Besoin de regards neufs

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c@millou:
Ici aussi je suis l'Autorité Suprême car mon homme est un papa-gâteau tendre  qui a beaucoup de mal pour se faire entendre et respecter, mes filles pourraient le faire marcher sur la tête, elles le savent et elles en jouent beaucoup... Quand il sent qu'il ne contrôle plus la situation c'est "attention, si ça continue, je vais chercher maman...", j'arrive et la situation est débloquée en deux coups de cuiller à pot car elles savent que je ne m'en laisse pas compter... Mais c'est usant et ingrat, comme boulot... Pourtant il faut bien que les règles soient clairement établies, parce que dans la vie, des règles, elles vont en croiser un paquet! Autant s'y habituer le plus tôt possible (bien sûr, je n'ai pas les même règles pour mes aînées que pour ma dernière, j'adapte en fonction de l'âge et de la maturité de chacune: je tolèrerais certaines choses de Tiph@ine que je n'accepterais pas de Morg@ne et vice-versa, elles ont des caractères très différents l'une et l'autre)...
J'ai moi aussi un joli lot de casseroles et j'ai été suivie entre 2008 et 2013 par une psy qui m'a appris à m'aimer, à éprouver un peu plus de compassion pour celle que je suis (à mille lieux des critères que j'avais, qui étaient ceux de mes parents, ce qui me plombait le moral): je ne suis pas parfaite et surtout je n'ai pas envie de l'être, je suis moi, avec des défauts et des qualités, avec des moments de déprime et des moments d'euphorie, avec des moments de confiance et des moments de doute, avec un physique bien différent de quand j'avais 15 ans-50kg (ça aussi il m'a fallu du temps pour l'accepter, j'ai doublé mon âge et mon poids  ;D j'espère ne pas réitérer le truc et arriver à 200kg l'année de mes 60 ans  ;D )... Je pense qu'il est important de pouvoir parler de soi, de mettre des mots pour définir ce qui ne va pas: chercher le mot juste, c'est déjà prendre du recul, ce qui permet d'analyser plus facilement la situation (et c'est ce que fera un psy) pour pouvoir toucher du doigt le ou les problèmes, puis d'essayer de trouver des solutions...
Je n'hésite pas à prévenir mes filles quand je suis fatiguée/migraineuse/pas dans mon assiette: bien souvent elles agissent en conséquence car elles savent que le moindre truc peut faire partir la situation en vrille, réciproquement elles aussi me font part des moments où elles sont plus fatiguées et je suis donc plus "cool", moins à-cheval sur la discipline très stricte...
N'importe qui pèterait un plomb au niveau de fatigue que tu as atteint, sois plus sympathique avec toi-même: tu ne peux pas tout faire, fais le tri entre ce qui est vraiment important et ce qui peut attendre que tu te sois reposée, nerveusement parlant, et surtout aime-toi! Tu es une maman formidable! Rien que le fait de te poser des questions, c'est déjà un grand pas, alors quand je vois qu'en plus tu organises des tas d'activités pour tes petits, que tu t'épuises à tout vouloir mener de front, franchement, même Wonderwoman n'y arriverait pas! Prends du temps pour toi, essaye de t'organiser une activité rien que pour toi dans la semaine (sport ou autre), un créneau pendant lequel tes lutins sont gardés, chaque semaine et profite de ta bouffée d'oxygène!
Gros gros bisous   :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-* :-*

Azerty:
Oui le rôle de parents n'est pas toujours une partie de plaisir. On se voit gazouiller avec ses petits, jouer avec des plus grands, discuter avec des encore plus grands alors qu'en fait faut supporter les pleurs des petits, les crises, caprices, bêtises et disputes des plus grands.  ::)
On se voit gérer à deux mais dans les faits c'est souvent maman seule qui s'y colle  :P

Alors oui c'est un job ingrat mais si tu lâches pas le morceau , y'a des chances que tu reprennes le dessus et qu'une fois les règles bien établies , la paix règne enfin chez toi.  Plus tu tardes, plus ca va prendre de temps à se mettre en place car ils feront de la résistance.
Mon ainé a été infernal entre 2 et 4 ans et demi. Je n'ai jamais cédé sur les régles que je m'étais données. Le point positif c'est que depuis il a toujours marché droit et mes enfants suivants ont suivi le chemin déjà tracé sans que j'ai eu à revivre l'enfer; cela s'est fait naturellement.

