Besoin de regards neufs

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ModL:
Je n'ai pas non plus ton vécu, donc je ne peux que donner mes conseils qui n'ont pas de valeur sure.. :-\ :P...

C'est clair que reprendre le travail (dans la mesure du possible) te soulagerais carrément! Pas dans le sens de l'organisation... mais tu te changerais les idée, pendant quelques heures par jour, tu ne penserais plus à tes enfants!! (oui, c'est possible, et on n'est pas mauvaise mères pour ça!!!!! car on est aussi des femmes!!!!! et ça, il ne faut surtout pas l'oublier!)
J'ai l'impression que tu es en train de te faire manger de plus en plus par tes p'tits bouts... qui ont bien compris que tu ferais tout et même plus pour les contenter... Mais être mère, c'est aussi parfois être absente pour eux! parce que oui, tu es leur maman... mais pas que leur maman... tu es une personne qui a besoin de vivre!!!!... Donc parmis les choses que tu puisse faire, c'est de temps en temps, leur expliquer que non, tu ne peux pas jouer avec untel car tu t'occupe de l'autre... et la fois d'après, tu inverses.

Ensuite, ici, on n'a eu des "soucis" d'enfants qui cherchent par tous les moyens à nous pousser à bout... ils sont plus grands, donc je ne sais pas si mon idée (qui n'est pas la mienne au départ... mais qu'on utilise!! ;D )... Instituez avec ton mari des règles! Avec un tableau et des dessins par exemple pour qu'ils comprennent, s'ils font tel chose, ils vont au coin 10 minutes (et là, je mets un réveil qui sonne au bout de 10 min... ils peuvent sortir du coin) Pour tel autre chose, pas de télé... pas d'histoire le soir... bref, en fonction de ce qu'ils font / ne font pas, / doivent faire, vous établissez les conséquences. C'est un peu dur au début, car les enfants essaie quand même, mais il ne faut pas lâcher (et bien s'y tenir, ne pas revenir sur la punition qui est due!!! sinon, les enfants ne comprennent plus pourquoi la fois suivante la punition ne disparait pas!)
Ensuite, s'ils te demandent à ce point tous les 2 et qu'ils sont en rivalité... Essaies de passer du temps avec un puis avec l'autre (pas toujours les 2 ensembles) et pour ça, si ça t'es possible, tu fais un planning avec tel jour, je passe la matinée avec l'un, et la semaine suivante, on inverse. C'est un peu obtus comme méthode, mais si c'est établi, il n'y a rien à redire dessus, alors que si c'est une fois par ci, une fois par là.. ils seront toujours dans la rivalité de pourquoi lui et pas moi.

Il ne faut pas hésiter à faire des choses "immuables" du type, un planning avec les moments où ils sont à la crèche. et pourquoi pas, un matin, il n'y en a qu'un qui va a la crèche, et le matin suivant, c'est l'autre.... Ce serait une manière de ne pas tout chambouler, ce sera difficile au début... mais quand tu leur auras expliqué et qu'il auront pris l'habitude... tu vas revivre!!!!! Tu vas retrouver le bonheur de partager des moments avec les p'tits bouts... parce qu'à 1 la rivalité disparait... d'un seul coup, un seul enfant se garde tout seul!!!  :D ;)


Bon, j'ai écrit un bon pavé, j'espère que tu vas trouver une solution..... Parce que vraiment, la vie est magnifique.... mais il faut pour cela pouvoir se la simplifier...

Beaucoup de courage.
Et éventuellement, n'as-tu pas un service de PMI qui pourrait passer te voir et te conseiller... ou voir un psy... ou faire de la sophrologie.. du yoga... de l’acupuncture... bref, essaie de prendre du temps pour toi (parce que quand les enfants sont à la crèche.. ce n'est pas pour faire le ménage!!!!!!!! ::) ;) ) Trouve une ou plusieurs personnes de confiance...

Belle continuation.... respire un grand coup. les jours meilleurs arrive!!! :-*

Melo03:
Bonjour,

Ça va être un peu redondant , mais vois tu un psy? Déjà, il faut commencer par prendre soin de toi.
On s'est toutes battues pour avoir nos enfants, avec plus ou moins d'obstacles. Ce n'est pas par ce que la conception ou la grossesse ont été difficiles que cela signifie que l'on a pas droit d'être fatiguée ou d'en avoir ras le bol. C'est  humain!
Que pense ton mari de ce ressenti? Te soutient il? Envisages tu de retravailler?
Je suis également en CP, mais seulement pour un an. Je sais qu'après je vais avoir besoin de retourner au travail, avoir une vie intellectuelle et sociale. Là je profite à fond de mes petits bouts.
J'espère que tu trouveras du soutien sur le forum, et peut être des réponses à tes questions.

Hibiscus rouge:
Merci infiniment pour vos réponses.

