il faut que cela dure quelques années à voir réapparaitre le môme jusqu'à 23h00 ou faire le foin
...
Qui veut être parent efficace, prend son temps pour installer les bons comportements.
- La séparation dans le cas des jumeaux. Ne pas faire que menacer. Ne même pas menacer (je vous est déjà dit que j'étais contre les punitions en temps que telles ?). Il est temps de dormir, on est,
en famille, d'accord la dessus (important de faire s'exprimer l'enfant sur le sujet : vous pourriez être étonné de son bon sens intuitif, ou juste pour être dans le contentement du parent qui écoute sa parole d'enfant (utiliser aussi le mimétisme ... On peut aussi aller se coucher en même temps que lui les premières semaines, avec un bon bouquin). Vous parler entre vous... Trop difficile de succomber à la tentation ? Je comprend et je vous aide à trouver le sommeil = séparation. Et cette séparation n'est pas amenée comme une punition, juste une conséquence d'un état de fait exprimée par toutes les parties en présence (enfants y compris : écouter leur parole
: ils veulent peut-être être séparés pour pouvoir trouver le sommeil plus facilement ?).
Alors je sais, on a pas tous les moyens matériels de séparer. Mais ponctuellement, un dans son lit, l'autre dans la chambre parentale, et le lendemain on inverse
. Et puis si il y a un grand pour aider au calme du plus jeune
(qu'on valorise aussi, par la même occasion
).
Bon, voilà, j'ai encore fait un paragraphe trop long pour dire tout ce que je ressens sur le sujet. N'empêche, les mieux placer pour ressentir les choses et trouver des solutions en fonction de vos enfants, c'est vous. Réfléchir s'en s'énerver de prime abord sur ce qui ne peut pas marcher (mettre un gamin librement dans son lit et attendre de lui qu'il y reste
), pour amener d'autres solutions en accord avec vos principes d'éducation. On peut aussi attacher le môme à son lit... Ou laisser les barreaux trop longtemps >> perte de confiance de l'enfant dans sa capacité à grandir
. Je sais, c'est rude dit comme ça, mais finalement, j'en reviens à ce que tu disais plus haut, Maman grenouille : trop tard, et c'est encore plus compliqué
.
Faites leur donc confiance, en l'exprimant devant eux, avec eux, avec des mots
. Demander leur aussi si ils ont eux, des solutions (si, si, ça peut marcher aussi !).
Bon courage
.
A +