Déprime paternelle

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okiss:
Bonjour,

Il s'est enfin décidé, ce soir il va voir son généraliste. (un psy serait plus adapté). Peut être que le médecin lui conseillera d'aller en voir un.

Oui il fait du sport, il me dit que ça lui vide la tête. Quand il revient de ses séances, il va un peu mieux.

Pour le moment les solutions j'en ai pas.

Fin mars, il doit rester 3 jours avec les filles car la nounou est en vacances. J'ai pu seulement prendre les 2 jours suivants. Il appréhende de rester des journées entières avec elles. D'ailleurs quand il reste avec nos filles et que je dois sortir, il allume la télé. Il sait pas quoi faire d'autre.

Dès que j'arrive j'éteinds, ça ne lui plaît pas. Même à table, il me dit qu'il est en stress car les filles réclament dans son assiette.

Il m'a dit récemment qu'il voit que le côté négatif, les contraintes d'avoir des enfants.

C'est difficile de lui faire admettre les aspects positifs.



Ju350:
Okiss je pense que même si il ne va voir "que" son généraliste il se rend compte qu'il y a quelques choses qui ne va pas. Il faut beaucoup de courage pour demander de l'aide ne serait-ce que pour aller voir un médecin généraliste. Pour avoir vu ma mère en pleine dépression et pour avoir du faire se choix d'appeler à l'aide (j'ai vu un psy à la fin de mon adolescence) je sais à quel point c'est difficile.

Plein de  :-* :-* :-* :-* :-* à toi et à ta famille pour traverser ses moments difficile.

ouragan:
vos enfants ont quel âge?

tromboline:
Bonjour okiss.
Alors moi mon mec assure au quotidien avec les enfants mais il est toujours un peu limite dépressif dans le fond. Quand à moi je me reconnais un peu (peut-être dans une moindre mesure) dans les réactions de ton mari, je pète des plombs au quotidien même si je pense être relativement solide sur le fond.
C'est sur que l'arrivée des enfants c'est très dur, je me suis sentie vieillir d'un coup. Ici ils sont arrivés par surprise, on a même hésité à interrompre la grossesse au tout début. Mais maintenant ils sont là et quand même ils sont beaux  :). J'ai toujours des moments de déprime sur le sens de la vie aussi, mais voilà ce que je me dis: ne pas avoir d'enfant c'est une décision tout aussi difficile à prendre que d'en avoir, et ça a des impacts sur notre vie tout aussi importants. Je ne voudrais pas mourir sans avoir vécu cette expérience de parent et sans avoir fait ce cadeau à mon compagnon que d'avoir deux êtres qui sont le mélange de chacun de nous.

Je peux peut-être te dire ce qui m'aide ou m'a aidé:
-je suis allée voir une psychologue (spécialisée dans le suivi de parents de prémas), ça n'a pas été magique mais ça m'a permis d'avoir régulièrement des "rdv avec moi-même" qui m'ont fait un peu de bien sans que ça pèse sur mon compagnon
-je fais 1h de sport par semaine (c'est pas grand chose mais c'est mieux que rien)
-et surtout j'ai réalisé que c'est beaucoup plus facile de les gérer DEHORS: même si ça demande un minimum d'énergie de partir en sortie le stress n'est pas du tout le même qu'à la maison. Je prends la poussette pour les endormir s'ils sont fatigués et je les amène au parc: c'est sécurisé, c'est fermé par des clotures, c'est dehors. Je suis beaucoup plus détendue à l'extérieur. Sinon le bord de mer suivant où tu habites c'est bien parce que tu les vois ils peuvent courir loin ça n'é pas d'importance (juste tu payes ton moment de bonheur au moment où tu veux rentrer et pas eux  ;D)
-Pour les repas quand c'est trop la foire je pète les plombs, du coup quand je suis seule j'écourte le repas tant pis s'ils mangent rien. Quand le papa est là c'est lui qui gère, puisqu'il n'est pas d'accord avec ma façon de gérer. Pareil pour les couchers ou les bains.

ouragan:
Citation de: tromboline le 24 Février 2017 à 20:31:29


-et surtout j'ai réalisé que c'est beaucoup plus facile de les gérer DEHORS:


et oui, j'allais dire la même chose. Même si ton mari a du mal à se motiver, il va prendre plus cher à rester à l'intérieur.
Nous, seuls ou à deux, on s'organise toujours pour sortir les garçons une fois le matin et une fois dans l'après-midi. Si toutefois une seule fois on ne le fais pas, on le paie très cher le soir: garçons exécrabes et nous, frustrés à mort, amorphes. Ces sorties, faut les anticiper, planifier, pour que les habillages, départs, retours, se font comme il faut. Ce n'est pas miraculeux, mais ayant un fond dépressive aussi, même si ça va mal, c'est primordial de les sortir...

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