Je n'ai jamais parlé de mon état jusqu'à présent.
Je n'ai jamais vu un psy pour mes casseroles, même si je sais que cela aurait dû être le B.A.BA.
Mon mari connait mon état (mais ne connait pas toute ma vie), il est très occupé et travail en horaire décalé, donc pas très présent, mais il me soutient au mieux.

Je pense retravailler dès que les enfants feront leur rentrée à l'école maternelle, je vais pouvoir souffler sur un temps plus long.
Ce que j'ai traversé ( je fais état de 1% ici :(  ), aurait dû complètement m'anéantir en tant qu'individu (même s'il y a bien pire), ma solution avait été, d'être hyperactive (longues études, travail très prenant), jusqu'à ma grossesse ça marchait bien, j'avais un semblant d'équilibre.Puis l'alitement dès les premiers mois m'a forcé à avoir l'esprit plus disponible et donc de penser, beaucoup.Le calvaire à commencé à 2 mois de grossesse.Déprime, réminiscence de mon passé, certitude de ne pas être à la hauteur.
Je souhaitais une totale rupture avec la façon de faire de mes parents, aussi je me suis lancée dans une course folle d'un idéal: maternage proximal: cododo, allaitement exclusif, portage, grande disponibilité pour mes bébés ect.
Résultat: échec de l'allaitement exclusif, extrême fatigue, grande détresse, difficulté à supporter les demandes de mes bébés, sentiment permanent de ne pas les aimer suffisamment qui m'enfermait dans un cercle infernal d'insatisfaction.
J'ai du mal à gardé mon calme face à certains de leur comportement: pleurnicherie pour que je les porte tout le temps ET en même temps, ils se tapent et se poussent si je m'occupe d'eux en même temps (petites histoire etc), ils ont toutefois de grands moments de complicité.
Je me sens mal, parce que je reproduis certains (très peu) comportement de mes parents, c'est intolérable, j'en ai tellement souffert.J'ai souvent du mal à garder mon self contrôle, et de vilains mots sortent de ma bouche: "j'en ai marre, vous faites ch*er à la fin!!!, m*rde!!!!
Cela me fait mal de les inonder de telle chose, même si ce n'est pas souvent.
Dans ces moment, si j'avais une corde, je sais que je me serais pendue.
Quand ils étaient petits j'avais la terreur de les tuer, de leur faire du mal physiquement, globalement cela c'est bien passé.
Depuis, des mois maintenant, je vis avec l'idée de vouloir mourir.
Je me dis que si je dois le faire, autant le faire assez rapidement pour qu'ils se souviennent le moins possible de moi (l'amnésie infantile).
J'ai un trou noir au dessus de la tête, je n'arrive pas à avoir l'élan d'aller voir un psy, d'avoir l'élan de m'occuper de moi, d'avoir l'élan de faire autre chose, je ne sais pas aidé mon mari à m'aider, même s'il me le demande.
Je n'ai plus l'élan de vie, plus rien ne m'intéresse, ni les autres, ni la beauté de la vie.Je suis dans une sorte d'automatisation pour les enfants, mais dans moi c'est creux, il n'y a plus rien.

J'en veux à mes parents, c'est de leur faute, j'en veux à cet abrutis qui m'a détruis comme ce n'est pas permis à un âge très jeune.En ce moment je me noie dans un verre d'eau, un rien me semble insurmontable, à vrai dire je ne me sens plus la force de surmonter quoi que ce soit.

C'est d'une tristesse, je suis surtout triste pour mes garçons car j'aurai souhaité tellement mieux pour eux.

Bref, ma vie n'est que larme en ce moment.

Impacienza:
bienvenue a toi !


comment peut on etre une maman sereine en trainant de telles casseroles derriere soi, sur lesquelles on n'a pas entamé de travail psychologique avec un professionnel ? Qui y arriverait ?

C'est vraiment à mon avis la 1ere etape.

J'ai vécu une expérience un peu similaire à la tienne. Une enfance particulière, éduquée aux gifles et raclées avec des preuves d'amour inexistantes. puis des difficultés a concevoir, une grossesse (triple) dont je me suis sentie depossédée, puis l'immense fatigue à s'occuper des enfants, et la difficile conclusion que cet ideal que je m'etais fixé ne serait jamais atteint...

toute seule, on ne peut pas s'en sortir. Avec un psy, on arrive à avancer.

Courage à toi

milousf:
Hibiscus rouge, je viens de lire tes posts et cela m'a beaucoup touché de te sentir si démunie.
C'est terrible d'en arriver à la conclusion qu'on a tout pour être heureux mais que ca ne fonctionne pas...
En même temps , le "peu" que tu nous raconte sur ton passé me parait déjà énorme et les situations que tu as eu à vivre t'ont marqué à vie....
je lis un bouquinen ce moment qui s'appelle "pour une enfance heureuse", du Dr Catherine Gueguen, j'en avais entendu parler au journal de la santé et ce qu'ils en disait me parraissi

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