J'imagine que c'est encore plus dur quand ce sont des jumeaux les ainés  :P  ce que j'ai vécu avec mon ainé X 2  :-X
Mais oui ca vaut le coup de se lever toutes les 30 secondes s'il le faut pour faire respecter une règle que TU as décidée. Et ton mari a raison sur ce point, il faut intervenir tout de suite, quand ils auront compris que tu réagis dès la première incartade , petit à petit ils oseront moins braver les interdits. ( si tu attends 5 min pour bouger, pour eux c'est toujours 5 min de gagné donc même si la punition tombe après, ils auront eu 5 min de plaisir, multiplié par combien de fois dans la journée  ::) )
Aprés faut pas non plus trop d'interdits, trop dur de tenir pour toi si tu dois houspiller toute la journée , et eux il  leur faut quand même pouvoir bouger, jouer,  faire du bruit . Fait une liste de ce qu'ils peuvent faire et ce que tu ne veux absolument pas qu'ils fassent. Dis leur ce que tu autorises pour jouer et ce qu'ils ne doivent surtout jamais faire et punis de suite s'ils désobéissent. ( en emmenant un enfant dans sa chambre ou dans un coin à l'écart, même pas la peine de crier et encore moins de taper, tu lui rappelles juste qu'il a fait qqchose qu'il n'avait pas le droit, sans t'énerver )

C'est toi l'adulte, qui a tout pouvoir : uses-en sans en abuser  :-*

Hibiscus rouge:
Bonjour,

merci pour vos réponses, je vous assure que vous m'aidez toutes beaucoup, même si je ne répond pas individuellement, j'ai tellement peu de temps.

Pour répondre à un peu plus loin, je sais très exactement pourquoi j'ai du mal avec mes enfants, tout ceci à été identifié. Mais c'est bien beau d'identifier, après faut agir et là je n'arrive pas à passer le cape.
Pourquoi, parce que j'ai honte d'avoir vécu ce que j'ai vécu.Alors oui, un psy est habitué etc, mais je sais d'avance que je ferais un blocage. Ça existe des psy par internet, enfin par mail?
Avant d'être mère, je pensais que j'allais être géniale, j'en rêvais depuis tellement longtemps, j'ai galéré etc, et puis résultat, depuis leur naissance j'ai du mal à les supporter. Ça m'énerve, quand ils sont adorables, je suis heureuse, mais autrement ça me met dans des états internes et parfois externes pas possible.Je sais que c'est la désillusion parce que mon idéal était impossible à atteindre, quoi que, c'est juste moi qui n'ai pas les compétences pour.

Je me demande si le problème vient des enfants ou de mon couple ou de moi individuellement.Je ne suis pas épanouie, pas du tout.Mon idéal était de m'occuper d'eux, parce que je pensais que rien ne valait la présence de la mère auprès des enfants, mais si je suis honnête, je me rend compte que ça me fait ch***.
Ca ne m'épanouie pas, parce que je rêve constamment d'être ailleurs, de retrouver ma vie sociale du bureau.
Je n'ai plus grand chose à raconter en tant que femme, à part mes gosses, parce que je n'ai plus la possibilité de vivre autre chose.

Je suis contente qu'ils rentrent à l'école, je vais pourvoir me reprendre en main.J'espère sincèrement que je vais y arriver.

Sinon, comment faites vous pour:


- Sortir sans que l'un se met à courir de façon anarchique, à droite et l'autre à gauche?
- Quand ils mangent comme des cochons alors qu'ils savent très bien manger avec leurs couverts?

Oups, désolée, je dois y retourner à plus tard.

