Bonjour les belettes !!!
Enfin une nuit correcte !!!!! Ca fait du bien

Ce matin ça va être petit rangement (avant le passage de l'aide à domicile je ferai bien du ménage

) , petit balade avec mon chien et repos bien sur...
Demain matin j'ai mon monito à 9h15, l'heure à laquelle je me lève d'habitude

J'espère que tout ira bien car en général à cette heure là c'est calme plat,mes bébés ne sont pas du matin
Mag tu tiens le bon bout !!! Courage... Concernant les cauchemars, j'ai lu au début de ma grossesse que tout les rêves et cauchemars sont bénéfiques, c'est le cerveau qui travaille à notre place pendant notre sommeil. Si cela ne t'empêches pas de dormir, il faut laisser faire.
Quand j'ai été hospitalisée, j'ai beaucoup pleuré car je ne refusait totalement dans ma tête que mes bébés ailles en néonat. Quand j'étais étudiante infirmière je rêvais d'être puèricultrice, j'ai fais un stage en néonat à la Rochelle et cela m'a traumatisé. La taille des bébés, la médicalisation, la souffrance......J'en avais perdu le sommeil, quand j'étais en stage j'ai terrorisé par l'idée de leur faire du mal...
Bref c'était impossible pour moi de m'imaginer dans cette situation, j'en ai parlé mais à demi mot car ce n'est pas facile de livrer ses angoisses à ses collègues. On m'a finalement proposé de visiter le service, de rencontrer un pédiatre, on m'a expliqué comment serait mes bébés s'ils naissaient maintenant (32SA à l'époque) et puis on m'a parlé de rencontrer la psychologue. Le souci c'est que la psychologue je l'a connais et que je ne souhaitais pas lui raconter ma vie. Bref je suis restée avec ça, même si ça m'a fait du bien de pouvoir en parler avec les sage femmes.
Pendant cette semaine d'hospitalisation j'ai beaucoup beaucoup rêvé, mélanger les service de néonat de SAint Nazaire, de la Rochelle tout se mélangeait, mais maintenant ça va mieux... je suis toujours inquiète mais cela ne déclenche plus d'angoisse.
Bref j'écris un roman mais c'est mon expérience, si ma pépette ne grossit pas mieux je dois accoucher dans 10 jours, je veux les accueillir le plus sereinement possible même si je serai certainement plutôt en unité kangourou (sauf souci).
C'est peut être une déformation professionnelle mais je crois vraiment qu'il faut profiter des derniers moments pour verbaliser ses peurs et angoisses les plus profondes et laisser notre cerveau divaguer pendant il tente de résoudre une partie de nos problèmes.
Je suis désolée d'avoir écris ce roman mais voilà c'est mes émotions du moment.