Bonne journée à toutes et merci.

c@millou:
Pour la nourriture partout, je les fait nettoyer derrière, ça les a amusées la première fois, beaucoup moins la seconde et après, c'était vraiment la corvée, donc elles sont plus respectueuses maintenant quand j'ai tout rangé  ::) ::) ::)

Quand on sort, je suis intransigeante (on est en région parisienne, les voitures déboulent à toute allure et les trottoirs sont très étroits), c'est la main obligatoire (ou tenir la poussette de la plus jeune ou tenir la sangle de mon sac), celle qui fait n'importe quoi, je la tiens serrée, celle qui obéit, je la tiens par un doigt, juste de quoi la guider sur le chemin, mais c'est sûr que ça n'a pas été l'apprentissage que j'ai préféré... Il n'empêche que maintenant, elles sont super-sages et ne se mettent pas bêtement en danger, on a tenté les trajets plus compliqués (avec Rer, métro, tram, train, correspondance de bus) et ça se passe nickel. Nous n'avons pas de voiture donc je savais que je ne pouvais pas faire l'impasse sur cet apprentissage...

Courage ma belle, moi aussi il y a des jours où je ne suis pas épanouie, pourtant j'ai trois belles filles éveillées et dégourdies, les deux premières à l'école et la troisième en crèche, je suis en congé parental avec mille questions sur le retour à la vie professionnelle, j'ai un homme qui est très présent, mais malgré tout je me pose encore des questions!  ;D ;D ;D Je pense que c'est bien naturel d'avoir la frousse de reproduire les mauvaises choses qu'on a vécues, mais que ce n'est pas la solution de faire exactement l'inverse, en s'aventurant dans un programme ultra-chargé et en se désolant parce qu'on n'y est pas arrivé... Je pense qu'il faut prendre un peu de chaque (un peu d'autorité, sans maltraitance, et un peu de souplesse, mais sans laxisme), adapter le tout à soi, à ses enfants, à son homme et aux conditions dans lesquelles vous êtes: ce qui fonctionne chez d'autres ne marchera peut-être pas dans ta maison et inversement...
L'idéal inatteignable, je connais, hélas, et l'impression de n'avoir aucune compétence aussi... Je dirais que tu n'as pas les compétences adaptées à cet idéal-là particulier, mais que tu as d'autres compétences qui te feront atteindre un autre idéal auquel tu n'aurais peut-être pas pensé de prime abord...
Courage ma belle, la cogitation, c'est difficile et ça mine le moral! Pense à lever le pied, même les cocotte-minutes ont une soupape!  ;) ;) ;)

Azerty:
Ils sont encore en chaise haute ou pas?

Les miens, quand l'un mangeait n'importe comment, je lui disais qu'on ne mangeait pas comme ca et qu'il avait le choix : soit il mange comme il faut , soit il sort de table, le repas est fini pour lui.
S'il faisait le choix de continuer, je le descendais de sa chaise. Et je le mettais dans la piece d'à coté pour qu'on n'ait pas à supporter ses cris. La première fois, quand il a demandé à revenir manger, j'ai dit ok mais seulement si tu te tiens bien et que tu manges avec tes couverts. S'il recommençait, c'était fini pour de bon.
Les fois suivantes, rien que le fait de se lever en lui disant qu'il n'avait rien à faire à table s'il ne mangeait pas correctement, suffisait à ce que tout rentre dans l'ordre.

Maintenant le risque de cette façon de faire c'est que ça peut aussi leur permettre d'échapper à un plat que ne leur plait pas . Mais qui dit " repas terminé pour toi" veut aussi dire qu'il n'y aura pas le dessert..... La première fois ils ne s'en rendent pas spécialement compte mais ensuite oui .  C'est pas beau de priver de dessert mais je préfère le faire une fois ( et encore ils ont le choix et donc ils s'en privent tout seuls) une bonne fois pour toute .


Pas d'astuce pour éviter qu'ils ne courent à droite à gauche. Si ce n'est les tenir fermement par la main. Accepter de les lâcher que s'ils restent à coté de toi et reprendre par la main celui qui tenterait de se carapater et le tenir jusqu'à la fin de la promenade. Lui relaisser une chance à la promenade suivante en ayant le discours : tu veux me lâcher la main, ok mais pour se promener sans donner la main , il faut se conduire en grand et marcher à coté, ou devant maman, pas courir partout, s'arreter quand je le dis. Tant que tu ne marches pas comme un grand, je te donne la main comme à un petit.

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